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Mèze

Mèze : Henry Fricou, un été de surcommunication avant de quitter la mairie ?

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©SèteAgglopôleMéditerranée

Dans quelques jours le Conseil d’État va rendre sa décision de l’appel interjeté par Henry Fricou et permettre à la vie démocratique de reprendre son cours normal après un été de surcommunication.

Les électeurs de Mèze seront bientôt fixés. Dans quelques jours le Conseil d’État va rendre sa décision de l’appel interjeté par Henry Fricou devant le conseil d’État dans l’affaire qui oppose le maire de Mèze à Thierry Baeza tête de liste d’Agir pour Mèze.

En effet, le mardi 23 février 2021, le tribunal administratif de Montpellier a annulé l’élection municipale de Mèze. Le juge avait suivi les préconisations du rapporteur public dévoilées le 17 Février dernier en exclusivité dans notre journal. Le tribunal administratif de Montpellier a donné raison à Thierry Baëza concernant son recours déposé pour un tract diffamatoire qui avait circulé 48h avant le début du scrutin. Thierry Baëza et ses colistiers n’avaient pas pu répondre aux mensonges présents dans ce tract.

Depuis, Henry Fricou a fait appel de cette décision devant le conseil d’État qui devrait statuer dans les prochains jours.

Un été de surcommunication avant de partir…

En attendant le verdict du Conseil d’État – qui devrait probablement trancher pour un nouveau scrutin – la majorité municipale se retrouve dans une configuration préélectorale, comme si elle était repartie en campagne. C’est ainsi, une vraie entreprise de communication qui s’est mise en place tout au long de l’été du côté de Mèze.

Le magazine gratuit de la ville de Mèze en est le parfait exemple. En temps normal, la municipalité publie trois magazines municipaux par an. Cette année, les trois magazines municipaux sont déjà sortis depuis le mois de Juillet. En plus de ça, certaines inaugurations sont parfois doublées. L’écosîte a par exemple été inauguré deux fois en moins d’un an. Il en est de même pour les plaques « Ici commence la lagune de Thau » qui ont été présentées une nouvelle fois, le 10 mai 2021 alors que d’autres plaques avaient déjà été inaugurées juste avant les élections municipales de 2020.

Les publications sur le site internet de la ville de Mèze et la page Facebook se sont aussi multipliées ces derniers mois avec des annonces parfois sans grand intérêt. On brasse du vent avec presque rien et on continue de gagner des futurs électeurs en attendant que le conseil d’État rende sa décision sur l’élection municipale de Mèze.

François Commeihes et Sète Agglopôle Méditerranée à la rescousse

Empêtré dans les affaires de détournements de fonds publics et d’infractions des règles d’urbanisme à Sète, François Commeinhes semble dérouler avec Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), une communication préélectorale sur mesure pour Henry Fricou dont il est très proche.

En effet, la grande majorité des projets portés par la SAM sont de plus en plus portés sur Mèze et cela devrait s’accentuer si une nouvelle élection est à l’ordre du jour.

Sur les derniers mois, nous avons constaté que la mairie de Mèze et notamment Henry Fricou ont largement été mis en avant par la SAM. Les navettes maritimes entre Mèze et Sète qui ont été inaugurées à Mèze ; la « brigade bleue », lancée par la SAM a été inaugurée à Mèze, en présence d’Henry Fricou à chaque fois. Le maire de Mèze bénéficie d’un appui de poids qui rend la vie démocratique inégalitaire par rapport aux autres candidats en vue d’une éventuelle élection municipale.

Ainsi sur l’ensemble des inaugurations qui se sont déroulées à Mèze, seul Henry Fricou a été convié. Il semble y avoir une omniprésence volontaire d’Henry Fricou. Thierry Baëza lui aussi élu communautaire à la SAM et donc aussi légitime de représenter la SAM, n’a jamais été invité à ces opérations de communication.

Les convictions politiques dans tout ça ? Bien que les étiquettes et les bords politiques soient différents, François Commeinhes et Henry Fricou qui cumule à eux deux plus de 50 ans de mandat entretiennent des liens très proches. Les convictions politiques semblent passées au second plan d’intérêt commun au détriment des électeurs.

Des élections municipales d’ici trois mois ?

Si le conseil d’état confirme la décision du tribunal administratif de Montpellier, de nouvelles élections municipales devront se dérouler dans les trois mois. Dans l’intervalle, une délégation spéciale nommée par le préfet remplirait les fonctions du conseil municipal et gérerait les affaires courantes.

La surcommunication à laquelle nous avons assisté tout l’été, s’arrêtera brutalement pour permettre à la vie démocratique de reprendre son cours normal et aux électeurs d’y voir enfin plus clair sur l’avenir à donner de leur ville.

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A LIRE AUSSI > Mèze : Thierry Baëza dénonce une discrimination de la municipalité envers le reste des élus

Mèze

Sète Agglopôle : Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l’eau pour 7 750 habitants

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Sète Agglopôle Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l'eau pour 7 750 habitants
Marcel Graine(g) - Thierry Baeza(c) - Eve Gimenez Sylva(d)

Les représentants de Mèze à Sète Agglopôle Méditerranée ont vivement critiqué une surfacturation de l’eau, touchant 7 750 habitants locaux, et exigent une résolution urgente, soulignant l’impact financier sur les ménages mézois.

Un vent de consternation a soufflé ce jeudi 16 novembre sur Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), suite à la révélation d’une surfacturation de l’eau potable affectant 7 750 résidents de Mèze. L’alerte a été donnée lors du dernier Conseil Communautaire de SAM, où les élus mézois se sont mobilisés pour défendre les intérêts de leurs administrés face à cette facturation injustifiée.

Le rapport 2022 sur le prix et la qualité du service de l’eau potable à Mèze, présenté jeudi dernier par Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, a été le point de départ de cette controverse. C’est après cette présentation que Marcel Graine, membre influent de la majorité de Thierry Baëza, a brillamment mis en évidence des incohérences flagrantes dans le rapport. Marcel Graine a dévoilé des augmentations de recettes suspectes pour SAM, malgré un nombre d’abonnés stable et une consommation d’eau en baisse dans sa commune, soulevant des questions sur la fiabilité de cette gestion.

Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, s’est trouvé dans l’embarras face à ces révélations. Sa réponse évasive, promettant une rectification en cas d’erreur, n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. « Nous allons vérifier », a-t-il répondu, laissant planer un doute quant à la résolution immédiate du problème.

L’ampleur de cette surfacturation soulève également des questions sur d’autres communes potentiellement affectées. Jusqu’à présent, le silence règne, alimenté par une apparente réticence des autres membres du conseil à questionner ouvertement cette situation, probablement par crainte de représailles de la part d’un François Commeinhes, déjà visiblement mal à l’aise pendant la séance.

Thierry Baeza a exigé une correction rapide de cette erreur flagrante qui a injustement affecté le budget des résidents de Mèze. Les élus mézois surveillent attentivement le processus de remboursement de cette surfacturation. Marcel Graine considère que cette surfacturation constitue « une infraction juridique caractérisée, pouvant faire l’objet de poursuites en cas de non-correction. Elle vient s’ajouter à d’autres manquements, en particulier le manque de transparence concernant cette augmentation tarifaire auprès des consommateurs. »

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Mèze

Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !

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Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !

La municipalité cherche à résoudre les problèmes de stationnement tout en stimulant le commerce local. Les résidents et visiteurs bénéficieront de cette initiative qui préserve la gratuité du stationnement en plein cœur de la ville.

La ville de Mèze se distingue une fois de plus en innovant pour résoudre les problèmes de stationnement dans le cœur de sa charmante commune. Après avoir connu un succès retentissant avec l’introduction des parkings événementiels cet été pour désengorger le centre-ville lors des festivités culturelles, elle poursuit son engagement envers ses citoyens en lançant une nouvelle initiative : l’horodateur gratuit.

Faciliter le stationnement au cœur de Mèze

La ville de Mèze accueillera prochainement un horodateur sur la rue Garibaldi. Cependant, contrairement à de nombreuses autres villes, cette démarche vise à faciliter le stationnement plutôt qu’à le tarifer.

Le concept est simple : après avoir garé leur véhicule, les conducteurs devront obligatoirement enregistrer leur numéro d’immatriculation sur la borne de l’horodateur. Une fois cette étape réalisée, les usagers disposeront d’une durée de stationnement généreuse de 1 heure 30. Plus besoin de glisser un ticket sur le tableau de bord. De plus, un même véhicule pourra stationner deux fois 1 heure 30 dans la journée, une première fois entre 9h et 12h, puis une seconde entre 14h et 18h. Cette zone réglementée de la rue Garibaldi sera en vigueur du lundi à 9h jusqu’au dimanche à 13h. Tout dépassement de la durée autorisée entraînera une contravention de 35 €.

Stimuler le commerce local et fluidifier le cœur de ville

L’objectif principal de cette initiative est de soutenir le dynamisme du commerce local tout en luttant contre les conducteurs qui monopolisent les places de stationnement en plein cœur de Mèze, perturbant ainsi la fluidité de la circulation.

Gilles Phocas, élu minoritaire à Mèze, a chaleureusement salué cette mesure en déclarant : « C’est une proposition que je porte depuis seize ans, je suis donc favorable à cette initiative. Cependant, il est important de prendre en compte la problématique des résidents sans garage dans cette zone. »

La municipalité tient à rassurer les résidents en précisant que « les parkings sont gratuits à Mèze et le resteront. » Cette mesure vise à encourager les résidents à utiliser les parkings de manière plus efficace pour dynamiser davantage le centre-ville. Il semble que cette initiative ait été accueillie avec joie sur les réseaux sociaux par les habitants de Mèze, qui continueront de bénéficier de stationnement gratuit tout en contribuant au bien-être de leur communauté.

En résumé, la municipalité de Mèze innove une fois de plus en introduisant un horodateur gratuit dans son centre-ville, démontrant son engagement envers ses citoyens et son souhait de soutenir le commerce local tout en maintenant la gratuité du stationnement. Cette initiative promet de créer un équilibre entre le confort des résidents et la fluidité du cœur de ville.

À LIRE AUSSI > La Ville de Mèze révolutionne le stationnement pour ses événements estivaux

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Hérault

Hérault – Baisse du Prix de l’Énergie en 2024 : Une bonne nouvelle pour les collectivités locales

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Hérault - Baisse du Prix de l'Énergie en 2024 : Une bonne nouvelle pour les collectivités locales
©HéraultEnergies

Le Groupement d’Achat d’Énergies annonce des réductions significatives des coûts énergétiques, incitant les communes à poursuivre leurs efforts en matière de sobriété.

Audrey Imbert, Présidente d’Hérault Energies, a présenté la première réunion « d’achats groupés des énergies » en présence de maires, d’élus, et de décideurs publics, qui s’est tenue le mardi 12 septembre dans les locaux du syndicat. Cette réunion a été l’occasion d’annoncer une bonne nouvelle pour les collectivités locales : la baisse des prix de l’énergie prévue pour 2024, avec des perspectives favorables pour 2025.

La présidente a révélé que le prix de l’électricité devrait être divisé par deux en 2024, tandis que le prix du gaz devrait enregistrer une baisse de plus de 40%. Si l’on prend en compte les différentes taxes et une consommation constante, les budgets alloués aux dépenses énergétiques des collectivités devraient connaître une diminution d’environ 30% pour l’électricité et 40% pour le gaz. Audrey Imbert a souligné que le facteur déterminant dans les factures d’énergie reste la consommation et a encouragé les communes à continuer leurs efforts en matière de sobriété énergétique.

« La chasse au gaspillage énergétique sur le territoire est importante. Un guide des éco-gestes édité par Hérault Energies est mis à disposition des communes pour les soutenir. Bien que le prix de l’électricité devrait être divisé par deux entre 2023 et 2024, il reste toujours supérieur de 50% par rapport à 2021. Seule une réduction de la consommation peut nous permettre de nous rapprocher des niveaux budgétaires d’avant la crise », a expliqué Audrey Imbert.

Au cours des réunions programmées dans le département, les fonctionnalités de l’outil DEEPKI (solution numérique à la disposition des communes membres du groupement) sont expliquées pour en faciliter l’usage. En effet, DEEPKI permet de surveiller la consommation électrique et de gaz des bâtiments ainsi que de l’éclairage public, ce qui permet d’ajuster les consommations pour une meilleure optimisation des factures.

Cette annonce devrait apporter un soulagement bienvenu aux collectivités locales, confrontées à des défis budgétaires croissants, tout en encourageant la transition vers une utilisation plus responsable de l’énergie. La réduction prévue des coûts énergétiques offre également une opportunité précieuse de renforcer la durabilité environnementale dans la région.

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