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Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation

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Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
©VilledeSète

Le maire de Sète, François Commeinhes, subit un nouveau revers judiciaire. Alors que l’étau se resserre autour de sa carrière politique, les Sétois attendent avec impatience la fin d’une saga judiciaire qui dure depuis trop longtemps.

Le destin politique de François Commeinhes, maire de Sète et président de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), semble vaciller. Condamné le 9 octobre 2023 à cinq ans d’inéligibilité, avec interdiction d’exercer ses fonctions de maire et de président de l’agglomération, il avait fait appel de cette décision devant la Cour de Cassation. Cependant, la date de jugement tarde à venir, mais la stratégie de ses conseillers pour retarder l’échéance judiciaire semble atteindre ses limites. Dans une dernière tentative pour gagner du temps, les avocats de François Commeinhes ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), un dispositif permettant de contester une loi en affirmant qu’elle porte atteinte à un droit garanti par la Constitution. Le Conseil constitutionnel a toutefois tranché, la loi en question est conforme à la Constitution, écartant ainsi cet argument.

Ce premier revers dans son recours en Cassation ouvre enfin la voie à une prochaine audience, qui devrait maintenant être fixée rapidement. Pascal Bougy, avocat général connu pour son rôle dans l’affaire des emplois fictifs des époux Fillon, sera chargé de représenter le ministère public dans cette affaire. Autant dire que le maire affairiste de Sète aura fort à faire.

Cette audience devant la Cour de Cassation, qui n’examine pas les faits mais vérifie si les tribunaux ont correctement appliqué le droit et respecté les règles de procédure, marque une nouvelle étape dans le parcours judiciaire déjà bien chargé de François Commeinhes. Actuellement, trois enquêtes restent en cours. La première concerne le fichage des manifestants du Collectif Bancs Publics. La seconde porte sur des propos insultants visant ces mêmes manifestants, allant jusqu’à suggérer leur extermination. Enfin, la plus grave des accusations implique un probable détournement de fonds publics lié à la gestion des déchets, dans lequel sa clinique privée est directement mise en cause. Les pratiques de sous-pesage des balles de déchets, révélées par un ancien directeur des services via un enregistrement audio publié par notre rédaction, impliquent non seulement François Commeinhes, mais également son fils Mathieu, directeur général de la Clinique Saint-Thérèse de Sète.

Par ailleurs, le maire de Sète attend également un autre jugement devant la Cour d’appel de Montpellier qui tarde à venir. Ce jugement en appel concerne une condamnation prononcée le vendredi 3 décembre 2021, 10 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 8 000 euros. Cette affaire impliquait un autre membre de sa famille, Julien Commeinhes, fils de Philippe Commeinhes, frère de François Commeinhes. Elle porte sur des faits d’atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics.

Autre coup dur pour François Commeinhes, son ami de toujours, Yves Michel, maire de Marseillan et vice-président de la SAM à ses côtés, a également été condamné en décembre dernier à 15 mois de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité et une amende de 10 000 euros, dont 5 000 avec sursis. Cette situation soulève de sérieuses questions sur la gouvernance de l’agglomération. Comment un territoire de plus de 120 000 habitants peut-il être dirigé par des responsables politiques condamnés ? Ces revers judiciaires fragilisent la SAM et suscitent des interrogations légitimes sur la capacité de ses dirigeants à mener à bien leurs missions. L’accumulation de ces affaires ne fait qu’exacerber les doutes des citoyens quant à l’intégrité et la stabilité de leurs institutions locales.

Malgré un contexte judiciaire désastreux, François Commeinhes continue de rassurer ses soutiens en interne, affirmant qu’il échappera à une condamnation en Cassation et qu’il pourra se représenter aux municipales de mars 2026. Toutefois, cette perspective semble de plus en plus improbable au vu des nombreuses affaires en cours et des jugements rendus à son encontre. Selon nos informations, les ambitions grandissent parmi les élus de sa majorité, laissant présager une lutte de succession féroce pour la ville. Mais quelle sera leur crédibilité si la Cour de Cassation écarte un système de pouvoir auquel ils ont participé et validé en votant toutes les délibérations ? Aucune.

Alors que l’épilogue judiciaire approche, les Sétois espèrent enfin tourner la page d’une ère marquée par les scandales et le clientélisme. Leur aspiration est claire, retrouver une gouvernance exemplaire et reconstruire la confiance dans leurs institutions locales. La décision de la Cour de cassation, qui devrait arriver avant mars 2025, pourrait bien être le point de départ d’un nouveau chapitre pour Sète, libérée des ombres du passé.

À LIRE AUSSI > Sète Agglopôle : graves accusations et dénonciation de fraude par un ex-chef de service

2 Commentaires

1 Commentaire

  1. Pierre de Sète

    13 janvier 2025 at 23 h 29 min

    Bonsoir Le Singulier,
    Content de vous voir enfin de retour sur l’actualité locale et de constater que vous avez toujours d’aussi bonne sources + le courage de les diffuser.
    Continuez

    • Le Singulier

      15 janvier 2025 at 9 h 33 min

      Bonjour, merci infiniment pour votre message et votre fidélité. Vos encouragements nous motivent à continuer à vous informer avec rigueur et authenticité. Avec toute notre gratitude, L’équipe du Singulier.

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Sète : Les expropriations forcées de la SA ELIT, une spirale infernale pour les propriétaires

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Les expropriations forcées à Sète de la SA ELIT, une spirale infernale pour les propriétaires
©saélit

L’expropriation au nom de la modernité. À Sète, les projets de la SA ELIT laissent des propriétaires dépossédés, souvent mal indemnisés et confrontés à des batailles judiciaires sans fin.

En apparence anodines, les procédures d’expropriation menées par la Société d’Équipement du Littoral de Thau (SA ELIT) à Sète prennent des airs de rouleau compresseur administratif. Derrière l’écran d’un développement urbain harmonieux, une réalité plus sombre émerge, celle d’expropriés laissés pour compte, ballotés entre décisions judiciaires et indemnités souvent jugées dérisoires.

Depuis plusieurs années, la SA ELIT orchestre à Sète des projets d’aménagement urbain d’envergure. Parmi eux, la fameuse Zone d’Aménagement de l’Entrée Est, présentée comme une vitrine de modernité. Mais pour ériger ces nouveaux quartiers, il a fallu déposséder bon nombre de propriétaires. Ces derniers, déjà affaiblis par l’ampleur de la machine administrative, ont souvent vu leurs biens estimés à des prix bien en deçà de leur valeur marchande.

La SA ELIT n’hésite pas à user d’arguments bien rodés, pollution supposée des sols, restrictions administratives ou encore des contraintes urbanistiques particulières. Ces éléments, souvent présentés comme des réalités techniques inévitables, finissent par réduire les indemnités versées à des montants qui peinent à compenser les pertes réelles des expropriés.

Prenons l’exemple d’un propriétaire dont, en janvier 2021, leur parcelle de 3 305 m², stratégiquement située sur une zone à fort potentiel d’aménagement, a été officiellement déclarée cessible par un arrêté préfectoral. Cette décision donnait le coup d’envoi d’une procédure d’expropriation qui allait s’étendre sur plusieurs années.

Une première audience devant le juge de l’expropriation a eu lieu le 29 juin 2022. Le tribunal a alors fixé l’indemnisation des propriétaires à 564 503 €, prenant en compte la situation privilégiée du terrain mais également ses contraintes environnementales. Cette décision a été contestée par les deux parties. Les expropriés jugeant l’indemnité insuffisante, et la SA ELIT estimant que les coûts de dépollution avaient été sous-évalués.

Le dossier a finalement été examiné par la Cour d’appel de Montpellier le 15 décembre 2023. Dans son arrêt rendu le 23 février 2024, la cour a révisé l’indemnité à la baisse, la fixant à 436 660 €. Cette révision s’appuie sur une expertise approfondie des coûts de dépollution, évalués à plus de 500 000 €, et sur les contraintes imposées par l’intégration de la parcelle dans une ZAC. La cour a jugé ces éléments comme déterminants dans la valorisation finale du terrain.

Pour les expropriés, cette décision représente une double peine. Non seulement ils perdent un bien qu’ils considèrent comme sous-estimé, mais ils doivent aussi faire face à une procédure judiciaire complexe et longue. Cette affaire illustre parfaitement les limites d’un système où l’équilibre entre intérêt public et droits individuels semble de plus en plus précaire.

Derrière les chiffres se cachent des histoires humaines. Pour nombre de contribuables concernés, perdre leur bien signifie voir s’évanouir un patrimoine familial, un lieu de mémoire ou un investissement de toute une vie. Les indemnités, même lorsqu’elles sont versées, ne compensent que rarement les dommages collatéraux, frais d’avocats, réinstallation, stress émotionnel.

Dans une ville comme Sète, où les ambitions de renouvellement urbain rencontrent un foncier limité, la question des expropriations devient un enjeu crucial. Le modèle actuel semble pencher en faveur des autorités et des développeurs, laissant les propriétaires individuels dans une posture de faiblesse.

La notion d’utilité publique, pourtant érigée comme pierre angulaire des procédures d’expropriation, semble ici avoir été détournée. Peut-on vraiment parler d’équilibre entre l’intérêt collectif et les droits individuels lorsque les indemnités ne reflètent pas la véritable valeur des biens expropriés ?

Les citoyens, de plus en plus nombreux à se regrouper en collectifs, tirent la sonnette d’alarme. Ils demandent une refonte des procédures d’évaluation des biens et une prise en compte plus juste des réalités des propriétaires. La SA ELIT est devenue un symbole d’une mécanique administrative qui, sous prétexte de modernité, broie des vies.

Les expropriés ne sont pas de simples lignes dans un bilan financier. Ce sont des femmes et des hommes, des familles entères, des histoires uniques qui méritent d’être entendues et respectées. L’urbanisme à tout prix, au détriment des citoyens, n’est qu’une fausse modernité. Et si nous devons bâtir la ville de demain, faisons-le avec justice et humanité.

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Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux

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Sète : François Commeinhes économise 1,4M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
©SèteAgglopôleMéditerranée

Alors que les sétois subissent une pression fiscale croissante, le maire de Sète, démontre une maîtrise redoutable des dispositifs d’optimisation fiscale. Grâce à des montages complexes et parfaitement légaux, il a transmis un patrimoine de plusieurs millions d’euros à sa famille avec une imposition dérisoire.

À Sète, l’ironie se dessine parfois en lettres capitales. Alors que les sétois supportent une fiscalité toujours plus écrasante, leur maire affairiste condamné, semble exceller dans l’art de la légalité fiscale… à son avantage. Un contraste saisissant entre les sacrifices exigés des contribuables locaux et l’habileté avec laquelle l’édile optimise son propre patrimoine.

Deux sociétés familiales, COGIR et LOUMI, constituent le socle d’une transmission patrimoniale habilement orchestrée. Ensemble, elles représentent une valeur totale de plus de 4,5M€. Pourtant, grâce à des dispositifs légaux d’optimisation fiscale, François Commeinhes a réduit les droits de donation à une fraction de ce qu’ils auraient dû être. Une économie fiscale estimée à 1,1 M€, qui met en lumière le contraste entre la charge supportée par ses administrés, et les privilèges que s’octroie le maire de Sète et président de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM)

La pierre angulaire de cette transmission réside dans l’utilisation de l’article 787 B du Code général des impôts, qui prévoit une exonération de 75 % de la valeur des parts d’une société familiale transmises à titre gratuit. Créée pour préserver les entreprises et éviter leur démantèlement lors des successions, cette disposition est ici utilisée par sa société COGIR, une société valorisée à 2,8M€. En appliquant cet article, François Commeinhes a ramené la base imposable de cette transmission à seulement 700 500 €. Deux abattements familiaux de 100 000 € par bénéficiaire ont ensuite permis de réduire encore cette somme à 500 500 €, soumise au barème progressif des droits de donation. Résultat, des droits à payer d’à peine 75 075 €. Sans ce montage, la fiscalité aurait atteint environ 520 400 €, soit une économie nette de près de 445 000 €.

La société LOUMI, quant à elle, illustre une autre facette de l’optimisation fiscale, le démembrement de propriété. Ici, François et Michèle Commeinhes, tout en transmettant la nue-propriété des parts à leurs enfants, ont conservé l’usufruit, leur permettant de continuer à percevoir les revenus locatifs générés par les biens immobiliers. Ce montage a également permis d’appliquer une décote importante sur la valeur des parts sociales. En prenant en compte cette réduction et les abattements familiaux, la fiscalité sur la transmission de la société LOUMI a été réduite à 68 793 €, contre plus de 595 000 € sans optimisation. L’économie fiscale réalisée sur cette opération avoisine ainsi les 526 000 €.

Ces deux opérations combinées montrent comment le maire affairiste sétois a su exploiter les outils fiscaux à sa disposition pour réduire considérablement le poids de l’impôt. En tout, les droits de donation sur un patrimoine de 4,5M€ n’ont coûté qu’environ 144 000 €, contre plus de 1,1 M€ sans optimisation. Une maîtrise certes légale, mais qui met en lumière les inégalités d’accès à ces dispositifs, souvent réservés à une élite bien informée.

Cette affaire soulève des questions d’éthique et d’équité fiscale. Le contraste entre les capacités d’optimisation fiscale de François Commeinhes et la pression fiscale qu’il impose à ses administrés est frappant. Sous ses mandats successifs, la ville de Sète et les communes du bassin de Thau qu’il administre ont vu une augmentation significative des taxes locales, justifiée par « des projets ambitieux et une volonté de dynamiser le territoire ». Pourtant, alors que ces hausses étouffent les contribuables locaux et pèsent lourdement sur leur pouvoir d’achat, François Commeinhes, grâce à des dispositifs d’optimisation fiscale, allège considérablement sa propre charge. En dépit de son patrimoine conséquent, il ne participe pas à l’effort collectif imposé à ses administrés, accentuant le décalage entre ceux qui subissent la fiscalité locale et ceux qui savent en contourner les effets.

Le Pacte Dutreil, la sous-évaluation des parts sociales, le démembrement de propriété, autant de dispositifs qui permettent aux familles fortunées de transmettre un patrimoine considérable tout en minimisant leur contribution fiscale. Pendant ce temps, la majorité des contribuables, moins bien conseillés ou moins fortunés, supporte le poids des prélèvements sans possibilité de réduire l’addition.

Enfin, l’utilisation de ces montages interroge sur leur véritable impact économique. Si ces dispositifs sont censés préserver l’emploi et l’activité des entreprises familiales, rien n’indique ici qu’ils servent directement à soutenir l’économie locale. Au contraire, ces opérations semblent davantage répondre à une logique de conservation et de consolidation d’un patrimoine familial, avec peu de retombées visibles pour la collectivité.

Pendant que les contribuables jonglent entre hausses des impôts locaux et budgets serrés, leur maire et président de la SAM démontre qu’il ne manque ni de créativité ni de ressources… pour lui-même. Ironiquement, le champion de l’optimisation fiscale laisse ses administrés découvrir qu’il existe deux poids, deux mesures dans la fiscalité. L’un favorise les initiés, l’autre pénalise ceux qui financent « les projets ambitieux ».

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Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine

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François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
©Instagram - François Commeinhes

Après avoir transformé Sète en une ville saturée de béton et de projets immobiliers, François Commeinhes s’affiche sur Instagram dans un cadre idyllique au Maroc. Entre palmiers et paysages naturels, le maire dévoile une facette qui contraste avec la réalité imposée à ses administrés.

Il est où le bonheur ? Certainement pas à Sète, si l’on en croit les escapades exotiques de François Commeinhes, maire affairiste de la « Venise du Languedoc », qui a passé ses vacances de fin d’année… au Maroc. Après avoir transformé sa ville en un entrelacs de béton et de grues, l’édile dévoile une facette insoupçonnée de sa personnalité sur Instagram, celle d’un amateur de nature, de grands espaces et de vues dégagées. Une ironie qui n’échappe à personne.

Sur ses clichés de vacances, François Commeinhes apparaît détendu, presque hors du temps, au milieu de paysages idylliques. Palmiers, sable doré, couchers de soleil sur une mer scintillante, et même quelques animaux paisibles en arrière-plan. Un cadre à des années-lumière des chantiers permanents, des parkings à étages et des barres d’immeubles qui dominent désormais l’horizon sétois.

Car, à Sète, les espaces respirables se font rares. La ville est saturée, son identité d’antan noyée sous des tonnes de béton et des projets immobiliers controversés. Le contraste entre la vie « rêvée » du maire affairiste condamné et le quotidien des sétois est saisissant. Ceux qui subissent les nuisances d’une densification urbaine effrénée pourraient percevoir ces images comme une provocation, voire une insulte. Ils pourraient même se demander pourquoi François Commeinhes n’a pas choisi d’imprégner Sète de cette nature et de ces grands espaces qu’il considère comme étant « le bonheur ».

Mais ces publications sur Instagram n’ont rien d’un hasard. François Commeinhes, habituellement discret sur sa vie privée, sortirait-il soudain de sa réserve pour détourner l’attention ? Faut-il y voir un signe d’une pression croissante, alors qu’il attend la décision de la Cour de Cassation pour tenter d’échapper à une inéligibilité ? Même la douce mélodie de Christophe Maé, choisie pour accompagner ses vidéos, semble refléter une certaine mélancolie. Le maire bétonneur commencerait-il à mesurer l’étendue des dégâts, non seulement pour sa ville, mais aussi pour sa carrière politique ?

En attendant, une pensée pour les habitants de Sète, qui n’auront pas, eux, le luxe de s’évader dans un havre de paix pour échapper au chaos urbain qui se profile. Une pensée, aussi, pour les générations futures, condamnées à hériter de barres de béton, de dettes colossales et des souvenirs d’une ville qui, autrefois, respirait. François Commeinhes, quant à lui, continuera de profiter, quoi qu’il advienne, de vastes paysages et de la nature, loin des tracas de ceux qu’il administre.

Et si, finalement, le vrai luxe, ce n’était pas la nature, mais le pouvoir de choisir où l’on vit ? Une question qui restera, comme les grues à Sète, suspendue au-dessus de nos têtes.

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