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France

Grève : Des manifestations dans toute la France pour les salaires et les retraites

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Des manifestations sont prévues partout en France jeudi, à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires et d’organisations de jeunesse, pour réclamer des hausses de salaires et donner un coup de semonce sur les retraites, au moment où l’exécutif précise sa méthode pour réformer.

Au moins 200 lieux de rassemblement sont prévus partout en France pour cette première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée, selon Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT.

A Paris, le cortège partira à 14H00 de la place Denfert-Rochereau, en direction de Bastille. Une source policière attend 3 à 6.000 personnes dans la capitale. Elles étaient en comparaison 3.200 le 17 mars et 8.800 le 27 janvier, selon l’Intérieur.

Parmi les participants, des représentants syndicaux mais aussi des élus, les partis de gauche membres de la Nupes et le NPA ayant apporté leur soutien à cette journée de mobilisation, de même qu’un aréopage d’associations.

Le secrétaire général du deuxième syndicat français, la CGT, Philippe Martinez a dit mardi s’attendre à une mobilisation « largement supérieure à celles de janvier et mars », constatant qu’il y avait « des appels à la grève dans de nombreuses professions ».

Trois syndicats sur quatre, y compris la CFDT-Cheminots, ont appelé à la grève à la SNCF. Des perturbations sont attendues sur les lignes TER, Transilien en Ile-de-France, Intercités et Ouigo mais les TGV Inoui rouleront quasiment normalement.

Du côté de la RATP, où seule la CGT appelle à la grève, la mobilisation sera modérée avec des perturbations dans les bus, les trams et le RER B, mais pas dans le métro ni le RER A.

Au mot d’ordre initial réclamant une hausse des salaires, des pensions, des bourses et des minima sociaux face à une inflation inédite (+5,9% en août), s’est ajouté le dossier des retraites.

La Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé jeudi à l’AFP que le gouvernement allait ouvrir un nouveau cycle de concertations en vue d’adopter un projet de loi « avant l’hiver », permettant une entrée en vigueur à l’été 2023 d’une réforme prévoyant le « report progressif de l’âge de départ de quatre mois par an, aboutissant à 65 ans en 2031 ».

Bloc syndical sur les retraites

La journée de mobilisation de jeudi se fera sans la CFDT, qui avait fait savoir début septembre qu’elle n’y participerait pas. « C’est entreprise par entreprise, branche par branche qu’il faut agir », avait déclaré son secrétaire général Laurent Berger.

FO, qui s’était associée à la plupart des manifestations organisées par la CGT ces derniers mois, a cette fois-ci décidé de se tenir à l’écart. Dix unions départementales FO appellent cependant à manifester, selon Fabrice Lerestif, de l’UD35.

« Tout ce que le monde du travail a pu conquérir, cela s’est toujours fait dans l’unité des organisations syndicales. Donc il faut qu’on travaille sur cette question d’unité, c’est essentiel pour gagner des choses », a commenté la semaine dernière M. Martinez.

Le leader de la CGT ne doute cependant pas que tous les syndicats se retrouvent pour combattre le projet de réforme des retraites, comme ils ont réussi à le faire sur l’assurance chômage.

« Tous les syndicats en France sont contre le fait de travailler jusqu’à 64 ou 65 ans », a redit jeudi M. Martinez sur France 2. Quant à participer aux concertations prévues par l’exécutif dès la semaine prochaine, « si c’est pour nous dire qu’on discute de l’allongement de l’âge de la retraite, on n’ira pas longtemps », a-t-il averti.

L’ensemble des organisations syndicales nationales (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa) doivent se retrouver au siège de l’Unsa le 3 octobre. « Il pourrait y avoir une annonce de manifestation » à l’issue de cette rencontre, selon Mme Verzeletti.

Les partis de gauche prévoient de leur côté d’organiser le 16 octobre une « grande marche contre la vie chère et l’inaction climatique », sans le soutien, un temps envisagé, de la CGT

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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