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Covid-19: le couvre-feu s’étend pour faire face à la deuxième vague

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Trente-huit nouveaux départements se préparent à appliquer vendredi le couvre-feu nocturne, au moment où le niveau de contamination atteint des records en France, touchée de plein fouet par la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19.

Entre mercredi et jeudi, 41.622 nouveaux cas de Covid-19 ont été dépistés, soit un bond de 15.000 cas en 24 heures. Un niveau jamais vu depuis le lancement des tests à grande échelle dans l’Hexagone.

« Le mois de novembre sera éprouvant » et « le nombre de morts va continuer d’augmenter », a averti jeudi le Premier ministre Jean Castex, en annonçant l’extension du couvre-feu nocturne qui concerne désormais les deux tiers des Français et des zones rurales à la faible densité de population.

Selon le dernier bilan de Santé publique France, 165 malades du Covid-19 sont décédés dans les dernières 24 heures.

Estimant que « la situation est grave », M. Castex a averti que si l’épidémie n’était pas jugulée, le gouvernement devrait « envisager des mesures beaucoup plus dures ». « Il est encore temps de l’éviter, mais il ne nous reste plus beaucoup de temps ».

« Tout est sur la table », a estimé vendredi sur BFM TV le Pr Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, qui guide le gouvernement, expliquant que « le virus circule plus vite qu’au printemps », mais qu’il s’agit « exactement » du même coronavirus, avec « la même distribution d’âge » et « les mêmes symptômes ».

Un confinement « général, je n’espère pas parce qu’on fait tout pour l’éviter, local ça fait partie des options », a poursuivi l’épidémiologiste.

« Jouer collectif »

« Il y a eu la perception, depuis quelques mois, que soit la deuxième vague n’existait pas, soit que c’était une vaguelette. La situation est l’inverse: il est possible que la deuxième vague soit pire que la première », a estimé Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), sur RTL. L’âge médian des personnes malades du Covid-19 et admises en réanimation dans les hôpitaux de l’AP-HP est de 62 ans.

« On est collectivement sur la ligne de crête », a insisté Etienne Gayat, médecin anesthésiste et directeur médical de crise à l’hôpital Lariboisière, sur LCI.

Pour freiner la circulation du virus et éviter « la saturation du système de santé », « il faut qu’on joue collectif », a-t-il rappelé.

Au total, 54 départements et 46 millions d’habitants, en plus de la Polynésie, sont désormais soumis à un couvre-feu nocturne qui entrera en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi à minuit. Il s’appliquera de 21H00 à 06H00 et donnera lieu à des amendes en cas de non-respect.

Ces mesures vont peser sur l’économie, a averti vendredi sur Europe 1 le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, avec la possibilité « d’avoir un chiffre de croissance négatif » au quatrième trimestre.

Pour tenter d’amortir les conséquences économiques, les mesures de soutien seront étendues à tous les départements concernés, pour « un coût global d’un peu plus de 2 milliards d’euros », a-t-il indiqué.

Les acteurs du spectacle vivant et du cinéma, particulièrement touchés par le couvre-feu, ont appris jeudi qu’ils recevraient respectivement 85 millions et 30 millions d’euros d’aides supplémentaires pour traverser la crise sanitaire.

Etat d’urgence sanitaire prolongé

Jeudi, la nouvelle version de l’application de « traçage » du virus, rebaptisée « Tous anti-Covid », a été présentée par le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Cédric O. Elle remplace StopCovid qui avait été téléchargée seulement 2,6 millions de fois depuis début juin.

Des problèmes ont été rencontrés jeudi sur « Tous anti-Covid », dus à « un trop grand afflux de personnes en même temps sur l’application », mais ils ont été résolus, a affirmé vendredi Cédric O sur France 2.

« Ses premières fonctionnalités seront enrichies toutes les deux semaines », avait-il dit jeudi, notamment avec l’intégration de l’attestation de sortie ou les registres d’enregistrement des restaurants.

L’exécutif a par ailleurs adopté en Conseil des ministres un projet de loi pour prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février 2021 inclus.

Nécessitant un vote au Parlement, il sera examiné dès ce week-end à l’Assemblée nationale.

L’exécutif entend aussi pouvoir appliquer des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d’ouvertures des établissements au moins jusqu’au 1er avril 2021, sur tout ou partie du territoire et en fonction de la situation épidémique, selon le texte.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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