Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Russie: Evgueni Prigojine est mort dans le crash d’un avion privé

Article

le

Russie: Evgueni Prigojine est mort dans le crash d'un avion privé

Un avion privé s’écrase dans la région de Tver, aucune victime ne survit, le patron du groupe paramilitaire Wagner parmi les passagers.

Un avion privé transportant dix personnes s’est écrasé dans la région de Tver en Russie, lors d’un vol reliant Moscou à Saint-Pétersbourg. Les autorités de secours ont confirmé qu’il n’y avait aucun survivant. Parmi les passagers, Evgueni Prigojine, le dirigeant du groupe Wagner, et son bras droit Dmitri Outkine, ont été identifiés par l’Agence du transport aérien russe.

Selon les informations fournies par l’agence de l’aviation civile russe, Evgueni Prigojine se trouvait à bord de l’avion reliant Moscou à Saint-Pétersbourg qui s’est écrasé dans la région de Tver, à moins de 200 kilomètres de la capitale. Aucune des personnes à bord n’a survécu à l’accident tragique.

Le ministère russe des Situations d’urgence a rapporté via Telegram : « Il y avait 10 personnes à bord, dont trois membres d’équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées. » L’accident a eu lieu à proximité du village de Kujenkino, au nord-ouest de Moscou. Parmi les victimes, Dmitri Outkine, cofondateur du groupe Wagner, a également été recensé.

Des images non authentifiées de l’épave de l’avion en proie aux flammes ont rapidement circulé sur plusieurs canaux Telegram. Lors d’une déclaration en soirée, le gouverneur Vladimir Rogov, en poste dans la région de Zaporijjia, a annoncé la mort d’Evgueni Prigojine et de Dmitri Outkine, déclarant : « Je viens de discuter avec d’éminents musiciens (surnom des combattants de Wagner, ndlr). Ils confirment la disparition d’Evgueni Prigojine et de Dmitri Outkine. Ils sont désormais au royaume des cieux. »

Evgueni Prigojine, à la tête du groupe paramilitaire Wagner, actif dans divers pays africains et engagé dans le conflit en Ukraine depuis février 2022, s’était récemment opposé à l’état-major russe et au ministre de la Défense, Sergueï Choïgou. En juin, il avait mené une mutinerie avec ses partisans, prenant brièvement la direction de Moscou. Cette rébellion avait toutefois pris fin après quelques heures, le 24 juin.

Lundi 21 août, Evgueni Prigojine était apparu dans une vidéo diffusée par des groupes affiliés à Wagner, affirmant œuvrer pour agrandir le rayonnement de la Russie en Afrique et dans le monde.

L’opposition ukrainienne voit dans cette tragédie un message politique. « Un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024 », a déclaré Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne, sur Twitter/X. Le président américain Joe Biden a également exprimé son opinion, déclarant que « peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose ».

La disparition d’Evgueni Prigojine ne suscite guère de surprise en Ukraine, où le chef du renseignement avait déjà annoncé que sa tête était mise à prix par les services secrets russes suite à sa rébellion contre le Kremlin. En Biélorussie, l’opposante Svetlana Tokhanovskaïa a qualifié Prigojine de « criminel » et espère que sa mort pourrait démanteler la présence du groupe Wagner dans son pays.

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Article

le

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

Lire Plus

Europe

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Article

le

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

Lire Plus

Europe

Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

Article

le

Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

Lire Plus

Les + Lus