Nous rejoindre sur les réseaux

France

Manifestation pro-palestinienne à Paris: 45 personnes en garde à vue

Article

le

manifestation-pro-palestinienne-a-paris:-45-personnes-en-garde-a-vue

Un total de quarante-cinq personnes ont été placées en garde à vue samedi en marge de la manifestation interdite à Paris en soutien aux Palestiniens, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Paris.

Ces personnes ont été arrêtées notamment pour des soupçons de « participation à un groupement formé en vue de violences », « participation à un attroupement après sommation », « violences sur les forces de l’ordre » ou pour outrage.

Entre 2.500 à 3.500 personnes selon les autorités -4.500 à 5.000 selon les organisateurs-, s’étaient rassemblées samedi par petits groupes dans le quartier de Barbès (XVIIIe arr.), occasionnant des face-à-face parfois tendus entre manifestants et forces de l’ordre dans le nord de Paris.

Un déploiement policier massif – 4.200 policiers et gendarmes mobilisés avec pour consignes la dispersion « immédiate » – avait empêché les manifestants, qui projetaient de se rendre vers Bastille, de déployer un cortège.

Au total, 367 personnes ont été verbalisées dans la capitale, avait indiqué le ministère de l’Intérieur samedi soir.

L’interdiction du rassemblement, prise jeudi par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, à la demande du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour des « risques de troubles », avait été confirmée vendredi par la justice administrative.

Au total, les manifestations, un peu partout en France, ont réuni quelque 22.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur. Elles sont intervenues sur fond d’escalade militaire inédite depuis 2014 entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, dans et autour de la bande de Gaza, et de violences dans des villes israéliennes mixtes arabes et juives.

Depuis le début de ce nouveau cycle de violences le 10 mai, 174 Palestiniens ont péri dont 47 enfants, et 1.200 ont été blessés, d’après un dernier bilan palestinien.

En Israël, dix personnes ont été tuées dont un enfant, et 282 blessées, dans les tirs de roquettes palestiniennes.

France

Nouvelle-Calédonie : un gendarme décédé après des violences liées à une réforme électorale

Article

le

Nouvelle-Calédonie : un gendarme décédé après des violences liées à une réforme électorale

Un gendarme a succombé à ses blessures après des affrontements en Nouvelle-Calédonie, où une réforme électorale controversée a déclenché des violences meurtrières et de nombreux blessés. L’état d’urgence a été instauré.

La Nouvelle-Calédonie est en proie à une situation insurrectionnelle suite à l’adoption d’une réforme électorale controversée par l’Assemblée nationale. Un gendarme de 22 ans, membre de l’escadron de Melun (Seine-et-Marne), est décédé ce 15 mai après avoir été grièvement blessé par balle dans le secteur de Plum, près de Nouméa.

Depuis l’adoption de la réforme visant à modifier le corps électoral pour les élections locales, la violence s’est intensifiée sur l’archipel. Deux autres personnes ont perdu la vie et des centaines ont été blessées entre le 14 et le 15 mai, alors que les affrontements se multiplient.

En réaction à cette escalade de violence, le président de la République a annoncé la mise en place de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. Parallèlement, les principaux partis, tant indépendantistes que non-indépendantistes, ont lancé un appel solennel au calme et à la raison à l’ensemble de la population du territoire.

Lire Plus

France

Attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire : les malfaiteurs recherchés, actions devant les prisons

Article

le

Attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire : les malfaiteurs recherchés, actions devant les prisons

Des rassemblements sont en cours devant les prisons mercredi matin en signe de « soutien » aux deux agents pénitentiaires tués la veille dans l’attaque violente, au niveau d’un péage dans l’Eure, d’un fourgon transportant un délinquant qui s’est évadé, toujours recherché activement avec ses complices.

À 06H30, au centre pénitentiaire de Caen, environ soixante employés étaient réunis dans la cour d’honneur. « Toute une profession est meurtrie », a déclaré Olivier Duval, surveillant à Caen et secrétaire local de la CGT. Partout en France, plusieurs centaines de surveillants pénitentiaires ont bloqué leurs établissements pour une journée « prisons mortes », un mouvement lancé par l’intersyndicale nationale pénitentiaire et soutenu par le syndicat de police UN1TÉ.

Mardi, l’attaque du fourgon pénitentiaire a coûté la vie à deux agents et blessé trois autres, dont un grièvement, vers 11H00. Le véhicule, en route vers la maison d’arrêt d’Evreux après une audition au tribunal de Rouen, a été pris d’assaut par plusieurs hommes armés. Le détenu transporté a réussi à s’évader, ses complices prenant la fuite avec lui.

« Nous sommes en situation de deuil », a exprimé Vanessa Lefaivre, secrétaire locale adjointe FO Justice à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. « On n’aurait jamais imaginé que des personnels pénitentiaires se fassent tuer de cette façon. »

La traque du détenu évadé et de ses complices se poursuit. « Rien que dans le département de l’Eure », plus de 450 policiers et gendarmes sont mobilisés, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur RTL, parlant de moyens « sans précédent ». Il espère que les nombreuses traces judiciaires permettront de réinterpeller le détenu et son gang de meurtriers dans les prochains jours.

L’intersyndicale pénitentiaire sera reçue à 14H00 par le ministre de la Justice. Les syndicats réclament une réduction drastique des extractions, favorisant la visioconférence des magistrats ou leurs déplacements en établissements, ainsi qu’une refonte et harmonisation des niveaux d’escorte. « Les agents n’avaient qu’un simple Sig Sauer contre des armes de guerre », a dénoncé Frédéric Liakhoff, secrétaire FO-Justice au centre pénitentiaire de Caen.

Une minute de silence a été observée à 11H00 dans toutes les juridictions, à l’appel du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti. Mardi soir, le ministre de la Justice a rencontré les familles et collègues des victimes au pôle de rattachement des extractions judiciaires de Caen, déclarant qu’ils étaient « naturellement effondrés ».

Lire Plus

France

Nouvelle-Calédonie : un mort après une nuit de violences suivant l’adoption du projet de révision constitutionnelle

Article

le

Nouvelle-Calédonie : un mort après une nuit de violences suivant l'adoption du projet de révision constitutionnelle

L’Assemblée nationale a voté en faveur, la nuit dernière, du projet de révision constitutionnelle voulu par le gouvernement. Dans la foulée, Emmanuel Macron a pris la parole, dans un courrier, pour notamment appeler “au calme”.

Après le Sénat, l’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai, le projet de révision constitutionnelle en Nouvelle-Calédonie, fortement critiqué par les indépendantistes. Le texte, qui vise à agrandir le corps électoral, a été voté dans un contexte de tensions.

Malgré la mise en place d’un couvre-feu, une nouvelle nuit de violences a éclaté sur le territoire. Selon le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, une personne a été tuée par balle. « Elle n’était pas de la police mais de quelqu’un qui a voulu se défendre », a-t-il indiqué. Trois autres individus ont aussi été blessés, relaie la chaîne locale Nouvelle-Calédonie la 1re.

Au total, 61 membres des forces de l’ordre, 47 gendarmes et 14 policiers, ont subi des blessures la nuit dernière. « Si l’appel au calme n’est pas entendu, il va y avoir beaucoup de morts dans l’agglomération de Nouméa aujourd’hui. On est rentré dans une spirale dangereuse, une spirale mortelle », a souligné Louis Le Franc.

L’Assemblée nationale a adopté le texte du gouvernement avec 351 voix contre 153. “Le dégel du corps électoral provincial, à 10 ans de résidence mais aussi pour les Calédoniens nés en Nouvelle-Calédonie après 1998, vient d’être adopté à une large majorité à l’Assemblée nationale. Promesse tenue”, s’est félicité le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur X (ex-Twitter). Le projet de loi doit désormais être validé par le Parlement réuni en Congrès.

Emmanuel Macron a aussi pris la parole dans un courrier, envoyé aux représentants calédoniens. Dans cette lettre, le chef de l’État a tenu “à rappeler le caractère indigne et inacceptable des violences”. Il appelle “au calme”.

Le président de la République a aussi évoqué la suite pour ce fameux projet de révision constitutionnelle. Dans ce courrier, Emmanuel Macron a menacé de réunir le Congrès “avant la fin juin”. “Il s’agira, collectivement et en responsabilité, de trouver un accord qui dépasse le seul dégel [du corps électoral] et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun”, estime le chef de l’État.

Lire Plus

Les + Lus