La chanteuse Beyoncé, icône de la musique pop et désormais de la country, a reçu le Grammy Award de l’album de l’année pour son opus « Cowboy Carter ». Cette consécration, longtemps attendue, met en lumière les obstacles qu’elle a surmontés dans une industrie souvent critiquée pour son manque de diversité.
Après des années de domination dans les classements et une collection impressionnante de trophées, Beyoncé a enfin décroché la récompense suprême, celle de l’album de l’année. Jusqu’à présent, cette distinction avait échappé à la chanteuse, souvent attribuée à des artistes de la communauté blanche, comme Taylor Swift, Adele, Harry Styles ou Beck. Cette victoire marque un moment historique, faisant de Beyoncé la quatrième femme noire à recevoir cette prestigieuse distinction, après Lauryn Hill, Natalie Cole et Whitney Houston.
Sur scène, la chanteuse de 43 ans a exprimé un soulagement palpable, déclarant: « Cela fait de nombreuses années. » Cette phrase résonne avec la longue attente de la communauté afro-américaine pour une reconnaissance équitable dans l’industrie musicale. Birgitta Johnson, professeure d’histoire de la musique, souligne l’importance de ce triomphe: « Beyoncé a dû surmonter des obstacles considérables dans l’industrie et dans la société, malgré son immense impact sur les deux. »
Le triomphe de Beyoncé a été célébré par son mari Jay-Z, qui l’année précédente avait critiqué les Grammy Awards pour avoir négligé l’album de l’année de son épouse. Cette année, il a trinqué avec Taylor Swift, elle-même quadruple lauréate de ce prix. Beyoncé a dédié sa victoire à Linda Martell, pionnière de la country noire, et a exprimé l’espoir d’ouvrir de nouvelles portes pour les artistes de couleur dans ce genre musical traditionnellement dominé par les hommes blancs.
L’album « Cowboy Carter » est une exploration audacieuse du genre country, revisitant les racines texanes de Beyoncé tout en incorporant des éléments de dance, de soul et de gospel. Lauron Kehrer, musicologue, voit dans cette victoire une reconnaissance croissante des artistes noirs dans la country, un genre souvent perçu comme conservateur et exclusif. « Cowboy Carter » propose une vision renouvelée de la country, mélangeant les styles et les influences culturelles.
En plus de son triomphe personnel, la cérémonie des Grammy a été marquée par d’autres moments forts. Kendrick Lamar a remporté deux prix majeurs pour son titre « Not Like Us », tandis que Chappell Roan, avec son identité queer affirmée, a été reconnue comme révélation de l’année. Ces succès reflètent une ouverture vers une diversité des genres et des identités, soulignant l’importance de la représentation dans la musique contemporaine.
Beyoncé, après ce couronnement, a annoncé une nouvelle tournée pour 2025, promettant de continuer à défier les conventions musicales et à inspirer une nouvelle génération d’artistes.
Anonyme
30 mai 2024 at 22 h 27 min
…sous emprise d’une autre voyante ?
Anonyme
31 mai 2024 at 0 h 38 min
…et une statue de l’archange st Michel, comme à Agde ?
Joël Ramon
31 mai 2024 at 13 h 35 min
C’est quand que l’on arrête ce type ?
Après le maire d’Agde j’espère qu’il y aura lii
Anonyme
31 mai 2024 at 20 h 39 min
C est une blague !!!!
Miranda
1 juin 2024 at 1 h 49 min
Si les setois arretaient de mettre ce type sur un pied d ‘estale il serait peut-être pas si corrompu c est eux qui encouragent ces magouilles depuis toujours car ils en profitent aussi il ne devrait pas etre seul sur le banc des accusés…à mediter.
Gilbert Barnabé
20 octobre 2024 at 17 h 41 min
C’est avec l’argent de nos impôts qu’il paye. Pourquoi se gêner ? Il n’arrose que les copains et copines, il y a d’autres artistes, moins chers que ces nantis. On pourrait aussi penser à installer des récifs artificiels en mer pour la petite pêche et la pêche de plaisance, cela générerait au moins une activité économique : il n’y plus de poissons, le chalutiers ont tout raclé sur le sable du golfe.