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Explosion à Bordeaux: une femme décédée, son compagnon toujours dans un état grave

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Une femme de 88 ans a été retrouvée morte samedi après-midi et son compagnon de 89 ans se trouvait toujours dans un état grave après l’effondrement « apocalyptique » selon un témoin, de leur immeuble du centre de Bordeaux soufflé samedi matin par une violente explosion, probablement due au gaz.

La préfecture de la Gironde a confirmé à l’AFP le décès de la victime activement recherchée depuis plusieurs heures par les pompiers, dans des conditions d’accès difficiles et dangereuses.

Les équipes de pompiers, guidées par leurs chiens, ont pu « localiser » peu avant 16h00 la dame de 88 ans qui ne présentait « pas de signe de vie », avait auparavant indiqué à la presse le lieutenant-colonel des pompiers de la Gironde Philippe Esselin, en précisant qu’elle n’a pu être extraite des amas de décombres à ce stade.

Une violente explosion – aux origines indéterminées mais qui pourrait être due au gaz – est survenue au matin dans un petit immeuble en pierre de taille du centre de Bordeaux.

Philippe, 50 ans, dont la fenêtre donne sur l’immeuble éventré, a raconté à l’AFP avoir « entendu un bruit assourdissant » de « fracas », mais qui ne ressemblait toutefois pas « une explosion » selon lui.

« J’ai ouvert la fenêtre et j’ai vu un spectacle apocalyptique : il y avait un homme en pyjama sur son lit, le regard hagard, le visage en sang qui appelait à l’aide. Il n’avait plus de toit sur la tête. Il est resté quelques minutes comme ça et il a perdu connaissance », a décrit le témoin.

Le bilan qui faisait état au départ de deux personnes disparues et de trois blessés a finalement évolué dans la matinée.

L’explosion entendue peu après 8H00 a littéralement soufflé ce bâtiment situé rue Borie, dans le quartier des Chartrons, qui comprend un parking automobile au rez-de-chaussée et deux étages partiellement habités.

Quelque 75 pompiers assistés de cinq équipes cynophiles et d’une unité de déblaiement et de consolidation, ont été dépêchés sur les lieux bouclés par un important périmètre de sécurité.

Sous l’effet du souffle, « les adresses adjacentes ont en partie été atteintes par l’explosion initiales avec des dégradations importantes », a précisé le lieutenant-colonel des pompiers.

Dans ce quartier central de petits immeubles anciens, plusieurs vitrines de commerce ont volé en éclat et des centaines de tuiles émiettées parsemaient la rue.

« Un grand boum »

Onze personnes, choquées, ont été évacuées des immeubles voisins et seront relogées par des proches ou se verront proposer des « solutions de relogement », selon le maire écologiste Pierre Hurmic.

Devant le centre d’accueil improvisé dans un bureau de poste, Lucie Perrouault, 21 ans, apprentie, qui se trouvait avec son petit ami au 64, juste à côté, a raconté: « Le verre de notre fenêtre a été soufflé sur nous, on a marché sur du verre et mon copain a été blessé. On est tous sortis dans la rue, les pompiers étaient là cinq minutes après l’explosion. La rue a été évacuée ».

Mael, 38 ans, qui n’a pas été blessé, vit aussi au 64: « Je dormais et j’ai entendu un grand boum. Ma baie vitrée a explosé. Sur ma terrasse il y avait des débris de tuiles et le plafond de ma salle de bains est tombé. Je suis sorti et j’ai vu qu’un appartement avait été soufflé ».

Les premières constatations suggèrent une explosion d’origine accidentelle due au gaz, qui a été coupé dans le secteur, selon les secours et la préfecture.

D’après l’opérateur Regaz, l’immeuble sinistré n’était « plus raccordé au gaz depuis avril 2013 », mais sur place « des bouteilles de gaz ont été sorties » par les pompiers.

« On aurait pu avoir une catastrophe beaucoup plus grave dans un quartier dense comme les Chartrons où les rues sont très étroites », a souligné Delphine Balsa, la directrice de cabinet de la préfète.

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.

Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.

Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.

Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d'instruction

Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.

Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.

« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.

La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».

Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.

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Mort de Thomas: à l’heure du recueillement, Elisabeth Borne appelle « à la retenue »

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Mort de Thomas: à l'heure du recueillement, Elisabeth Borne appelle "à la retenue"

Beaucoup d’émotions en début d’après-midi à Crépol où des milliers de personnes se sont rassemblées pour une marche blanche en mémoire de Thomas, décédé samedi.

La ville de Romans-sur-Isère a rendu ce mercredi un hommage poignant à Thomas, un lycéen de 16 ans décédé tragiquement. Thomas a perdu la vie suite à des blessures subies en marge d’un bal de village dans la Drôme, un acte de violence que la Première Ministre Elisabeth Borne a fermement condamné comme « inacceptable ».

La marche blanche, débutée devant le lycée du Dauphiné où Thomas étudiait, a vu une affluence massive de plusieurs milliers de personnes. Elles se sont rassemblées derrière des banderoles proclamant « Thomas, on t’aime » et « Justice pour Thomas », dans un silence poignant.

Un groupe de jeunes du club de rugby du RC Romans Péage, vêtus de maillots bleus avec l’inscription « Thomas repose en paix », ont marché en mémoire de leur jeune capitaine. Une haie d’honneur a été formée devant le stade, où le défilé a pris fin.

Un des organisateurs a rendu hommage à l’adolescent, saluant la présence massive comme témoignage de l’impact de Thomas sur ceux qu’il rencontrait. Un lâcher de ballons, suivi d’une minute d’applaudissements et d’un moment de recueillement, a marqué ce moment de mémoire collective.

La foule, estimée à environ 6.000 personnes par les gendarmes, était majoritairement vêtue de blanc, certains portant des T-shirts ornés du portrait du jeune Thomas. Des citoyens, comme Frédéric Robert, sont venus soutenir la famille de Thomas, appelant à la justice et au soutien.

Dans le contexte de ce drame, alors que certains politiques associent insécurité et immigration, la marche a été définie comme apolitique, par respect pour la famille endeuillée. La Première Ministre a souligné devant le Sénat la nécessité de la retenue et de la décence, refusant d’exploiter ce drame pour alimenter les peurs.

La mère de Thomas, qui se préparait à célébrer son 17ème anniversaire, avait souhaité un hommage paisible et digne pour son fils. Thomas, décrit comme un jeune homme plein de vie et apprécié de ses amis, incarnait l’esprit sportif, refusant la violence sur le terrain de rugby.

Les circonstances tragiques du décès de Thomas, en route pour l’hôpital après une violente altercation lors du bal de Crépol, ont également laissé huit autres blessés.

L’enquête sur ces violences, qualifiées de graves et inacceptables par la Première ministre, se poursuit activement. Neuf suspects ont été interpellés, dont le principal suspect, âgé de 20 ans, identifié comme l’auteur du coup de couteau mortel. Le procureur de Valence a précisé des détails importants concernant le suspect et l’avancée de l’enquête.

Romans-sur-Isère, en deuil, se recueille et cherche à panser ses plaies, unissant ses habitants dans la douleur et l’espoir de justice pour Thomas.

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