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Les Français globalement « au rendez-vous des soldes » mercredi

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Les Français ont comme depuis la réouverture des magasins en mai répondu présent mercredi pour le premier jour des soldes, qui vont durer quatre semaines jusqu’au 27 juillet, et dont le début a coïncidé avec la suppression des limites de jauge.

Mercredi était la troisième et dernière étape du déconfinement pour les cinémas, restaurants, magasins et autres lieux clos qui avaient pu rouvrir depuis mai mais étaient encore soumis à diverses limitations, par exemple un client pour quatre mètres carrés dans les magasins de vente.

« On a ouvert il y a cinq minutes, et le magasin est déjà plein de monde », se réjouissait dès le matin Colas Michard, gérant du magasin indépendant Michard Ardillier situé rue Sainte-Catherine à Bordeaux.

Colas Michard a « enregistré une baisse du chiffre d’affaires avec les fermetures successives », mais « heureusement, la réouverture a été très bonne et on a déjà rattrapé une bonne partie depuis quelques semaines. »

Rien à voir avec l’été précédent, quand les consommateurs avaient globalement boudé les magasins, notamment ceux de l’habillement.

« Il y a moins d’inquiétude » grâce notamment à la vaccination, souligne Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, qui représente les commerces d’habillement, de chaussures et de centre-ville.

« Des rabais de 50% »

Dans la matinée, l’envie de consommer a toutefois été frustrée pour Elyor Atlan, audioprothésiste de 25 ans: « Je suis très déçue, il n’y a rien », peste-t-elle à la sortie d’une enseigne d’habillement espagnole, dans une grande artère commerçante de Lyon. « C’est le Covid et il y a seulement 7 euros de moins pour une première démarque », déplore-t-elle, au point qu’elle a « prévu d’aller à Paris tellement il n’y a rien ici ».

Francesco Ganneto, enseignant âgé de 48 ans, a lui trouvé son bonheur: « Je n’ai pas fait les soldes l’an dernier, mais là, j’ai plus de budget », déclare-t-il, observant « des rabais de 50% dans les vitrines ».

A Paris, les Galeries Lafayette ont noté qu' »il était important d’avoir des démarques importantes dès le début » pour déstocker.

Mais tout le monde n’a pas cette capacité à faire de grosses démarques. « A force d’annoncer que tout le monde fera -50%, les clients s’attendent à des remises énormes en pensant qu’on est tous en capacité de lâcher nos marges », rouspète Stéphane Rodier, depuis sa boutique de prêt-à-porter Guinement à Granville en Normandie. « Ce n’est pas parce qu’on est en soldes et qu’on fait du chiffre d’affaires qu’on est content, une entreprise ne peut fonctionner qu’avec de la marge! »

De son côté, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Paris a regretté que « l’activité des magasins parisiens ne soit pas florissante en ce premier jour de soldes, notamment à cause de la météo pluvieuse, et les clients pas toujours au rendez-vous malgré des rabais élevés ».

Emmanuel Le Roch, délégué général de la fédération Procos (commerce spécialisé), note de son côté qu' »il y a du monde dans certains centres commerciaux de région parisienne, comme à Créteil Soleil ».

La situation parisienne est particulièrement scrutée car l’été précédent, les commerces des grandes agglomérations avaient souffert de soldes décalés au cœur de l’été, alors que les habitants avaient été nombreux à partir en vacances et que les touristes internationaux étaient absents.

« Ecouler des stocks »

Pour l’ensemble des commerçants, il y a forcément un peu d’appréhension en ce début de soldes. « On a un peu compensé les pertes dues à la crise sanitaire, mais je ne peux pas dire qu’on ait rattrapé quoi que ce soit. Les fermetures ont fait mal », témoigne Reza Milot, gérant du magasin indépendant de vêtements pour femmes, Boutique Adélaïde, dans une rue du centre-ville historique de Bordeaux.

Ils attendent « beaucoup des soldes après cette période difficile du Covid-19 », selon le Bordelais Bruno Tripon, président de l’association des commerçants des Grands Hommes.

« L’enjeu, c’est d’écouler des stocks qui se sont accumulés avec les fermetures successives », dit-il, même si certains, comme la Lyonnaise Aletfina Pabay par exemple, a « acheté beaucoup moins » de stock cette année parce qu’elle n’est « pas sûre qu’on sera encore ouvert après la rentrée » en cas de quatrième vague.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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