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Faits Divers

Champigny-sur-Marne: un jeune de 17 ans tué par arme blanche, un mineur interpellé

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Un jeune homme de 17 ans a été tué par arme blanche mardi soir à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) dans des « circonstances qui restent à établir », et trois personnes interpellées, dont un mineur.

Le suspect est né en 2005, selon le parquet de Créteil contacté. Il a été interpellé peu après les faits en Seine-et-Marne, a indiqué une source policière.

Plus tard dans la soirée, deux autres interpellations en lien avec cette affaire ont eu lieu « pour des faits dont l’enchaînement doit encore être précisé », a indiqué le parquet, sans préciser l’âge de ces deux interpellés.

Le suspect vivait dans la même résidence que la victime, au Clos des Perroquets, d’après une autre source policière, ce que n’était pas en mesure de confirmer le parquet mardi soir. Le drame a eu lieu au pied d’un des immeubles de cette résidence.

Vers 18h40, « un témoin a aperçu un groupe de jeunes qui prenaient la fuite et une personne restant au sol », a détaillé l’une des sources policières. La victime a été « mortellement blessée par arme blanche », a-t-elle ajouté, précisant que les « circonstances » des faits « restent à établir ».

Plusieurs adolescents ont été tués récemment en Ile-de-France dans des affaires en lien avec les phénomènes de harcèlement en ligne ou d’affrontement entre bandes de jeunes rivales.

Vendredi à Ivry-sur-Seine, ville du même département, Marjorie, 17 ans, a été mortellement poignardée par un adolescent de 14 ans, après une rivalité née sur les réseaux sociaux. Le suspect, qui a reconnu sa participation, à été mis en examen et placé en détention provisoire.

Début mars, à Champigny-sur-Marne, une violente rixe, à coups de poings et de couteaux, avait éclaté en pleine rue entre bandes de jeunes de quartiers différents de la ville et fait deux blessés graves.

« Pas de problème connu »

Mais dans cette affaire, les enquêteurs penchent davantage, à ce stade, pour « un règlement de comptes entre deux personnes » que pour une « rixe entre bandes de jeunes », a ajouté une des sources policières.

« Il semblerait qu’il n’y ait que deux personnes impliquées dans l’incident », a insisté le maire de la ville, Laurent Jeanne (Libres !), qui s’est rendu sur place.

L’élu a fait part de son sentiment « d’horreur » face à la mort de cet enfant, « fils unique » d’un couple « séparé mais sans histoires », qu’un « massage cardiaque d’une heure » n’a pas pu ramener à la vie.

La résidence du Clos des Perroquets, située dans la partie est de la commune de plus de 76.000 habitants, est décrite comme plutôt tranquille par le maire Laurent Jeanne: « c’est une petite résidence, avec des propriétaires, des locataires, il y a des petits problèmes mais pas dramatiques » habituellement.

Le lycéen, scolarisé dans un établissement « sans problème » hors de Champigny-sur-Marne, n’avait « pas de casier judiciaire, ni de problème particulièrement connu », a assuré le maire qui s’est « longuement entretenu » avec les parents, pour qui « il n’y a pas un soupçon de conflit de quelque nature avec qui que ce soit ».

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Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l’arme blanche, l’assaillant interpellé

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Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l'arme blanche, l'assaillant interpellé

Une attaque au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel. L’assaillant, un jeune Français connu pour radicalisme, a été interpellé.

Un drame en plein cœur de Paris. Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre puis placé en garde à vue.

L’auteur, un jeune Français né en 1997 en région parisienne, était connu pour radicalisme et avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir projeté un attentat en 2016. Il présente également des troubles psychiatriques, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une vidéo de revendication a par ailleurs été postée sur les réseaux sociaux. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.

L’attaque s’est passée peu après 21h dans un quartier prisé des touristes Paris, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeïm, dans les XVe et XVIe arrondissements. L’assaillant s’en est d’abord pris à un couple de touristes allemands. « Le mari est décédé sous les coups de couteau », selon le récit livré par Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur place. L’épouse, elle, a eu la vie sauve « grâce à un chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a ajouté le ministre.

Quatre policiers, rapidement dépêchés sur place, poursuivent alors l’assaillant à pied. Ils tentent une première interpellation mais l’assaillant, « les mains dans son par-dessus », les menace de porter des explosifs, selon Gérald Darmanin. Le suspect continue son échappée et agresse alors deux autres personnes, avant d’être interpellé près d’un square après deux coups de taser.

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.

Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.

Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.

Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d'instruction

Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.

Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.

« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.

La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».

Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.

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