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GP d’Arabie saoudite de F1: première balle de match pour Verstappen

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Avant-dernière manche et première chance de titre pour Max Verstappen: la probabilité est faible mais le Néerlandais de Red Bull peut écrire son nom au palmarès de la F1 lors du premier Grand Prix d’Arabie saoudite de vendredi à dimanche.

Pour remporter son premier titre dans la catégorie reine du sport automobile, Verstappen doit porter de huit à 26 longueurs au moins son avance sur le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes). Il doit donc marquer 18 points de plus.

Cela implique que le pilote de 24 ans termine 1er ou 2e (ce qui, sauf incident, est tout à fait à sa portée) et que son rival de 36 ans trébuche (ce qui est moins probable).

En effet, sur le papier, le circuit de la Corniche de Jeddah, que la Formule 1 visite pour la première fois, est favorable à Mercedes.

Il comporte certes 27 virages sur 6,174 km, mais il ne s’agit quasiment que de courbes légères et le tracé est tout en longueur. Une vitesse moyenne attendue à 252 km/h, avec un pic à 322km/h, en font le plus rapide des circuits urbains.

« C’est très rapide mais ça n’est pas droit, c’est ce qui en fait la spécificité », commente son concepteur Carsten Tilke, interviewé par l’AFP. « Même si on peut accélérer à fond, ça reste compliqué. Il faut se concentrer à chaque tour et les murs sont très proches, donc l’erreur n’est pas permise. »

Dans ces conditions, la vitesse de pointe des Flèches d’argent s’annonce un avantage certain. D’autant qu’Hamilton sera de nouveau équipé du moteur qui lui a permis de remonter pas moins de 25 places en deux courses (sprint qualificatif et GP) pour s’imposer au Brésil mi-novembre.

Verstappen « calme », Hamilton « détendu »

Pour le Britannique, un nouveau succès est forcément l’objectif, afin de se donner de meilleures chances de décrocher in extremis la huitième couronne mondiale qui ferait de lui le pilote le plus titré de l’histoire de la F1, devant l’Allemand Michael Schumacher.

Avant ce 21e round sur 22, de chaque côté du ring, on tient le discours attendu.

« Je me sens calme, je sais que je donne toujours le maximum et on verra bien quel est le résultat. Rien n’est encore fait mais nous sommes prêts pour ce défi », temporise Verstappen.

« Je suis plus détendu que jamais. Ça n’est pas la première fois. Je me souviens du premier championnat, même du deuxième et du troisième, les nuits sans sommeil et tout ça. Maintenant, je suis bien plus sûr de moi-même et je m’implique comme jamais », assure Hamilton.

« La course aux titres est grande ouverte et notre mission est claire », clame son patron Toto Wolff. « La voiture fonctionne bien récemment, elle n’a probablement jamais été aussi bonne cette saison et nos pilotes sont suffisamment confiants pour la pousser jusqu’à la limite. »

Si l’Autrichien parle de « titres » au pluriel, c’est que Mercedes et Red Bull sont aussi à la bagarre chez les constructeurs, avec cette fois cinq points d’avance pour l’écurie allemande.

Accusations de « sportwashing »

L’avant-dernière explication de la saison est programmée de nuit dimanche, à 20h30 locales (18h30 françaises). C’est l’heure de départ la plus tardive pour un GP en 2021, le temps de laisser les températures dépassant les 30 degrés en journée rafraîchir un peu.

Pandémie de Covid-19 oblige, on n’attend pas plus de 40.000 spectateurs, dont 8.000 venus de l’étranger.

Alors que le projet n’a véritablement démarré qu’il y a un an et que la construction n’a commencé qu’en avril, l’état de la piste, dont 90% étaient à bâtir, est un point d’interrogation. Ce qui importe est prêt, assurent les organisateurs, même s’il faudra plus longtemps pour achever les alentours.

En accueillant la F1, après la Formule E, le rallye-raid Dakar, de la boxe ou encore du golf, l’Arabie saoudite poursuit sa campagne pour améliorer son image à l’international et diversifier son économie pétrolière.

Ses détracteurs l’accusent de « sportwashing », c’est-à-dire d’utiliser ces grands événements sportifs pour faire oublier ses manquements aux droits humains.

Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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France

Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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