Coronavirus
France – Covid-19: une « 5e vague » en France, pas encore une déferlante
La France est à son tour frappée par la 5e vague de l’épidémie de Covid-19 mais le pays espère pouvoir la contenir et traverser l’hiver sans mesures supplémentaires grâce aux outils mis en place, au premier rang desquels la vaccination.
La « 5e vague est là », a mis en garde mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
Depuis deux semaines, le nombre de contaminations progresse en effet très rapidement, de l’ordre de 40 à 50% par semaine.
Le taux d’incidence, qui mesure le nombre de cas de coronavirus par 100.000 habitants, est désormais supérieur à 100 sur l’ensemble du territoire.
« Il est notamment particulièrement élevé en Corse, en Provence Alpes Côte-d’Azur et en région Pays de la Loire », a alerté Gabriel Attal.
Selon les chiffres de Santé publique France publiés mardi soir, près de 20.000 nouvelles contaminations ont été enregistrées dans les dernières 24 heures, un record depuis fin août.
Cette hausse se traduit-elle pour autant par une montée de la courbe des hospitalisations, qui avait caractérisé les premières vagues de l’épidémie?
« Un record »
« On sent un frémissement, une augmentation un peu supérieure à 10% des patients hospitalisés pour Covid sur une semaine et cela nous appelle donc à la vigilance », a noté M. Attal, tout en décrivant une « décorrélation » entre « contaminations et hospitalisations ».
Actuellement, 7.535 malades sont hospitalisés avec un diagnostic de Covid-19. Il y a un an, au sommet de la deuxième vague, ils étaient 33.466.
Le gouvernement se veut donc rassurant: « Nous avons de bonnes raisons de penser que (la 5e vague) n’emportera pas tout sur son passage », grâce à « l’efficacité du vaccin », au pass sanitaire et au respect des gestes barrière, a dit le porte-parole.
Il faisait écho en cela aux propos du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, mercredi matin sur France Inter, qui a estimé que le système de soins a « probablement la capacité » de faire face à cette cinquième vague, si « tous les outils » comme la vaccination et les gestes barrières sont utilisés au maximum.
Le gouvernement mise aussi sur la poursuite de la vaccination, surtout des plus fragiles.
La semaine dernière, Emmanuel Macron a annoncé que le pass sanitaire serait conditionné au rappel vaccinal pour les plus de 65 ans à compter du 15 décembre, et que la dose de rappel serait ouverte à partir de début décembre aux plus de 50 ans.
« Dans la journée d’hier, près de 200.000 doses de rappel ont été injectées, c’est un record », s’est félicité Gabriel Attal, relevant « un impact de l’allocution du président de la République ».
« Tout ça peut nous permettre de traverser l’hiver sans avoir à prendre de mesures (de restriction) supplémentaires », a-t-il insisté.
3e dose « très probable »
Ces derniers jours, plusieurs pays européens, certes davantage touchés que la France par le rebond épidémique, ont décidé une série de tours de vis. L’Autriche a ainsi annoncé un confinement pour les non vaccinés. Les Pays-Bas ont réintroduit un confinement partiel. Et la Suède a annoncé mercredi l’instauration, pour la première fois, d’un pass vaccinal pour certains événements.
« Aujourd’hui, il n’est pas prévu de prendre des mesures supplémentaires. Est-ce que ça veut dire qu’il n’y en aura pas demain ? Non », a prudemment affirmé Gabriel Attal.
Ainsi, « le gouvernement veut vite clarifier les règles du port du masque dans les lieux fermés avec pass sanitaire » (restaurants, lieux de spectacles, etc.), qui restent souvent floues ou mal connues, a-t-on en tout cas appris mercredi de source gouvernementale.
Le débat est également ouvert sur la nécessité d’une dose de rappel pour l’ensemble des Français.
Le Pr Delfraissy a jugé qu' »on sera amenés très probablement à aller vers une troisième dose » de vaccin « en population générale ».
Interrogé sur le même sujet sur Europe 1, le Pr Alain Fischer, « Monsieur vaccination » du gouvernement, a, lui, déclaré que « sans doute viendra le moment du rappel, chaque chose en son temps ». Mais la troisième dose pour toute la population est « très probable ».
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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