Marseillan
Marseillan : Démission d’une adjointe de poids, Yves Michel sous pression
Marseillan traverse une nouvelle tourmente politique avec la démission de la deuxième adjointe et conseillère communautaire, Marie-Christine Fabre de Roussac. Ce départ révèle des tensions croissantes autour de la gestion controversée du maire Yves Michel.
La vie politique à Marseillan est une fois de plus secouée par une démission de poids. Après le départ de Ludovic Fabre, adjoint au sport emblématique, c’est maintenant Marie-Christine Fabre de Roussac qui quitte ses fonctions d’adjointe en charge de la culture et du tourisme, ainsi que son mandat de conseillère communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée. Cette démission marque une rupture significative avec le maire affairiste de Marseillan, Yves Michel.
Également conseillère départementale de l’Hérault aux côtés de Sébastien Frey, maire d’Agde, elle a officialisé sa démission auprès du Préfet de l’Hérault le 16 juillet 2024, tout en conservant son mandat départemental. Son départ survient dans un contexte où les critiques contre Yves Michel s’intensifient, notamment en raison de sa gestion opaque, de l’augmentation de la dette municipale et des taux d’imposition parmi les plus élevés du département de l’Hérault.
Selon nos informations, Marie-Christine Fabre de Roussac en a assez d’un système qui manque de transparence et de rigueur dans la gestion des finances publiques. Elle reproche également à Yves Michel de soumettre des décisions de ses propres délégations sans consultation préalable et de faire pression pour voter des décisions à Sète Agglopôle Méditerranée, souvent contraires à son propre jugement et à ses convictions. L’opacité qui règne tant à Marseillan qu’à Sète Agglopole Méditerranée, où les élus découvrent les décisions au dernier moment, est devenue insupportable pour l’adjointe démissionnaire.
Marie-Christine Fabre de Roussac refuse de continuer à subir cette gestion opaque des affaires publiques et les pressions incessantes, qu’elle qualifie en privé de quasi-harcèlement pour ceux qui osent poser des questions. Son abstention courageuse lors d’un vote polémique sur les hausses d’impôts à Sète Agglopole Méditerranée lui a valu les foudres d’Yves Michel. Par cette démission, elle marque son profond désaccord avec la gestion de Marseillan et la politique menée à Sète Agglopole Méditerranée, se libérant ainsi d’un système affairiste auquel elle a pourtant participé pendant 16 ans (2008-2024).
Le conseil municipal de Marseillan, qui se réunira le 23 juillet prochain, devra acter cette nouvelle démission, désigner un nouvel adjoint et un conseiller communautaire pour siéger aux côtés d’Yves Michel. Cette réunion sera cruciale pour déterminer la direction future de la municipalité et tenter de stabiliser une situation politique de plus en plus fragile.
Ce nouvel électrochoc parviendra-t-il à réveiller les électeurs et à leur faire prendre conscience de la grave crise de gouvernance et économique que traverse la commune de Marseillan ? Une réflexion profonde sur l’avenir de la gestion locale est désormais indispensable pour redresser la situation. La confiance des citoyens s’effrite dangereusement, tandis que le Rassemblement National enregistre des scores records dans cette commune. Il est impératif d’agir sans tarder pour éviter un naufrage irréversible.
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Marseillan
Marseillan : Les tarifs de la ZAC Terra Ostrea soulèvent l’indignation des habitants
La ZAC Terra Ostrea, nouvel aménagement urbain à Marseillan, suscite des polémiques concernant les tarifs imposés par le promoteur Angelotti. Des décisions municipales favorisant ce dernier sont vivement critiquées par les habitants, mettant en lumière un accès difficile pour la population locale.
La nouvelle Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Terra Ostrea, qui s’étend de la route de Marseillan-Plage à la route d’Agde, est au centre d’une vive controverse. Confiée au promoteur immobilier Angelotti, la ZAC prévoit la construction de 147 logements, dont 60 sociaux, ainsi que 35 maisons individuelles et 32 appartements en collectif. Si l’initiative vise à diversifier l’offre de logements, les modalités de sa mise en œuvre soulèvent des questions.
Les propriétaires des terrains concernés ont été contraints de vendre à Angelotti à un prix de 40 euros le mètre carré, une décision conjointe du maire de Marseillan, Yves Michel, qui cumule également la fonction de président du Syndicat mixte. Les prix de vente des terrains et des logements proposés par Angelotti, largement supérieurs, ont provoqué l’indignation des habitants. Le tarif des terrains aménagés nus est de 560 euros le mètre carré, tandis qu’un appartement T2 de 49 m² est proposé à 220 000 euros, soit 4 500 euros le mètre carré.
Ces coûts élevés rendent les logements inaccessibles pour une grande partie des Marseillanais, dont le revenu moyen ne permet pas de telles acquisitions. En effet, un remboursement mensuel de 1 378 euros sur 20 ans pour un appartement de 220 000 euros requiert un revenu mensuel de 4 000 euros, un montant éloigné de la réalité économique locale.
Les décisions du maire Yves Michel de prendre en charge la création d’un giratoire à 600 000 euros HT, initialement à la charge d’Angelotti, et d’exonérer le promoteur de la Taxe Locale d’Aménagement (TLE) ont également été fortement critiquées. Ces mesures, bien que légales, ont entraîné une perte de plusieurs centaines de milliers d’euros pour la ville sans qu’aucune nouvelle infrastructure publique bénéfique à la population ne soit imposée.
La situation à Marseillan souligne une fracture entre les ambitions d’aménagement urbain et les besoins réels de ses habitants. Alors que la ZAC Terra Ostrea est censée répondre à une demande générationnelle et sociale variée, les tarifs prohibitifs laissent les Marseillanais dans une position difficile, exacerbant les tensions autour de la gestion municipale et des choix de développement urbain.
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Marseillan : Le marché de potiers 2024 célèbre l’art céramique les 15 et 16 juin
Le port de Marseillan accueille les 15 et 16 juin le marché de potiers 2024, un événement mettant en lumière le savoir-faire artisanal de 35 créateurs passionnés.
Du samedi 15 juin 2024 à partir de 09h30 au dimanche 16 juin 2024 jusqu’à 19h00, le port de Marseillan se transformera en un lieu de découverte artistique et de créativité artisanale. Le marché de potiers, désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de céramique, rassemblera 35 créateurs venus partager leur passion et leurs techniques de travail de la terre.
Les visiteurs pourront admirer une variété de techniques céramiques, allant de la porcelaine à la terre vernissée, en passant par le grès, le raku, la terre mêlée ou encore la sigillée. Chaque céramiste présentera des collections et œuvres d’art uniques, ainsi que des objets usuels ou décoratifs tels que des articles d’art de la table, des bijoux, des objets de décoration et des sculptures. De quoi trouver des idées cadeaux originales et uniques pour faire plaisir ou se faire plaisir.
Le marché ne se limite pas à une simple exposition. Il proposera également des démonstrations et des activités gratuites pour petits et grands, telles que l’initiation au modelage et au tournage, permettant aux visiteurs de s’immerger dans l’univers fascinant de la céramique. Une exposition de pièces uniques sur le thème « Entre Terre et Mer » sera accueillie à la maison Noilly Prat durant ces deux jours, offrant une perspective supplémentaire sur l’art céramique.
Les visiteurs auront également la possibilité de voter pour leur stand coup de cœur et ainsi tenter de gagner des bons d’achat à utiliser sur le marché. Cette balade autour de la poterie sera aussi l’occasion de profiter d’un moment agréable sur le port de Marseillan et de déguster les nombreuses spécialités locales.
Le marché de potiers 2024 promet d’être une expérience enrichissante et conviviale, célébrant l’artisanat céramique dans un cadre idyllique. Rendez-vous les 15 et 16 juin pour découvrir et partager la passion des céramistes sur le port de Marseillan.
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Marseillan
Marseillan : La justice annule un permis de construire dans la bande littorale des cent mètres
Un projet immobilier controversé annulé pour non-respect des règles de la bande littorale des cent mètres. Yves Michel continue d’étaler sa mauvaise gestion.
Le Tribunal Administratif de Montpellier (TAM) a annulé le projet immobilier d’un promoteur à Marseillan pour non-respect des règles de la bande littorale des cent mètres, ajoutant une nouvelle épine dans le flanc de la gestion municipale du maire Yves Michel.
En septembre 2022, le maire de Marseillan avait accordé à un promoteur immobilier, un permis pour la démolition d’une maison individuelle et la construction d’un immeuble de six logements, dont un logement social, sur une parcelle située chemin des Baigneurs à Marseillan.
Toutefois, des voisins immédiats ont rapidement contesté cette décision en justice, avançant que le projet entraînerait une perte de vue, augmenterait le trafic et compliquerait l’accès à leurs propriétés. Ils ont également soulevé des arguments juridiques, affirmant que le projet violait les règles de la bande littorale des cent mètres.
La loi littoral, en particulier l’article L. 121-16 du code de l’urbanisme, interdit les nouvelles constructions sur une bande de cent mètres à partir de la limite haute du rivage, sauf dans les espaces déjà urbanisés. Cette réglementation vise à protéger les espaces naturels côtiers et à limiter l’urbanisation non contrôlée.
La municipalité de Marseillan a défendu devant la justice la légalité de son permis de construire en affirmant que la parcelle en question était correctement classée en zone urbanisée selon le plan local d’urbanisme (PLU). Elle a également contesté l’intérêt à agir des voisins, soutenant que ceux-ci ne subiraient pas de nuisances significatives.
Après examen, le TAM a tranché en faveur des voisins. Il a estimé que le terrain de construction se situait effectivement dans la bande littorale des cent mètres et ne pouvait pas être considéré comme faisant partie d’un espace urbanisé. En conséquence, le tribunal a conclu que le projet de construction violait la loi littoral, rendant le permis de construire illégal. Il a ainsi annulé l’arrêté du maire de Marseillan et la décision implicite de rejet du recours gracieux des voisins.
Cette décision représente un nouvel échec pour la gestion du maire Yves Michel, déjà critiqué pour avoir conduit la commune à une situation financière précaire. Marseillan, qui détient le triste record de la ville la plus endettée du département de l’Hérault avec environ 40 millions d’euros de dettes, voit dans cette affaire une autre illustration des difficultés de gestion municipale.
Après ce nouveau revers, les marseillanais espèrent désormais une gestion municipale plus rigoureuse et respectueuse des lois à l’avenir, en attendant de tourner la page sur cette période trouble.
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Fabre de Roussac
20 juillet 2024 at 16 h 30 min
Ceci est mon droit de réponse . Ce qui me dégoûte le plus chez les soit disants journalistes ce sont les balivernes que vous pouvez raconter sans avoir pris la peine au préalable d appeler l intéressée ..Si vous pensez que vos électeurs vont croire les bêtises et mensonges que vous racontez c est bien vous avez de la chance mais je pense qu ils me poseront plutôt la question . Je pars pour raisons personnelles et je resterai proches de la municipalité et des Marseillanais en tant que citoyenne et conseillère départementale et je soutiens toujours notre Maire Yves Michel quoi que vous en disiez . Vos propos sont juste de la magouille politicienne sans intérêt .
Touzery
29 août 2024 at 15 h 18 min
Ah bon ????