Nous rejoindre sur les réseaux

Mèze

Mèze : Thierry Baëza dénonce une discrimination de la municipalité envers le reste des élus

Article

le

Mèze : Agir pour Mèze demande l’exonération de la taxe foncière pour les logements neufs

Thierry Baëza, conseiller municipal minoritaire à Mèze, a adressé une lettre au maire de la ville et au préfet de l’Hérault pour dénoncer une discrimination.

L’objet de la lettre parle de lui même : « communication discriminatoire de la Municipalité – Atteinte au Droit d’expression des élus minoritaires »

Il aborde directement le fait que les élus d’Agir pour Mèze auraient été volontairement exclus de toute communication municipale. Selon ses dires, le maire de la Ville de Mèze, Henry Fricou ne laisserait apparaître sur les supports de communication de la ville, seulement la majorité municipale en place.

L’élu cite dans un long courrier le texte de loi sur le devoir du maire à traiter tous ses élus de manière égale. Il demande à ce que les conseillers municipaux d’Agir pour Mèze puissent « bénéficier du même traitement en matière de communication et à tout le moins, de bénéficier du droit d’expression (…) ».

Le droit d’expression de l’opposition serait absent

Ensuite, Thierry Baëza aborde le droit d’expression de l’opposition plus en profondeur, en évoquant la jurisprudence administrative sur le compte Facebook de la ville. Le problème, une page peut être assimilée à un bulletin d’information : « dès lors qu’y sont publiées des informations sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, les réalisations municipales. Ce qui est le cas du site internet de la ville de Mèze ».

Il ajoute que pour ne pas être affilié à un bulletin d’information, la page de la commune ne devrait pas diffuser de photos, et devrait se contenter de donner des informations en temps réel sur des évènements. Étant donné que ce n’est pas le cas, la page ne devrait pas échapper au droit d’expression de l’opposition.

Même problème pour le site, et l’élu dénonce « ce traitement parfaitement discriminatoire en matière de communication » notamment sur une sélection d’évènement. Sont cités les commémorations, le défilé du 13 juillet, l’acceuil des nouveaux Mézois, les terrasses en fête, et beaucoup d’autres.

En plus du manque de diffusion médiatique sur Agir pour Mèze, il ajoute qu’ils n’ont pas été invités par la ville à divers évènements.

Un vrai ras le bol

De vive voix, Thierry Baëza parle de cette lettre, comme « une piqure de rappel obligatoire, sinon, on n’existe pas ». En effet, la mairie qui n’a pas répondu à cette lettre, semble donner un traitement de l’ignorance aux élus minoritaires, mais surtout de l’opposition.

Ces oublis, ou plutôt cette indifférence à l’égard des élus non majoritaire dure « depuis des années, et s’est accentuée ». Pour le conseiller municipal, « la municipalité ne respecte pas les lois, et s’il faut refaire une procédure, on la mettra en place ».

Il donne deux exemples forts, prouvant la sorte d’abus de pouvoir de la mairie à l’encontre de l’opposition. Déjà, une plainte a du être déposée contre elle pour rétention de courrier, un citoyen avait écrit une lettre pour eux, et la mairie l’avait sommé de reformuler cette lettre avant de l’envoyer. Lettre qu’ils n’ont reçu que quinze jours après suite à la plainte.

Autre anecdote sympa, le maire d’Agde avait invité tous les élus communautaires par courrier. Alors que la Ville de Mèze avait reçu le courrier à temps pour assister à l’évènement, Thierry Baëza a reçu chez lui « la lettre d’invitation le 15 juillet, et Vinocap se terminait le 15, ils ne m’ont pas prévenu avant ».

Il ajoute l’exemple du local des élus minoritaires en « état déplorable », pour lequel la mairie ne semble pas se sentir concernée. Ils doivent faire les réunions chez l’un et l’autre, car il est inutilisable. De plus, depuis le début de l’année, « seuls trois conseils municipaux ont pris place à Mèze », selon l’élu, la mairie évite simplement tout contact avec eux.

Ajoutant à ça l’utilisation du site de la ville comme lieu de campagne, et les 3 journaux municipaux en six mois.. Entre l’opposition et la mairie de Mèze, ambiance conviviale assurée…

Contactée à plusieurs reprises par notre rédaction, la Ville de Mèze n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

A LIRE AUSSI > Agir pour Mèze continue son travail pour la transparence et dépose plainte pour détournement de fonds publics

3 Commentaires

3 Comments

  1. Delagrange

    28 juillet 2021 at 23 h 25 min

    Tout simplement lamentable mais en rien surprenant. Ce système est notoire dans cette majorité. C’est leur vision de la démocratie face à l’opposition qui représente quand même à une centaine de voix près la moitié des Mezois.

    • Raymond

      13 octobre 2021 at 13 h 47 min

      Ne meriter plus d,etre Maire sans Interet pour les commercants ,despotique .lamoitie des mezois n,existent pas pour lui.: etc…..

  2. Raymond

    13 octobre 2021 at 13 h 46 min

    Ne meriter plus d,etre Maire sans Interet pour les commercants ,despotique .lamoitie des mezois n,existent pas pour lui.: etc…..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mèze

Mèze : Confrontation entre François Commeinhes et Thierry Baëza sur l’accueil des gens du voyage

Article

le

Mèze : Confrontation entre François Commeinhes et Thierry Baëza sur l'accueil des gens du voyage
@VilledeMèze

Une situation tendue se dessine à Mèze alors que la tension monte entre François Commeinhes et le maire Thierry Baëza. Le sujet brûlant qui alimente cette nouvelle polémique : l’accueil des gens du voyage.

Depuis quelques semaines, une quarantaine de caravanes des gens du voyage occupent illégalement le stade municipal de Balaruc-le-Vieux, en face du centre commercial Carrefour. Alors que la gendarmerie leur a demandé de partir et que l’aire de Frontignan est fermée pour travaux, ces voyageurs ont trouvé un nouveau refuge dimanche soir à Gigean, près de la piscine intercommunale. Face à cette situation, François Commeinhes et son équipe ont pris l’initiative d’intervenir en ouvrant en urgence l’aire de grand passage de Mèze, sans même en informer le maire de Mèze.

Cependant, cette décision a été accueillie avec fermeté par Thierry Baeza, maire de Mèze. En effet, l’aire de passage de Mèze est soumise à des règles strictes, ne pouvant accueillir les voyageurs que du 1er avril au 31 octobre, conformément à ses statuts. Pour faire respecter cette réglementation, Thierry Baeza a ordonné le blocage de l’aire par ses services, utilisant du sable et du béton. Malgré cela, François Commeinhes a fait retirer ces blocs en fin de journée pour permettre l’installation des voyageurs.

Cette action unilatérale a suscité l’indignation de Thierry Baeza, dénonçant un abus de pouvoir flagrant de la part du président de la SAM. « Encore une fois, les règles sont bafouées ! », s’est insurgé le maire de Mèze. Il souligne également le non-respect de la réglementation par Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), qui a ouvert l’aire de grand passage de Mèze à un groupe de gens du voyage sans en informer les autorités locales.

Thierry Baeza a déclaré envisager sérieusement le dépôt d’une plainte contre la SAM pour ces manquements et ce passage en force. Il insiste sur le fait que la ville de Mèze est en parfaite conformité avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage, contrairement à d’autres entités telles que SAM et la Ville de Sète, qui ne respectent pas ces dispositifs pourtant obligatoires. Il refuse que sa ville soit la victime des négligences des autres municipalités et de l’intercommunalité.

Cette récente intensification du débat sur l’accueil des gens du voyage souligne les tensions durables au sein de la SAM entre les élus, mettant en évidence des divergences profondes quant à la gestion de cette administration.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Mèze

Sète Agglopôle : Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l’eau pour 7 750 habitants

Article

le

Sète Agglopôle Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l'eau pour 7 750 habitants
Marcel Graine(g) - Thierry Baeza(c) - Eve Gimenez Sylva(d)

Les représentants de Mèze à Sète Agglopôle Méditerranée ont vivement critiqué une surfacturation de l’eau, touchant 7 750 habitants locaux, et exigent une résolution urgente, soulignant l’impact financier sur les ménages mézois.

Un vent de consternation a soufflé ce jeudi 16 novembre sur Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), suite à la révélation d’une surfacturation de l’eau potable affectant 7 750 résidents de Mèze. L’alerte a été donnée lors du dernier Conseil Communautaire de SAM, où les élus mézois se sont mobilisés pour défendre les intérêts de leurs administrés face à cette facturation injustifiée.

Le rapport 2022 sur le prix et la qualité du service de l’eau potable à Mèze, présenté jeudi dernier par Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, a été le point de départ de cette controverse. C’est après cette présentation que Marcel Graine, membre influent de la majorité de Thierry Baëza, a brillamment mis en évidence des incohérences flagrantes dans le rapport. Marcel Graine a dévoilé des augmentations de recettes suspectes pour SAM, malgré un nombre d’abonnés stable et une consommation d’eau en baisse dans sa commune, soulevant des questions sur la fiabilité de cette gestion.

Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, s’est trouvé dans l’embarras face à ces révélations. Sa réponse évasive, promettant une rectification en cas d’erreur, n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. « Nous allons vérifier », a-t-il répondu, laissant planer un doute quant à la résolution immédiate du problème.

L’ampleur de cette surfacturation soulève également des questions sur d’autres communes potentiellement affectées. Jusqu’à présent, le silence règne, alimenté par une apparente réticence des autres membres du conseil à questionner ouvertement cette situation, probablement par crainte de représailles de la part d’un François Commeinhes, déjà visiblement mal à l’aise pendant la séance.

Thierry Baeza a exigé une correction rapide de cette erreur flagrante qui a injustement affecté le budget des résidents de Mèze. Les élus mézois surveillent attentivement le processus de remboursement de cette surfacturation. Marcel Graine considère que cette surfacturation constitue « une infraction juridique caractérisée, pouvant faire l’objet de poursuites en cas de non-correction. Elle vient s’ajouter à d’autres manquements, en particulier le manque de transparence concernant cette augmentation tarifaire auprès des consommateurs. »

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Mèze

Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !

Article

le

Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !

La municipalité cherche à résoudre les problèmes de stationnement tout en stimulant le commerce local. Les résidents et visiteurs bénéficieront de cette initiative qui préserve la gratuité du stationnement en plein cœur de la ville.

La ville de Mèze se distingue une fois de plus en innovant pour résoudre les problèmes de stationnement dans le cœur de sa charmante commune. Après avoir connu un succès retentissant avec l’introduction des parkings événementiels cet été pour désengorger le centre-ville lors des festivités culturelles, elle poursuit son engagement envers ses citoyens en lançant une nouvelle initiative : l’horodateur gratuit.

Faciliter le stationnement au cœur de Mèze

La ville de Mèze accueillera prochainement un horodateur sur la rue Garibaldi. Cependant, contrairement à de nombreuses autres villes, cette démarche vise à faciliter le stationnement plutôt qu’à le tarifer.

Le concept est simple : après avoir garé leur véhicule, les conducteurs devront obligatoirement enregistrer leur numéro d’immatriculation sur la borne de l’horodateur. Une fois cette étape réalisée, les usagers disposeront d’une durée de stationnement généreuse de 1 heure 30. Plus besoin de glisser un ticket sur le tableau de bord. De plus, un même véhicule pourra stationner deux fois 1 heure 30 dans la journée, une première fois entre 9h et 12h, puis une seconde entre 14h et 18h. Cette zone réglementée de la rue Garibaldi sera en vigueur du lundi à 9h jusqu’au dimanche à 13h. Tout dépassement de la durée autorisée entraînera une contravention de 35 €.

Stimuler le commerce local et fluidifier le cœur de ville

L’objectif principal de cette initiative est de soutenir le dynamisme du commerce local tout en luttant contre les conducteurs qui monopolisent les places de stationnement en plein cœur de Mèze, perturbant ainsi la fluidité de la circulation.

Gilles Phocas, élu minoritaire à Mèze, a chaleureusement salué cette mesure en déclarant : « C’est une proposition que je porte depuis seize ans, je suis donc favorable à cette initiative. Cependant, il est important de prendre en compte la problématique des résidents sans garage dans cette zone. »

La municipalité tient à rassurer les résidents en précisant que « les parkings sont gratuits à Mèze et le resteront. » Cette mesure vise à encourager les résidents à utiliser les parkings de manière plus efficace pour dynamiser davantage le centre-ville. Il semble que cette initiative ait été accueillie avec joie sur les réseaux sociaux par les habitants de Mèze, qui continueront de bénéficier de stationnement gratuit tout en contribuant au bien-être de leur communauté.

En résumé, la municipalité de Mèze innove une fois de plus en introduisant un horodateur gratuit dans son centre-ville, démontrant son engagement envers ses citoyens et son souhait de soutenir le commerce local tout en maintenant la gratuité du stationnement. Cette initiative promet de créer un équilibre entre le confort des résidents et la fluidité du cœur de ville.

À LIRE AUSSI > La Ville de Mèze révolutionne le stationnement pour ses événements estivaux

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Les + Lus