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Société

Le Conseil d’État veut l’instauration de l’obligation du contrôle technique des deux-roues dans les deux mois

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Le Conseil d’État veut l’instauration de l’obligation du contrôle technique des deux-roues dans les deux mois

Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a assuré que le gouvernement appliquerait « bien entendu la décision du Conseil d’Etat », et qu’il préciserait « dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique ».

Le Conseil d’Etat a donné au gouvernement deux mois, à partir du jeudi 1er juin, pour prendre l’arrêté mettant en place le contrôle technique pour les deux-roues motorisés, conformément à une disposition imposée au niveau européen mais jamais mise en pratique par la France. Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a immédiatement réagi, affirmant dans un communiqué que le gouvernement appliquerait « bien entendu la décision du Conseil d’Etat » et que lui-même préciserait « dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique ».

A ce stade, la date exacte à laquelle les motos et scooters seront soumis au contrôle technique en France n’est pas connue. La plus haute juridiction administrative, saisie en référé par plusieurs associations luttant pour la qualité de l’air et la sécurité routière, enjoint au gouvernement de « prendre l’arrêté d’application du décret du 9 août 2021 relatif à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur dans un délai de deux mois à compter de la notification de la présente décision ».

En juillet 2022, le gouvernement avait abrogé le décret du 9 août 2021 qui introduisait l’obligation d’effectuer un contrôle technique sur les deux-roues de plus de 125 cm3, à partir du début de l’année 2023. Fin octobre, le Conseil d’Etat avait annoncé réinstaurer le contrôle technique des deux-roues. « La décision prise par le gouvernement le 25 juillet dernier, de revenir sur l’application du contrôle technique aux ‘deux-roues’ (…) est illégale », avait estimé la plus haute juridiction administrative dans un communiqué. Quelques semaines plus tard, des centaines de motards avaient défilé dans plusieurs villes de France – notamment Lille, Nantes, Toulouse ou Rennes – pour exprimer leur opposition à l’instauration de ce contrôle technique.

Jeudi, les associations requérantes, dont Respire et Ras Le Scoot, ont salué la décision du Conseil d’Etat, rappelant qu’elles se battaient « depuis deux ans pour faire respecter le droit européen ». La Commission européenne avait imposé dès 2014 un contrôle technique dans tous les pays de l’Union européenne, souhaitant sa mise en œuvre dès janvier 2022 pour les deux-roues de plus de 125 cm3.

Céline Aubrun, coordinatrice du bureau national de la Fédération française des motards en colère (FFMC) a, elle, jugé « compliqué » de l’appliquer dans un délai aussi court. « Comme les centres de contrôle technique n’étaient pas forcément prêts, ça va être mis en place à la va-vite, on s’inquiète d’une mise en œuvre aussi rapide ».

France

BFM-TV et RMC vendus à l’armateur Rodolphe Saadé

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BFM-TV et RMC vendus à l’armateur Rodolphe Saadé

L’armateur dirigé par Rodolphe Saadé devient le propriétaire de la filiale médias d’Altice, ouvrant un nouveau chapitre dans le paysage médiatique français.

Le groupe CMA CGM, sous la houlette du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé, a confirmé aujourd’hui l’acquisition de 100% du capital d’Altice Media, une filiale de Altice France. Cette acquisition, d’un montant de 1,55 milliard d’euros, inclut des actifs majeurs tels que BFMTV, BFM Business, BFM Régions, BFM Radio, RMC, RMC Story, RMC Découverte, RMC Sport, et BFM Play.

L’annonce de cette transaction a été faite officiellement aux salariés. Après des spéculations persistantes, la confirmation de cette acquisition marque un tournant majeur dans le paysage médiatique français.

Dans un communiqué, le groupe CMA CGM a déclaré avoir signé une promesse d’achat avec Altice France, prévoyant ainsi l’acquisition de la totalité du capital d’Altice Media. La finalisation de cette transaction est prévue pour cet été.

Patrick Drahi, propriétaire d’Altice, a exprimé sa confiance envers Rodolphe Saadé, soulignant leurs relations étroites et amicales depuis de nombreuses années. Drahi a également affirmé sa conviction quant à la capacité de Saadé, sa famille, et de CMA CGM à investir et développer Altice Media.

Arthur Dreyfus, président-directeur général du groupe Altice, a salué cette opportunité comme la possibilité d’écrire une nouvelle page pour le groupe. Il a souligné l’objectif de CMA CGM de poursuivre le développement d’Altice Media tout en maintenant l’engagement envers le pluralisme et l’indépendance éditoriale.

Cette acquisition laisse Patrick Drahi avec les autres activités du groupe, notamment l’opérateur SFR ainsi que d’autres entreprises dans le secteur des technologies et des télécommunications. BFMTV, en tant que chaîne d’information en continu de premier plan en France, conserve ainsi sa position dans le paysage audiovisuel français, tandis que CMA CGM entre dans une nouvelle ère avec cette incursion dans les médias.

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Économie

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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France

Devant les députés, Hanouna dénonce un « acharnement » contre ses émissions

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Devant les députés, Hanouna dénonce un "acharnement" contre ses émissions

Contesté mais déterminé, l’animateur Cyril Hanouna défend la « télé populaire » lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire.

Ce jeudi , Cyril Hanouna, l’animateur controversé de « Touche pas à mon poste » (TPMP) sur C8, a fait face aux députés lors d’une audition particulièrement attendue par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT. Défendant ardemment son émission et son style, Hanouna a dénoncé ce qu’il perçoit comme un « acharnement » contre ses productions, affirmant que les controverses ne représentent qu’une infime partie de son temps d’antenne.

« Je suis confronté à un vrai acharnement sur mes émissions. Je le sais. Je dérange », a déclaré Hanouna, soulignant le sentiment de persécution qui entoure ses projets télévisuels. Il a également suggéré l’existence d’un lobby visant à l’évincer du paysage audiovisuel français.

Pendant son audition, Hanouna a mis en avant le fait que les incidents pour lesquels il était convoqué ne représentent qu’une fraction minime de son temps d’antenne, soit « 0,1% ». Malgré quelques regrets quant à certains événements, il a défendu le bilan global de son émission, soulignant les milliers d’heures de diffusion sans incident.

Revêtant une tenue sobre, loin de son habituelle exubérance, Hanouna a exprimé sa volonté de répondre aux questions des députés de manière constructive. « Je ne viens pas ici pour un procès, mais pour un débat ouvert », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il considérait cette audition comme une occasion de clarifier son travail quotidien.

Cependant, Hanouna n’a pas éludé les critiques. Il a notamment évoqué l’incident survenu en novembre 2022 où il avait insulté en direct le député LFI Louis Boyard, ce qui avait entraîné une amende record pour la chaîne C8. Hanouna a regretté ses propos, tout en expliquant qu’il se sentait trahi par Boyard, ancien chroniqueur de son émission.

En dépit de ces controverses, Hanouna a réaffirmé son engagement en faveur d’une télévision populaire et inclusive. Il a souligné sa volonté de donner la parole à tous, tout en niant toute affiliation politique. Il a également contesté les accusations selon lesquelles sa chaîne véhiculerait des opinions d’extrême droite.

Loin de se dérober, Hanouna a même annoncé une émission spéciale de débriefing intégral après son audition, dans le but de prolonger le débat engagé devant les députés.

Cette audition marque une étape importante dans la carrière médiatique de Hanouna, illustrant les défis auxquels sont confrontés les animateurs télévisés populaires dans un paysage médiatique en constante évolution.

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