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Les Pays-Bas frappés par leur première tempête de neige en 10 ans, l’Europe grelotte

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Un front froid a traversé  dimanche le nord de l’Europe, couvrant les Pays-Bas et une partie de l’Allemagne de neige qui a perturbé le trafic ferroviaire, aérien et routier.

De l’autre côte de la mer du Nord, la Grande-Bretagne subissait elle aussi de fortes chutes de neige, amenées par la tempête nommée « Darcy » par les météorologues néerlandais, dont les vents atteignent 90 km/h.

Les habitants de villes néerlandaises et allemandes se sont précipités dehors pour faire de la luge et jouer dans la neige malgré les températures de -5°C.

L’agence météorologique néerlandaise KNMI a émis une rarissime alerte « code rouge » dimanche sur l’ensemble du pays, frappé par sa première tempête de neige en plus de 10 ans.

« C’est la première tempête de neige (aux Pays-Bas) depuis longtemps: la dernière (…) avait eu lieu en janvier 2010 », selon le site internet de prévisions météorologiques Weer.nl.

Le gouvernement néerlandais a fermé pour plusieurs jours tous les centres de dépistage du coronavirus en raison de la sévérité des conditions météo, alors que le pays s’attend à traverser 10 jours de températures négatives.

Des dizaines de vols ont été annulés ou retardés à l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, tandis que celui d’Eindhoven (sud) a été fermé. Tous les trains ont été annulés dans le pays, y compris ceux à destination de l’Allemagne.

Les trams ont été arrêtés dans la capitale Amsterdam, et un tram a déraillé à cause de la neige à La Haye, a constaté un journaliste de l’AFP.

La plupart des régions des Pays-Bas étaient recouvertes dimanche de 5 à 10 cm de neige, mais le manteau blanc atteignait 30 cm d’épaisseur par endroits, selon la chaîne de télévision publique NOS.

Plus de 80 voitures étaient sorties de la route après avoir glissé sur la neige, selon l’autorité néerlandaise des infrastructures, qui conseille aux automobilistes d’éviter de se déplacer.

Une photo tweetée par des autorités locales montrait un chasse-neige tombé dans un fossé.

Patinage sur glace

Les températures négatives ont aussi fait naître aux Pays-Bas l’espoir que les canaux gèlent, dans ce pays fondu de patinage sur glace.

Le Premier ministre Mark Rutte a annoncé que le patinage serait autorisé si les canaux gelaient pour la première fois depuis 2018, tout en rappelant aux Néerlandais la nécessité de respecter la distanciation sociale et d’essayer de ne pas se blesser pour ne pas encombrer des hôpitaux déjà surchargés.

Les espoirs de pouvoir organiser, pour la première fois depuis 1997, une course mythique de patinage de vitesse très appréciée aux Pays-Bas ont toutefois été refroidis, en raison des restrictions liées au coronavirus.

Cette épreuve de 200 kilomètres traversant 11 villes, l’Elfstedentocht, n’a pas eu lieu depuis plus de deux décennies en raison du changement climatique.

Tous les matchs de football de la première division néerlandaise prévus dimanche ont été annulés, ainsi qu’un match de la Bundesliga allemande.

En Allemagne, les chutes de neige ont causé des perturbations majeures de la circulation des trains en Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), la région la plus peuplée du pays (18 millions d’habitants), ainsi que du trafic ferroviaire au départ de Hambourg (nord).

La neige, d’une épaisseur atteignant par endroit 30 cm, a aussi causé d’importantes perturbations dans la circulation routière du pays. 222 accidents ont été dénombrés depuis samedi après-midi, a indiqué un porte-parole de la police à l’agence DPA.

Une partie d’une autoroute en Rhénanie du Nord-Westphalie a été fermée après s’être transformée en patinoire géante.

Jusqu’à 40 cm de neige étaient attendus dans certaines parties du nord de l’Allemagne durant la nuit de dimanche à lundi, selon le service météorologique DWD.

La Belgique, voisine des Pays-Bas, s’est recouverte d’une couche de neige légère mais s’attendait à une forte baisse des températures la semaine prochaine.

Au Royaume-Uni, les autorités ont émis une alerte météo orange pour le sud-est de l’Angleterre, en raison de possibles routes bloquées par la neige et de perturbations attendues des transports routier, ferroviaire et aérien.

La BBC, selon qui le Royaume-Uni « commence à voir le blanc de l’oeil » de la tempête, a indiqué que les centres de dépistage du Covid-19 de deux comtés de l’est de l’Angleterre ont dû fermer à cause de la météo.

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Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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