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Covid-19: la campagne de vaccination française est lancée

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La campagne de vaccination française contre le Covid-19 a été lancée symboliquement dimanche dans deux structures hospitalières pour personnes âgées à Sevran, en Seine-Saint-Denis, puis Dijon, où des résidents et soignants ont reçu les premières doses du vaccin.

Emmanuel Macron a salué le début de la campagne, qui a eu lieu simultanément dans la plupart des pays de l’Union européenne.

« Nous avons une nouvelle arme contre le virus: le vaccin. Tenir ensemble, encore », a écrit le chef de l’Etat dans une série de tweets.

Il a rappelé que le vaccin était gratuit et non obligatoire et qu’au « pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider », alors qu’une majorité de Français (56%) n’envisagent pas de se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage BVA publié dimanche par le JDD et réalisé du 11 au 14 décembre.

« Je suis émue », a déclaré la première vaccinée, Mauricette, une ancienne aide ménagère de 78 ans, qui a reçu le vaccin en fin de matinée au sein de l’unité de soins de longue durée de l’hôpital René-Muret de Sevran, établissement de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).

« Je suis prête pour l’épreuve! », avait-elle lancé avant l’injection du Comirnaty développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech, « premier à ARN messager mis sur le marché dans le monde pour l’être humain », selon le ministère de la Santé.

Souriante, Mauricette a été applaudie par le personnel hospitalier présent.

C’est ensuite un médecin cardiologue de 65 ans intervenant dans cet établissement, le Dr Jean-Jacques Monsuez, qui a été vacciné.

A Dijon, en début d’après-midi, c’est Alain, 92 ans, résident de l’Ehpad de Champmaillot, qui s’est vu injecter une première dose du vaccin sous l’objectif des caméras et des photographes, suivi du Pr Pierre Jouanny, gériatre, pour finir par Daniel, 80 ans, ancien chauffeur routier.

Des consultations préalables des futurs vaccinés avaient eu lieu samedi et dimanche matin, notamment pour recueillir leur consentement. Les personnes éligibles avaient la possibilité « jusqu’au dernier moment » de renoncer à la vaccination, a précisé Nadiège Baille, directrice générale du CHU de Dijon, dont dépend ce centre gériatrique.

Le gouvernement s’est fixé d’ici fin février l’objectif d’un million de vaccinés parmi les plus âgés et les plus vulnérables, particuliers et soignants, dans les 7.000 Ehpad et autres établissements assimilés.

Le vaccin, acheminé samedi dans l’Hexagone sous bonne escorte, était particulièrement attendu en France, où l’épidémie a tué plus de 62.500 personnes et où le virus circule activement. La présence de son variant britannique, possiblement plus contagieux, a été confirmée vendredi chez un patient.

« Protéger les plus fragiles »

« Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser flamber l’épidémie à nouveau », a prévenu dans le Journal du dimanche le ministre de la Santé, Olivier Véran. Interrogé sur l’éventualité d’un troisième confinement, il s’est dit prêt à prendre « les mesures nécessaires, si la situation devait s’aggraver ».

« Ce vaccin protège 95 % des individus contre les cas de forme grave et va sauver beaucoup de vies », a estimé le ministre, satisfait de pouvoir « commencer à protéger les plus fragiles d’entre nous ».

Après les structures pour personnes âgées, la vaccination sera proposée à « tous les retraités de plus de 65 ans » jusqu’au printemps, puis au reste de la population âgée de 16 ans et plus.

Le gouvernement espère avoir vacciné « 15 millions de personnes à l’horizon de cet été », a précisé Matignon samedi, une échéance légèrement retardée par rapport à ce qui avait été envisagé.

Variant à plusieurs inconnues

La vaccination sera-t-elle seulement opérante face aux nouvelles souches du coronavirus ? Tout laisse à « penser que les vaccins (existants) sont efficaces sur ces mutants », a tenu à rassurer samedi la Direction générale de la santé (DGS).

La question se pose avec d’autant plus d’acuité que les autorités françaises ont eu la confirmation, au soir de Noël, de ce qu’elles craignaient depuis plusieurs jours: la présence du variant britannique du virus sur leur territoire, à Tours.

Des contaminations similaires ont été signalées en Allemagne, au Liban, au Danemark, mais aussi en Italie, Suède, Espagne, au Japon et au Canada.

Selon plusieurs études présentées au Royaume-Uni, le nouveau variant est plus contagieux que la souche d’origine. L’une d’elles estime que cette contagiosité est supérieure de « 50% à 74% » et que cela pourrait avoir des conséquences sur le nombre de décès et d’hospitalisations liées au Covid-19. Mais rien ne démontre à ce stade que cette variante entraîne des formes plus graves.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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