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Sports – F1: Bottas en pole position en Turquie devant Verstappen, Hamilton 11e

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Valtteri Bottas (Mercedes) partira en pole position du Grand Prix de Turquie dimanche devant Max Verstappen (Red Bull), deuxième du championnat du monde de F1, alors que le leader actuel, Lewis Hamilton (Mercedes), s’élancera de la 11e place sur la grille.

Lors des qualifications samedi, c’est pourtant Hamilton qui a réalisé le meilleur temps, record du circuit de l’Istanbul Park, sur une piste détrempée. Mais le Britannique sera pénalisé de dix places sur la grille de départ, à cause d’un changement de moteur vendredi au-delà du quota autorisé par saison.

Pour le moment, deux points seulement séparent le Britannique Hamilton du Néerlandais Verstappen avant la 16e manche sur 22 et c’est bien leur duel qui sera au premier plan, même si Bottas a une chance de gagner le 10e Grand Prix de sa carrière.

« Je n’ai pas encore gagné cette année donc c’est une énorme motivation », a déclaré le Finlandais, qui quittera Mercedes pour Alfa Romeo en fin de saison et aura forcément beaucoup moins de chances de victoire.

Pour les statistiques, Bottas a signé sa 18e pole position, même s’il n’a pas été le plus rapide samedi. Un point du règlement qui a surpris les pilotes eux-mêmes en conférence de presse.

Stratégie « super offensive » pour Hamilton

« J’ai la pole quand même non ? Non… mince », a réagi Hamilton, alors que Bottas reconnaissait que ce n’était « pas juste ».

« Je sais pas, j’ai eu la pole… je ne pense pas que la pénalité devrait avoir un effet sur cela, mais je m’en fiche un peu pour être honnête », a précisé Hamilton, qui compte déjà 101 pole positions.

Dimanche, Hamilton pourra en tout cas compter sur Bottas pour, une fois encore, jouer son rôle d’équipier modèle en étant le premier rempart à Verstappen et en le privant de points précieux sur la route du titre.

Surtout que « démarrer deuxième n’est pas une bonne position car, sur la trajectoire intérieure, il n’y a pas d’adhérence » en plongeant vers le premier virage, a regretté le Néerlandais.

S’il a applaudi de « bonnes améliorations » concernant les réglages de sa monoplace après des difficultés vendredi, Verstappen ne pense pas pouvoir battre Mercedes dimanche : « on va tenter de les suivre déjà ».

Tenter de suivre Bottas… tout en gardant un œil dans le rétro. Car Hamilton, en partant de la meilleure place possible malgré sa pénalité et compte tenu de son rythme impressionnant, peut revenir et jouer une 101e victoire : « c’est l’objectif », a-t-il reconnu, indiquant que la stratégie sera « super offensive ».

En Russie il y a deux semaines, Verstappen avait réussi une remontée plus importante encore. Parti de la 20e et dernière place à cause d’une pénalité similaire, le Néerlandais avait fini 2e derrière son rival.

Et l’an dernier ici-même en Turquie, lors d’un week-end également pluvieux, Hamilton n’était parti que 6e avant de s’imposer pour remporter son 7e titre mondial, égalant le record de Michael Schumacher.

Selon les conditions (même si la pluie est peu probable) et les faits de course, des outsiders pourraient aussi se mêler à la victoire, comme c’est arrivé plusieurs fois ces deniers mois. La deuxième ligne sera 100% francophone avec le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le Français Pierre Gasly (AlphaTauri).

Le vétéran espagnol Fernando Alonso (Alpine) suivra à la 5e place, accompagné de Sergio Pérez (Red Bull). L’autre Français Esteban Ocon (Alpine) partira 12e.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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