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C1: Mauvaise soirée pour le Paris SG, la finale s’éloigne

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En ratant complètement sa seconde période, le Paris Saint-Germain, battu 2-1 par Manchester City, s’est compliqué la route vers la finale de la Ligue des champions, mercredi en demi-finale aller.

Les Parisiens devront aller chercher leur qualification à Manchester mardi au match retour pour espérer rencontrer en finale le 29 mai à Istanbul le vainqueur de l’autre demi-finale entre le Real Madrid et Chelsea, dont le premier acte s’est conclu mardi à Madrid sur un nul (1-1).

Le réveil de Kevin De Bruyne, auteur de l’égalisation (64) et la faillite des héros des quarts de finale ont précipité la chute du PSG, qui devra réussir un exploit pour disputer une seconde finale de C1 d’affilée et empêcher City de disputer la première de son histoire.

Keylor Navas, éblouissant face au Bayern (3-2/0-1), s’est laissé piéger comme un débutant sur le centre-tir du Belge, Kylian Mbappé et Neymar sont passés à côté de leur match, et Idrissa Gana Gueye, énorme ratisseur contre Munich, a été exclu pour une intervention musclée sur la cheville d’Ilkay Gundogan (78).

Le Sénégalais avait aussi commis juste avant la faute sur Phil Foden qui a coûté le magnifique coup franc direct de Riyad Mahrez (71).

En sept minutes le PSG a gaspillé le but d’avance de Marquinhos (15) et sa belle première période, où il avait éteint le jeu collectif de Man City, loin de ses standards avec 53% de possession.

« Nous n’avons pas montré la même énergie avec le ballon, c’est la clef pour moi, car en première nous avons été bon dans la possession », a regretté Mauricio Pochettino pour expliquer la mauvaise seconde période de son équipe.

Auteur d’un doublé à Munich, Kylian Mbappé était bien moins en verve mercredi, privé des espaces qu’il aime tant par le schéma mis en place par Pep Guardiola.

Neymar passé à côté

Sur son meilleur numéro du match, une série de crochets dans la surface, le champion du monde a failli trouver Marco Verratti mais l’Italien a été trop court pour couper son centre devant la ligne (56e).

Neymar, insaisissable au quart retour, même s’il n’avait pas marqué, est passé encore plus nettement à côté de son match.

Seul Angel Di Maria a été à la hauteur de sa réputation de « Fantastique ». Très actif en défense, l’Argentin a aussi offert sur corner le but à la tête de Marquinhos, buteur pour son retour sur les terrains, trois semaines après être sorti blessé juste après avoir marqué à Munich.

Le capitaine parisien avait déjà ouvert la voie en marquant le premier but contre Leipzig (3-0) l’an dernier en demi-finale après avoir égalisé au tour précédent contre l’Atalanta Bergame (2-1), mais cette fois-ci cela n’a pas suffi à Paris, victime du réveil tardif, mais létal, des stars de City.

Encore De Bruyne

En première période, un pied – un peu haut – de Leandro Paredes devant Bernardo Silva (33) et le poing ferme de Keylor Navas devant Phil Foden (42) avaient stoppé les dangers des futurs champions d’Angleterre.

Mais City est revenu bien plus incisif après la pause.

« Il fallait convaincre les joueurs de jouer comme on est, c’est comme ça que les choses deviennent plus faciles », a expliqué Pep Guardiola au sujet de la métamorphose de son équipe après la mi-temps.

De Bruyne a d’abord égalisé d’un centre en cloche qu’ont laissé passer la charnière parisienne comme Navas. Il avait déjà martyrisé les Parisiens en marquant à l’aller comme au retour en quarts de finale de la C1 2016 (2-2/1-0).

Puis Mahrez a rapproché les Sky Blues de leur première finale de Ligue des champions, celle après laquelle court Guardiola depuis cinq ans qu’il est aux manettes du club de Manchester.

Mais il reste un match retour et des revanches à solder.

Le City émirati a gardé son emprise dans le duel des nouveaux riches contre le Paris qatari, et « Pep » a pris l’avantage sur « Poche », qui l’avait éliminé en quarts il y a deux ans avec Tottenham (1-0/3-4).

L’arc de triomphe dessiné dans les tribunes du Parc des Princes semble très loin…

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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