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Sports – US Open : Djokovic trop fort pour Zverev s’approche du « Graal »

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Novak Djokovic, vainqueur au forceps d’Alexander Zverev (4e), vendredi à New York, s’est ouvert les portes d’un Grand Chelem sur l’année historique, en se qualifiant pour la finale de l’US Open où l’attend de pied ferme le Russe Daniil Medvedev (2e).

« Ce sont les moments pour lesquels nous vivons. C’est le genre d’occasions uniques dont nous rêvons lorsque nous sommes à la recherche d’une motivation. Je vais jouer le prochain match comme si c’était le dernier de ma carrière », a réagi le Serbe après sa victoire 4-6, 6-2, 6-4, 4-6, 6-2.

Cette performance qu’il peut accomplir n’a plus été réussie depuis 1969 et Rod Laver, aujourd’hui âgé de 83 ans, qui était présent en tribunes du Arthur Ashe. L’Australien a ainsi vu le N.1 mondial marcher un peu plus dans ses pas, également mû par la possibilité de porter à 21 le record du nombre de titres majeurs collectés par un seul joueur, dépassant ainsi Roger Federer et Rafael Nadal.

Voilà donc « Nole » plus qu’à une marche de réussir un exploit monumental, certainement le plus grand de l’histoire de l’ère Open, chez les messieurs. S’il y parvient, le Serbe de 34 ans ne pourra plus se voir contester, sur le plan du palmarès tout du moins, le statut de « GOAT » (Greatest of All Time, plus grand joueur de tous les temps) du tennis.

Valeureux Zverev

« Plus qu’un seul match. Je vais y mettre mon cœur, mon âme, mon corps et ma tête », a-t-il promis.

En attendant, Djokovic a encore égalé un autre record du Suisse, en accédant à sa 31e finale d’un Grand Chelem. Il est aussi devenu le plus vieux finaliste de l’US Open depuis Andre Agassi, 35 ans en 2005, en attendant peut-être d’en devenir le plus vieux vainqueur depuis Ken Rosewall, 35 ans en 1970.

Avant de se mesurer à Zverev, le Serbe, s’attendant, à raison, à « une rude bataille », avait prévenu qu’il serait « prêt à l’affronter cinq sets, cinq heures, tout ce qu’il faudra », assurant être le meilleur dans de tels matches.

Il l’a prouvé, même si le combat n’a pas duré autant, puisqu’il s’est imposé en 3h33.

Après la perte du premier set, Zverev se montrant solide sur son engagement et agressif, Djokovic a immédiatement réagi, comme lors des tours précédents où il avait également dû remonter ce handicap. Et ce n’est pas ce point fabuleux, finalement perdu au bout de 53 coups assénés de part et d’autres, qui allait l’empêcher juste derrière d’empocher la troisième manche.

L’Allemand, mené à son tour, deux manches à une, ne s’est pas décontenancé, ayant certainement en mémoire le scénario de la demi-finale aux Jeux olympiques de Tokyo, où il avait renversé la situation face à Djokovic, s’ouvrant alors la voie à une médaille d’or. Et il a réussi à égaliser à deux sets partout.

Depuis sa victoire au Japon, Zverev a aligné 16 victoires, en remportant au passage le Masters 1000 de Cincinnati. Une série qui s’est arrêtée là, car le N.1 mondial a encore élevé son niveau dans cette 5e manche où il se sent si fort.

Ovationné par le Arthur Ashe

Il a pris à la gorge son adversaire, impuissant, qui n’a pratiquement pas vu défiler les jeux et s’est retrouvé mené 5-0. Valeureux, l’Allemand a débreaké une fois, en faisant preuve de courage, et de talent, dans d’autres échanges somptueux qui auront régalé le Arthur Ashe.

Mais Djokovic, en champion unique qu’il est, ne l’a pas laissé espérer un instant de plus et a forcé son destin, recevant, durant une énorme ovation du public, des mots certainement de respect prononcés à son oreille par son rival.

Il sera donc opposé à Medvedev, qui s’est qualifié aisément pour sa deuxième finale à Flushing Meadows en écartant 6-4, 7-5, 6-2 le Canadien Félix Auger-Aliassime (15e).

« Si j’y arrive, je serai probablement quelque part dans les livres d’histoire comme ayant été celui qui ne l’a pas laissé faire », a-t-il souligné, promettant de « tout donner » dimanche.

Or le Russe, battu en 2019 à ce stade par Rafael Nadal après un combat épique en cinq sets, a de l’énergie à revendre, car il a passé ses tours en moins de deux heures en moyenne.

Mais il sait que la dernière fois où ils se sont affrontés, c’était en finale de l’Open d’Australie et « Nole » avait alors plié l’affaire en trois sets, sans sourciller.

Ce dernier entamait alors, le savait-il peut-être, sa plus grande marche vers l’histoire.

Sports

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

Antoine Griezmann a créé la surprise en annonçant sa retraite internationale à travers une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. L’attaquant de l’Atlético de Madrid, figure incontournable de l’équipe de France, met ainsi un terme à sa carrière en bleu, juste avant la prochaine trêve internationale.

Antoine Griezmann, qui a marqué l’histoire du football français avec ses performances décisives lors de la Coupe du monde 2018, a fait ses adieux en publiant un message empreint d’émotion. « C’est avec le cœur plein de souvenirs que je clos ce chapitre de ma vie. Merci pour cette magnifique aventure tricolore et à bientôt », a-t-il écrit sur son compte X, accompagnant son texte d’une vidéo retraçant certains moments clés de sa carrière sous le maillot bleu.

Cette annonce intervient à quelques jours seulement de la publication par Didier Deschamps de la liste des joueurs sélectionnés pour les rencontres d’octobre. Griezmann, devenu un pilier de l’équipe nationale depuis ses débuts en 2014, avait participé à toutes les grandes compétitions sous les couleurs de la France, contribuant notamment au sacre de 2018 en Russie et à la finale de l’Euro 2016. Ses 122 sélections et 43 buts avec les Bleus font de lui l’un des joueurs les plus emblématiques de sa génération.

La décision de Griezmann de se retirer à l’âge de 33 ans marque la fin d’une ère pour l’équipe de France. Alors que certains voyaient en lui un leader capable de mener les Bleus vers de nouveaux succès, il choisit de passer le flambeau à une nouvelle génération de joueurs. Ce départ laisse un vide au sein de l’attaque tricolore, mais aussi dans le cœur des supporters, qui lui resteront reconnaissants pour ses années de service et ses exploits sur le terrain.

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Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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