Politique
Sète : Francois Commeinhes le promoteur doit rembourser la ville
Le maire de la ville de Sète François Commeinhes est aussi gérant de la société immobilière Loumi. Dans un rapport de la Chambre régionale des comptes, on apprend que sa société privée doit de l’argent à la société mixte de la mairie.
Les coups durs s’enchaînent pour François Commeinhes. En début de semaine, l’association Anticor annonçait faire un signalement concernant un détournement de fonds publics. Dans un rapport, publié début juin, la Chambre régionale des comptes d’Occitanie (CRC) a examiné la gestion de la société anonyme d’économie mixte locale d’équipement du littoral du bassin de Thau (SA ÉLIT) pour les années 2016 à 2019. Elle demande à Francois Commeinhes le promoteur de rembourser Francois Commeinhes le maire et président de la SA ÉLIT.
La SA ÉLIT est une société d’économie mixte (SEM), créée par la mairie de Sète afin de faciliter la construction de bâtiments, la viabilisation des terrains et la gestion les parkings de la ville. Une société mixte est une société à capital public et privé. Le Président du conseil d’administration de cette société n’est autre que le maire la ville, François Commeinhes. Dans le rapport de la CRC, on apprend que le maire de Sète est aussi gérant de la société privé immobilière Loumi, spécialisée dans la construction de bâtiments.
Un maire aux multiples casquettes
Ainsi, dans son rapport, la CRC d’Occitanie est revenue sur plusieurs points, tout en apportant des recommandations. Une recommandation soulevait un point plus important. La CRC d’Occitanie affirme : « Dans le cadre de la réalisation de la ZAC Est secteur Nord, la société à responsabilité limitée Loumi, société familiale patrimoniale du maire de Sète, a signé une convention de participation avec la SA ÉLIT portant sur une surface plancher de 4 904 m2 pour un montant de 784 640 €. Par trois avenants successifs, l’échelonnement du paiement de cette participation a été reportée, le dernier avenant en vigueur prévoyant un versement de 50 % au 31 décembre 2017, le solde étant versé à la déclaration d’achèvement des travaux. » La CRC demande ainsi de « facturer, auprès de la société à responsabilité limitée Loumi le solde de la participation due pour les aménagements de la zone d’aménagement concerté. »
Cela signifie que la société Loumi propriétaire du Pôle Thau Santé au 310 Avenue du Maréchal Juin à Sète, doit de l’argent à la SA ÉLIT (société de la mairie de la ville de Sète). C’est ainsi un drôle d’imbroglio avec un maire aux multiples casquettes. Dans une réponse à ce rapport, Christophe Clair, le très controversé directeur général de la SA ÉLIT affirmait que « lesdites recommandations sont en cours de mise en œuvre et seront suivies d’effets. »
Francois Commeinhes le promoteur a t-il remboursé, Francois Commeinhes le maire et président de la SA ÉLIT ?
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France
Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou
Après la chute historique du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi soir. Une allocution attendue qui pourrait définir l’avenir politique du pays et du président lui-même.
La chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale, a plongé la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies. Cette situation met également le président Emmanuel Macron sous une pression inédite, alors qu’il doit gérer à la fois une majorité relative fragilisée et des appels de l’opposition à sa démission.
Dans ce contexte tendu, l’annonce de l’Élysée d’une allocution présidentielle prévue à 20h jeudi suscite une attente considérable. Le chef de l’État, récemment rentré d’Arabie Saoudite, devra non seulement répondre à l’urgence politique créée par la chute de son Premier ministre, mais aussi rassurer un pays en quête de stabilité. Le silence persistant sur la nomination d’un successeur à Michel Barnier alimente les spéculations, renforçant l’importance de cette prise de parole.
Pour Emmanuel Macron, ce discours est une occasion cruciale de reprendre la main sur le récit politique. Il devra convaincre qu’il est encore en mesure de gouverner face à une Assemblée nationale frondeuse et une opinion publique de plus en plus critique. Ses opposants, notamment La France insoumise, ne manqueront pas de scruter chaque mot, prêts à amplifier la contestation si le message présidentiel ne répond pas aux attentes.
Alors que l’histoire de la Ve République n’a que rarement connu de telles impasses, l’intervention de 20h pourrait être déterminante pour définir non seulement les prochaines étapes institutionnelles, mais également l’avenir d’un mandat déjà marqué par des défis multiples. La France attend des réponses, et c’est désormais à Emmanuel Macron de les fournir.
Politique
Le gouvernement Barnier chute après la motion de censure
La coalition inédite entre la gauche et l’extrême droite a fait chuter le gouvernement Barnier, provoquant une crise politique majeure.
Après seulement trois mois à la tête du gouvernement, Michel Barnier a été contraint de quitter Matignon suite à une motion de censure votée par une alliance improbable entre le Nouveau Front populaire (NFP) et le Rassemblement National (RN). Ce vote, qui a recueilli 331 voix, marque une rupture dans la vie politique française, soulignant les tensions autour du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2025.
Michel Barnier, en tentant de passer en force sa version du texte via l’article 49.3 de la Constitution, s’est exposé à deux motions de censure : l’une du RN et l’autre du NFP. Malgré l’engagement initial du NFP de ne pas voter la motion du RN, la stratégie a évolué. Le RN a finalement soutenu la motion de la gauche, scellant ainsi le sort du gouvernement Barnier. Ce vote, nécessitant la majorité absolue des députés, a démontré une volonté claire de changement au sein de l’Assemblée.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a dénoncé cette alliance comme une « mélenchonisation » du RN, suggérant que les élus de la gauche radicale cherchent à créer un chaos économique pour forcer la démission du président. Cette critique met en lumière les tensions idéologiques et les stratégies politiques à l’œuvre dans cette crise.
Cet événement est sans précédent depuis 1962, lorsque Georges Pompidou fut renversé par l’Assemblée. À l’époque, le Général De Gaulle avait renommé Pompidou peu après sa démission. Aujourd’hui, Emmanuel Macron, en visite en Arabie Saoudite, est confronté à un choix similaire. Il pourrait reconduire Michel Barnier ou opter pour une nouvelle figure, avec l’urgence de rétablir un gouvernement avant sa rencontre avec Donald Trump à Paris ce week-end.
La gauche, majoritaire à l’Assemblée, réclame un Premier ministre issu de ses rangs, ajoutant une pression supplémentaire sur le choix du président. La situation actuelle illustre non seulement la volatilité de la politique française mais aussi la complexité des alliances et des stratégies dans un contexte de crise économique et sociale.
Politique
Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure
Le Premier ministre Michel Barnier a activé ce lundi l’article 49.3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale. Une initiative attendue mais risquée, face aux motions de censure annoncées par les Insoumis et le Rassemblement national.
En engageant la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, Michel Barnier a officialisé l’usage de l’article 49.3, un outil constitutionnel permettant d’adopter un texte sans vote parlementaire, sauf si une motion de censure est validée. Cette manœuvre, appliquée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, intervient après des discussions infructueuses avec les groupes de la majorité relative, incluant Les Républicains, Horizons, le MoDem et les députés macronistes.
Le recours au 49.3, bien que prévu, a immédiatement déclenché une riposte politique. Le groupe La France insoumise a confirmé le dépôt d’une motion de censure, rapidement suivi par une déclaration similaire du Rassemblement national. Malgré des concessions supplémentaires proposées par le Premier ministre, ces deux blocs d’opposition restent fermement décidés à s’opposer au gouvernement, chacun espérant fédérer une majorité critique.
La situation place Michel Barnier dans une position délicate. Une motion de censure adoptée entraînerait la chute immédiate de son gouvernement, un scénario jugé plausible au regard des alliances potentielles entre les oppositions. La dynamique actuelle souligne les fractures profondes au sein de l’hémicycle, où chaque camp joue une partie cruciale pour l’avenir de l’exécutif.
Alors que les regards se tournent vers les prochains jours, une incertitude plane sur l’équilibre des forces politiques. Si le gouvernement venait à tomber, cela marquerait une nouvelle étape dans l’instabilité institutionnelle que traverse la majorité. Une crise susceptible de redéfinir les rapports de pouvoir entre l’exécutif et un Parlement de plus en plus imprévisible.
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Le gouvernement Barnier chute après la motion de censure
Anonyme
9 juillet 2021 at 18 h 06 min
Même s’ il rembourse, ça ira dans sa poche. Pas dans celle des sétois.
Il va se rembourser soi-même. C’est de l autoremboursement …
gg
9 juillet 2021 at 18 h 08 min
Il va s’autorembourser.
recoulysubra
19 juillet 2021 at 19 h 10 min
Un pourri de plus… L’on comprend mieux la surabondance des constructions d’immeubles à Sète !