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Guerre en Ukraine : la Russie va déployer des armes nucléaires «tactiques» en Biélorussie

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Guerre en Ukraine : la Russie va déployer des armes nucléaires «tactiques» en Biélorussie

Moscou aura achevé la construction d’une installation de stockage d’armes nucléaires tactiques chez son allié d’ici le 1er juillet.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé samedi que Moscou allait déployer des armes nucléaires «tactiques» sur le territoire de son allié, le Bélarus, un pays situé aux portes de l’Union européenne. Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l’arme nucléaire en Ukraine en cas d’escalade significative du conflit. Dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, le Bélarus est frontalier de l’Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie.

«Il n’y a rien d’inhabituel ici : les États-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés», a déclaré Vladimir Poutine lors d’une interview diffusée à la télévision russe. «Nous avons convenu de faire de même», a-t-il ajouté, disant avoir l’accord de Minsk.

«Nous avons déjà aidé nos collègues bélarusses et équipé leurs avions (…) sans violer nos engagements internationaux en matière de non-prolifération des armes nucléaires. Dix avions sont prêts à utiliser ce type d’arme», a poursuivi Vladimir Poutine. «À partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d’un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire de la Biélorussie», a-t-il ajouté.

Selon Vladimir Poutine, cette décision a été motivée par la volonté de Londres d’envoyer des munitions à uranium appauvri à l’Ukraine, comme évoqué récemment par une responsable britannique. Le président russe a menacé de recourir également à ce type d’obus si Kiev venait à en recevoir. «La Russie, bien sûr, a de quoi répondre. Nous avons, sans exagérer, des centaines de milliers d’obus de ce type. Nous ne les utilisons pas pour le moment», a déclaré le chef du Kremlin.

Lors de récentes négociations à Moscou entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, les deux dirigeants avaient énoncé dans une déclaration commune qu’une guerre nucléaire «ne doit jamais être déclenchée», car «il ne peut y avoir de vainqueurs». Plusieurs responsables russes, dont l’ancien président Dmitri Medvedev, ont toutefois menacé l’Ukraine et les Occidentaux de l’arme nucléaire depuis le début de l’offensive russe lancée le 24 février 2022.

La Russie a en outre suspendu le mois dernier l’important traité de désarmement nucléaire New Start signé avec les États-Unis, bien qu’elle a promis de respecter la limitation de son arsenal nucléaire jusqu’à la fin effective de cet accord le 5 février 2026.

Vladimir Poutine avait accusé l’année dernière l’Ukraine de vouloir se doter d’une «bombe sale», une arme constituée d’explosifs conventionnels entourés de matériaux radioactifs destinés à être disséminés en poussière au moment de l’explosion. L’Ukraine et ses alliés occidentaux avaient condamné ces allégations et accusé la Russie de jouer l’escalade nucléaire. La doctrine nucléaire russe ne prévoit pas l’utilisation préventive par la Russie de l’arme nucléaire, mais seulement en réponse à une attaque envers elle ou ses alliés, ou en cas de «menace sur l’existence même de l’Etat».

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Plus de 2 200 pédocriminels démasqués dans le monde grâce à la police suisse

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Une opération menée pendant plusieurs années a permis de mener des arrestations en Suisse mais aussi en Croatie, en France, au Brésil ou encore au Pérou.

Des enquêtes menées sur plusieurs années. Plus de 2 200 pédocriminels ont pu être démasqués dans le monde grâce à l’opération baptisée « Ninja Turtle », lancée secrètement sur internet par la police suisse, a-t-elle révélé mardi 30 mai.

En 2012, la police suisse avait reçu des informations selon lesquelles une personne domiciliée dans le canton d’Argovie diffusait du « matériel pornographique illégal », sous le pseudonyme de « Ninja Turtle », grâce à la plateforme GigaTribe. Celle-ci permet d’échanger des données de manière anonyme. Une enquête avait permis d’arrêter la même année ce suspect, un Allemand de 62 ans condamné en 2015.

Les policiers suisses ont par la suite eu l’idée d’utiliser son profil pour démasquer d’autres pédocriminels. Des arrestations ont eu lieu en Suisse mais aussi en Croatie, au Brésil, en France ou encore au Pérou, selon le communiqué de la police cantonale d’Argovie. Parmi les pédocriminels démasqués, certains visionnaient le matériel pédopornographique, tandis que d’autres étaient responsables d’abus sur des enfants.

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Le Premier ministre espagnol annonce des élections législatives anticipées le 23 juillet

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Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a annoncé lundi la convocation surprise d’élections législatives anticipées le 23 juillet en Espagne, au lendemain d’une déroute sans appel de la gauche face aux conservateurs lors d’un double scrutin municipal et régional.

Lors d’une allocution télévisée, Pedro Sanchez a annoncé avoir communiqué au roi Felipe VI, le chef de l’Etat, sa « décision de (…) dissoudre le Parlement et de procéder à la convocation d’élections générales » qui se tiendront « le dimanche 23 juillet ».

Ces élections se tiendront donc durant le semestre de présidence espagnole du Conseil européen, qui commencera le 1er juillet. Les législatives devaient initialement se tenir à la fin de l’année à une date qui n’avait pas encore été fixée. « J’ai pris cette décision à la vue des résultats des élections d’hier », a dit Pedro Sanchez, la mine grave, depuis le palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol.

« Comme président du gouvernement et comme secrétaire du Parti socialiste, j’assume les résultats (de dimanche) et je pense qu’il est nécessaire de donner une réponse et de soumettre notre mandat démocratique à la volonté populaire », a-t-il ajouté.

Pedro Sanchez préside le gouvernement espagnol depuis juin 2018. Il avait alors chassé du pouvoir le conservateur Mariano Rajoy grâce au dépôt d’une motion de censure suite à la condamnation du PP par la justice dans un méga-procès pour corruption. Il gouverne depuis janvier 2020 en coalition avec la gauche radicale de Podemos. Son parti a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales de dimanche en Espagne, qui augure mal de son maintien au pouvoir.

Le PP obtient le plus grand nombre de voix aux municipales

Le chef du gouvernement sortant de la Cantabrie (nord de l’Espagne), Miguel Ángel Revilla, chef d’un petit parti régionaliste allié aux socialistes, a parlé d’une « marée de droite », à la fois du Parti populaire (PP), principal parti de l’opposition de droite d’Alberto Núñez Feijóo et de Vox, le parti d’extrême-droite Vox, déjà troisième force politique au Parlement. Le chef du gouvernement socialiste de l’Aragón, Javier Lambán, est allé jusqu’à évoquer un « tsunami » qui a emporté « la muraille » érigée par les socialistes. Tous deux ont été battus.

Le PP, qui avait fait de ces élections locales et régionales un référendum national sur la politique de Pedro Sánchez, a pratiquement atteint tous ses objectifs.

Il a d’abord recueilli le plus grand nombre de voix aux municipales, plus de 7 millions (31,5%), soit quelque deux millions de plus qu’il y a quatre ans, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez.

Surtout, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El País, le PP a conquis au moins six des dix régions jusqu’alors dirigées (directement ou au sein d’une coalition) par le PSOE : la Communauté valencienne (est), quatrième du pays par la population, l’Aragon (centre), l’Extrémadure (ouest), les Baléares (est), la Cantabrie et la Rioja (nord).

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Espagne : très lourde défaite du parti socialiste lors des élections municipales et régionales

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A l’approche des élections législatives, le parti de gauche du Premier ministre Pedro Sánchez a connu une débâcle lors des élections locales de dimanche.

A six mois des élections législatives, le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales, dimanche 28 mai, en Espagne, qui augure mal de son maintien au pouvoir à la fin de l’année.

Le chef du Parti populaire (PP), principal parti de l’opposition de droite, Alberto Núñez Feijóo, a immédiatement annoncé « un nouveau cycle politique ». Le PP a fait dimanche « un pas de géant » sur la route devant conduire Alberto Núñez Feijóo au poste de Premier ministre à la fin de l’année, a renchéri le président du gouvernement d’Andalousie, Juan Manuel Moreno Bonilla, un dirigeant du parti.

Le PP a d’abord recueilli le plus grand nombre de voix aux municipales, plus de 7 millions (31,5%), soit quelque deux millions de plus qu’il y a quatre ans, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Surtout, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El País, le PP a conquis au moins six des dix régions jusqu’alors dirigées (directement ou au sein d’une coalition) par le PSOE : la Communauté valencienne (est), quatrième du pays par la population, l’Aragon (centre), l’Extrémadure (ouest), les Baléares (est), la Cantabrie et la Rioja (nord).

Mais outre le PP, l’autre grand vainqueur est le parti d’extrême-droite Vox, déjà troisième force politique au Parlement, qui, avec plus de 1,5 million de voix aux municipales (7,19%), a doublé son score en quatre ans et effectué une poussée spectaculaire dans de nombreux parlements régionaux. Les sondages annonçaient tous une victoire de la droite à ce double scrutin municipal et régional, mais personne ne s’attendait à ce que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sánchez subisse de telles pertes.

Les élections de dimanche portaient sur la totalité des 8 131 municipalités, soit 35,5 millions d’électeurs, ainsi que les assemblées de 12 des 17 régions autonomes que compte le pays. Quelque 18,3 millions d’électeurs étaient concernés par ce deuxième vote. Ce double scrutin était considéré comme une répétition générale avant les élections législatives, dont la date exacte n’est pas encore connue.

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