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Euro: l’Italie arrache son quart au bout de la nuit, le Danemark épate

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L’Italie, forte d’une série d’invincibilité record, est venue à bout de l’Autriche en prolongation (2-1 a.p.) samedi en huitième de finale de l’Euro, arrachant son billet pour les quarts au même titre que l’épatant Danemark, qui a écoeuré le pays de Galles (4-0).

La phase à élimination directe ne fait que commencer mais la dramaturgie de ces matches couperets opère déjà: il a fallu de longues minutes de tension au stade de Wembley, à Londres, pour voir les Italiens trouver enfin la faille de la muraille autrichienne par Chiesa (95e) puis Matteo Pessina (105e), malgré la réduction du score de Sasa Kalajdzic (114e).

Et à Amsterdam, il a suffi de deux coups de patte du Danois Kasper Dolberg (27e, 48e), habituel remplaçant projeté dans la lumière, pour propulser en quart de finale le Danemark, porté par un supplément d’âme depuis l’immense frayeur de l’arrêt cardiaque de son milieu Christian Eriksen en plein match.

Bref, le décor des huitièmes est planté avant la suite du programme, avec notamment un choc à Séville dimanche soir (21h00) entre la Belgique de Romelu Lukaku et le Portugal de Cristiano Ronaldo, dont le vainqueur défiera l’Italie en quarts à Munich.

Le Danemark ira lui à Bakou affronter soit les Pays-Bas, soit la République tchèque, qui s’affrontent dimanche (18h00) à Budapest.

A Wembley, l’Italie a été longtemps muselée par l’accrocheuse défense autrichienne: pourtant séduisante en phase de poules, la « Nazionale » a peiné à avoir le réalisme de certaines de ses glorieuses devancières, comme lorsque la frappe soudaine de Ciro Immobile s’est écrasée sur le poteau (32e).

Invincible Italie

Décomplexée au fil du match, l’Autriche aurait même pu ouvrir le score si la tête de Marko Arnautovic (65e), entrée avec l’aide de la transversale, n’avait pas été annulée pour hors-jeu après consultation de l’arbitrage vidéo (VAR).

Et dans une fin de rencontre crispante, on a vu émerger l’Italie, persévérante et victorieuse.

C’est d’abord Chiesa, fils de l’ancien international Enrico Chiesa, qui a délivré la « Nazionale » d’un enchaînement splendide: contrôle de la tête, crochet et frappe en force (95e). Pessina a ensuite expédié les Azzurri vers les quarts (105e).

Cette victoire au forceps confirme la capacité du sélectionneur Roberto Mancini à ramener au plus haut niveau une sélection effondrée après sa non qualification pour le Mondial-2018. Et au passage, sa « Nazionale » a effacé le record d’invincibilité de l’Italie qui remontait à plus de 80 ans, avec un 31e match consécutif sans défaite.

Persévérant et victorieux, le Danemark l’est aussi: même en ayant perdu dès son premier match du tournoi son maître à jouer Eriksen, finalement hospitalisé, opéré et tiré d’affaire, la sélection scandinave a étrillé le pays de Galles avec une belle énergie samedi.

Et comme en 1992, lors de son sacre inattendu à l’Euro, l’équipe danoise s’avance dans cet Euro entourée d’une vague de sympathie.

A la Johan-Cruyff Arena, antre de son ancien club de l’Ajax Amsterdam, le Danois Kasper Dolberg a marqué d’une frappe enroulée dans le petit filet opposé (27e), puis d’un tir en force sur un ballon mal dégagé (48e).

Sponsors aux couleurs arc-en-ciel

Joakim Maehle a alourdi le score en fin de rencontre (88e), avant d’être victime d’une vilaine faute de Harry Wilson, frustré et exclu sur l’occasion (90e). Et Martin Braithwaite a clos la marque (90e+6), éliminant Gareth Bale et ses partenaires, demi-finalistes en 2016.

Bref, ces premiers matches couperets du tournoi ont donné le ton de la phase à élimination directe, en attendant les autres affiches des huitièmes, dont France-Suisse lundi soir à Bucarest et surtout un classique européen entre Angleterre et Allemagne mardi à Londres.

En parallèle de ces affiches sportives, l’Euro reste dominé par plusieurs polémiques, comme le « Rainbowgate », né du refus de l’UEFA d’autoriser l’illumination du stade de Munich aux couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT, alors que la mairie souhaitait protester contre une loi hongroise jugée homophobe.

Plusieurs sponsors de l’UEFA ont rebondi samedi sur cette controverse en affichant sur les panneaux lumineux en bord de pelouse des slogans et logos modifiés aux couleurs arc-en-ciel, prenant le contre-pied de l’instance européenne.

Enfin, il y a toujours l’ombre inquiétante du coronavirus: Saint-Pétersbourg a enregistré samedi 107 décès dus au Covid-19, soit le bilan quotidien le plus élevé en Russie depuis le début de la pandémie.

Inquiétant alors que la deuxième ville de Russie doit accueillir un septième et dernier match de l’Euro, un quart de finale vendredi opposant le vainqueur de France-Suisse à celui de Croatie-Espagne.

Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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