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Villeveyrac

Rave party sauvage à Villeveyrac : la gendarmerie en alerte

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Rave party sauvage à Villeveyrac : la gendarmerie en alerte

Une rave party illégale a lieu à Villeveyrac ce week-end, mobilisant la gendarmerie pour renforcer les contrôles de sécurité face aux risques de circulation, d’incendie et de dégradation de l’environnement.

Les premiers teufeurs sont arrivés vendredi soir sur le causse d’Aumelas, situé au nord de la commune de Villeveyrac, pour une fête qui devrait durer jusqu’à lundi soir. La gendarmerie alerte sur la dangerosité de circuler sur les routes et chemins menant au site ainsi que sur les risques d’incendie en raison de la sécheresse.

Le causse d’Aumelas est un site isolé et immense qui attire toujours autant les amateurs de rave party. Pour ce week-end prolongé du 1er mai, le site a vu débarquer les premières voitures et les premiers teufeurs, non loin du parc éolien. La gendarmerie comptabilisait déjà un bon millier de personnes ce samedi matin, et d’autres teufeurs sont attendus tout au long de la journée.

Selon la direction et la vitesse du vent, les nuisances sonores sont plus ou moins intenses pour les riverains du causse, notamment pour les habitants de Villeveyrac, Plaissan, Montbazin et Saint-Pargoire.

Sur place, la gendarmerie de l’Hérault assure des contrôles routiers, avec 500 effectués entre la nuit de vendredi et la matinée de samedi, principalement des dépistages d’alcoolémie et de drogue. La crainte de la commune est que le site Natura 2000 soit dégradé et souillé par de nombreux déchets, comme ce fut le cas lors de la dernière rave party sur le site le 1er janvier 2023.

La fête devrait se poursuivre jusqu’à lundi soir, malgré les mises en garde de la gendarmerie. Les autorités demandent aux teufeurs de faire preuve de responsabilité et de respect envers l’environnement et les riverains.

Frontignan

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy

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Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
©SèteAgglopôleMéditerranée

Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.

Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.

Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.

En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.

Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.

Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.

Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.

Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.

Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.

Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.

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Balaruc-le-Vieux

Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang

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Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang
©SèteAgglopôle

Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.

Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.

Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.

Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.

Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.

Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.

En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.

Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.

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Hérault

Planète : 52 communes de l’Hérault s’unissent pour lutter contre les déchets sur les routes

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Planète : 52 communes de l'Hérault s'unissent pour lutter contre les déchets sur les routes
©DépartementHérault

La signature de la charte « Routes Propres » par 52 communes de l’Hérault marque une étape importante dans la lutte contre les déchets sur les routes.

Le jeudi 27 avril, à l’Hôtel du Département de l’Hérault, Kléber MESQUIDA, Président du Département, a signé une charte intitulée « Routes Propres » en présence des premières communes partenaires. L’objectif de cette initiative est de lutter contre les déchets et dépôts sauvages au bord des routes.

Le Département de l’Hérault et l’éco-organisme CITEO ont ainsi décidé de s’engager dans une démarche collective en impliquant les communes partenaires pour œuvrer ensemble à une « Route durable ». Ce partenariat actif vise à diminuer le volume des déchets en bord de routes en renforçant les pratiques éco-exemplaires grâce à des actions de sensibilisation, de ramassage et de tri citoyens, ainsi que la prévention pour diminuer la production de déchets à la source.

Pour soutenir les communes dans leur démarche, la collectivité s’engage à fournir des moyens d’actions concrets tels que des gants et sacs poubelles pour les opérations de nettoyage, des gadgets écologiques pour remercier les participants ou encore des kits de communication clef en main pour les organisateurs.

Les 52 premières communes partenaires sont : Agde, Bessan, Vendres, Corneilhan, Espondeilhan, Lieuran-lès-Béziers, Servian, Cabrerolles, Cazouls-lès-Béziers, Colombiers, Faugères, Gabian, Magalas, Margon, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Ceyras, Lacoste, Le Pradal, Lunas, Mourèze, Pézènes-les-Mines, Saint-Gervais-sur-Mare, Taussac-la-Billière, Gignac, Popian, Saint-Jean-de-Fos, Le Crès, Lodève, Galargues, Lunel Viel, Lansargues, Palavas-les-Flots, Mèze, Poussan, Villeveyrac, Florensac, Murviel-lès Montpellier, Saussan, Le Triadou, Prades-le-Lez, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Saint-Vincent de-Barbeyrargues, Berlou, Cassagnoles, Cessenon-sur-Orb, Courniou, Ferrals-les Montagnes, La Livinière, La Salvetat-sur-Agout, Saint-Chinian, Saint-Pons-de-Thomières, Verreries-de-Moussans.

Cette initiative collective permettra à ces communes partenaires de s’engager efficacement dans la lutte contre les déchets et dépôts sauvages sur les routes, tout en favorisant une prise de conscience générale pour une « Route durable » et un environnement plus propre.

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