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Face au virus en France, l’exécutif joue la carte de la vaccination élargie

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Le gouvernement étend au maximum la vaccination contre le Covid-19, toujours sur sa ligne d’éviter un reconfinement national, malgré de possibles nouveaux tours de vis en fin de semaine dans les zones où l’épidémie galope.

Deux millions et demi de personnes supplémentaires vont ainsi être éligibles à la vaccination, avec l’élargissement des critères pour bénéficier du vaccin AstraZeneca, suite aux résultats encourageants d’études menées en phase d’utilisation en Grande-Bretagne.

Jusqu’ici réservé aux professionnels de santé et aux deux millions de personnes de 50 à 64 ans atteintes d’une comorbidités (diabète, hypertension, antécédents de cancer…), ce vaccin un temps considéré avec méfiance va désormais être proposé aux 65-75 ans présentant ces mêmes pathologies.

Une décision annoncée lundi soir au 20 heures de France 2 par le ministre de la Santé Olivier Véran, conformément à un avis de la Haute Autorité de santé (HAS) rendu public mardi. La HAS a également recommandé que tous les vaccins puissent à l’avenir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sage-femmes, en plus des médecins, ainsi qu’un élargissement des publics considérés comme prioritaires.

« Rien que sur le mois de mars, nous comptons proposer une première vaccination à 6 millions de Français », a insisté lundi soir M. Véran, ce qui « fera 9 millions au total depuis le début ».

« L’enjeu aujourd’hui reste d’accélérer la vaccination, de faire le plus vite possible, en ciblant toujours en priorité les personnes qui ont des facteurs de risques de faire des formes graves », a renchéri mardi la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec.

Une accélération de la campagne de vaccination, très critiquée lors de son lancement fin décembre, sur laquelle l’exécutif mise pour « tenir » les « quatre à six semaines » évoquées lundi par Emmanuel Macron comme horizon d’un éventuel assouplissement.

Lumière

« On espère que la campagne de vaccination aura suffisamment d’effets pour commencer à alléger les restrictions. En attendant il faut continuer à tenir », a ainsi souligné mardi matin sur Cnews le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

« Il y a une lumière au bout du tunnel avec la vaccination, autour d’avril-mai, car on aura vacciné beaucoup de personnes vulnérables », a-t-il poursuivi tout en avertissant que les propos lundi du président signifiaient « que pendant plusieurs semaines encore on va devoir vivre par gros temps, avec des remous, une pression importante sur les hôpitaux ».

De fait, le nombre de malades en réanimation est repassé lundi au-dessus de la barre des 3.500, niveau similaire à celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Il reste toutefois encore loin du pic de la 2e vague de l’automne (4.900) et, surtout, de la 1ère vague au printemps (7.000). Le total des personnes hospitalisées était de 25.430 lundi.

Suivant sa nouvelle stratégie de réponses différenciées à l’épidémie, le gouvernement a déjà instauré des confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque, touchés par la progression des variants plus contagieux du virus.

Il a également placé 20 départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille, sous surveillance accrue, avec la possibilité d’y prendre les mêmes mesures.

Le traditionnel conseil de défense sanitaire doit se tenir mercredi pour examiner la situation, après des concertations entre représentants de l’Etat et élus locaux en début de semaine.

Mais d’ores et déjà la maire de Paris Anne Hidalgo a réitéré lundi son opposition à un confinement de la capitale le week-end, prônant au contraire l’accès de la population aux espaces publics.

Dimanche, les forces de l’ordre ont évacué des promeneurs qui se massaient sur les quais de Seine et d’autres lieux de promenade ou dans des parcs.

Sur un terrain différent, mais très médiatisé, la Fédération française de rugby (FFR) doit remettre mardi au ministère des Sports ses conclusions sur l’apparition d’un véritable cluster de contaminations au sein du XV de France, entrainant le report du match France-Ecosse du Tournoi des six nations.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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