Thau
Thau : 9 suspensions et 23 arrêts de travail aux hôpitaux du bassin de Thau
Aux hôpitaux du bassin de Thau, 9 membres du personnel ont vu leur contrat de travail suspendu. Depuis mercredi, tout personnel soignant est tenu de présenter au moins un certificat de première dose de vaccin contre le Covid-19, sous peine d’être suspendu sans salaire.
Les premières suspensions de contrat de travail de personnels soignants ont été annoncées, ce jeudi 16 septembre, au deuxième jour de l’obligation légale imposant à la quasi-totalité de la profession d’avoir reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Le 15 octobre, un schéma vaccinal complet sera demandé, sous peine d’une interdiction d’exercer et l’arrêt du versement de salaires.
« Il y a eu hier quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé ou médico sociaux qui n’étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination », a déclaré M. Véran sur RTL, ajoutant qu’il y avait eu également, « quelques dizaines de démissions ».
9 suspensions et 23 arrêts de travail aux hôpitaux du bassin de Thau
Aux hôpitaux du bassin de Thau (HBT) les chiffres sont tombés en fin de matinée, la direction de l’établissement annonce 9 suspensions et 23 arrêts de travail. L’établissement compte plus de 1730 salariés dont 97 % sont entièrement vaccinés.
Combien sont dans ce cas en France ? Des milliers sans doute, même si les estimations varient du simple au décuple selon les sources. D’après Santé publique France, qui se fonde sur des échantillons de l’Assurance-maladie, au 12 septembre 2021, 89,3 % des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes Ehpad et unités de soins longue durée.
Pour rappel, l’absence de 24 infirmiers dont 9 pour refus de vaccination perturbe fortement le site des Pergolines et ce malgré le recours à du personnel intérimaire, obligeant la direction des HBT à la fermeture d’une unité et une réorganisation du site des Pergolines.
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Frontignan
Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement
Les chiffres publiés par l’Insee au début de l’été révèlent une baisse du chômage à Frontignan, mais aussi une augmentation inquiétante de la pauvreté et une aggravation de la crise du logement. Une reprise économique qui ne profite pas à tous.
Selon les données publiées par l’Insee au début de l’été, la commune de Frontignan connaît une baisse progressive du chômage depuis 2015. Le taux, qui était de 12,2 % en 2015, est descendu à 10,7 % en 2021. Une tendance encourageante qui semble refléter une amélioration du marché de l’emploi local. Cependant, cette diminution cache une réalité plus complexe. La plupart des emplois créés concernent des secteurs à faible valeur ajoutée, comme le commerce et les services, et le chômage des jeunes demeure alarmant, avec un taux de 28,3 %. Bien que ce dernier soit en recul par rapport à 2015, il reste largement supérieur à la moyenne nationale, soulignant les difficultés persistantes des jeunes actifs à s’insérer durablement sur le marché du travail.
Parallèlement, alors que le chômage diminue, le taux de pauvreté continue de grimper. En 2021, il atteignait 13 %, contre 11 % en 2015, marquant une aggravation des inégalités économiques. Cette situation s’explique par la précarité des emplois disponibles, souvent mal rémunérés ou partiels, ne permettant pas aux travailleurs de sortir de la pauvreté. Les locataires sont les plus durement touchés, avec 28 % d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté, un chiffre en hausse par rapport à 2015. Malgré une amélioration apparente du marché de l’emploi, bon nombre de ménages restent dans une situation financièrement vulnérable.
Enfin, la question du logement constitue un autre problème majeur pour la ville. En 2021, 21,1 % des logements à Frontignan étaient des résidences secondaires, une légère diminution par rapport à 2015, mais toujours préoccupante pour les résidents permanents. La spéculation immobilière liée à ces résidences contribue à une augmentation des prix, rendant l’accès au logement de plus en plus difficile pour les jeunes actifs et les familles modestes.
Les chiffres de l’Insee dressent le portrait d’une ville confrontée à des paradoxes, une baisse du chômage, mais une montée de la pauvreté et une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver. Pour Frontignan, des solutions concrètes sont indispensables afin de réguler la spéculation immobilière et garantir un meilleur accès au logement, tout en assurant des emplois de qualité.
Bouzigues
Bouzigues : un terrain communal loué à bas prix quelques jours avant la perte de pouvoir du maire
Quelques jours avant que le conseil municipal ne limite fortement ses pouvoirs, le maire de Bouzigues, Cédric Raja, a attribué un terrain communal à un prix très avantageux. Une décision passée sous les radars en raison de la torpeur estivale, qui pourrait bientôt susciter des remous.
Le 13 août dernier, dans un contexte politique tendu, le maire de Bouzigues, Cédric RAJA, a attribué un terrain communal de 1 738 m², situé rue du Moulin à Vent, à la SCI MBLA, représentée par Marc BOURGEOIS, pour un loyer dérisoire de seulement 100€/mois. Ce contrat de location, conclu pour une durée de 12 ans, prendra effet le 1er janvier 2025 et se terminera le 31 décembre 2037 ! Cette décision est intervenue à un moment particulièrement stratégique : une semaine plus tard, le 20 août, le conseil municipal lui retirait presque tous ses pouvoirs exécutifs lors d’un vote décisif [lire ici].
Ce timing intrigue, d’autant plus que la transaction a été conclue en pleine période estivale, alors que la majorité des habitants et des élus étaient moins attentifs aux affaires locales. La décision est ainsi passée sous les radars, bien que le terrain concerné semble avoir une valeur foncière nettement supérieure à celle reflétée par le montant du loyer consenti. Le fait que ce bail ait été signé peu avant la perte de ses prérogatives par le maire pourrait devenir un point de friction dans les semaines à venir.
La décision du 13 août s’appuie sur une délégation accordée en 2020, qui permettait à Cédric Raja de conclure des contrats de location pour une durée maximale de douze ans sans avoir à consulter immédiatement le conseil municipal. Toutefois, cette attribution, réalisée juste avant sa mise à l’écart politique, soulève désormais des questions sur la gestion des ressources communales et sur les motivations réelles du maire.
La population, jusqu’ici peu informée de cette transaction, pourrait réagir vivement à cette révélation. Les prochains débats municipaux seront probablement marqués par des discussions sur cette décision. Alors que la situation politique de Bouzigues reste fragile, cette affaire pourrait bien enflammer les tensions déjà palpables au sein de la commune.
Frontignan
Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l’insécurité grandissante
Face à la montée inquiétante de l’insécurité à Frontignan, un habitant a pris l’initiative de porter plainte contre X. Ce geste traduit l’exaspération des riverains, qui dénoncent l’inaction de la majorité municipale face à la situation.
La situation à Frontignan semble se détériorer de jour en jour, en particulier sur la place de l’Église, où les habitants assistent, impuissants, à la multiplication des activités illicites. Depuis plusieurs mois, la place est devenue le théâtre d’allées et venues de jeunes qui, selon les riverains, s’adonnent au trafic de stupéfiants en pleine journée. Ces groupes, présents dès l’après-midi et jusque tard dans la nuit, font du lieu un point de vente permanent, avec des acheteurs qui défilent et des dealers qui comptent leurs gains sans la moindre discrétion.
Les résidents, exaspérés par cette situation, dénoncent également une ambiance sonore insupportable, marquée par des cris incessants qui perturbent la quiétude estivale et rendent le repos impossible. Des altercations entre trafiquants sont fréquemment signalées, tout comme des jeux de ballon qui endommagent les façades de l’église. Face à cette dégradation continue de leur environnement, les habitants affirment avoir contacté à plusieurs reprises la police municipale de la commune, sans obtenir de réponse satisfaisante. La municipalité, malgré de multiples sollicitations, semble également rester sourde aux appels à l’aide des riverains.
La situation est devenue telle que, le 5 août dernier, un habitant a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République de Montpellier. Dans cette démarche, la responsabilité du maire Michel Arrouy, à la tête d’une équipe municipale perçue comme inefficace sur le plan sécuritaire, semble implicitement visée. Bien que le nom du maire ne soit pas explicitement mentionné dans la plainte, les riverains espèrent que la justice enquêtera pour déterminer si les autorités locales agissent réellement ou s’il existe une volonté de ne pas perturber les activités illicites.
Cette initiative judiciaire semble marquer une nouvelle étape dans la volonté des citoyens de tenir les élus responsables de la dégradation de leur cadre de vie. Alors que la délinquance continue de croître dans de nombreuses villes françaises, ce type d’action pourrait bien ouvrir la voie à d’autres habitants cherchant des solutions face à ce qu’ils perçoivent comme une inertie des pouvoirs publics. Le geste de cet habitant de Frontignan, au-delà d’une simple plainte, reflète une lassitude généralisée et pourrait bien inciter les autorités à réagir pour rétablir la tranquillité dans ce quartier.
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