Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Virus: 50 millions de cas dans le monde, Biden ouvre une cellule de crise

Article

le

virus:-50-millions-de-cas-dans-le-monde,-biden-ouvre-une-cellule-de-crise

Alors que plus de 50 millions de cas de nouveau coronavirus ont été détectés dans le monde, le président élu des Etats-Unis Joe Biden met en place dès lundi une cellule de crise pour tenter de juguler la pandémie dans son pays, de loin le plus affecté de la planète.

En Europe, épicentre de l’épidémie avec plus de 12,5 millions de cas, le Portugal instaure lundi l’état d’urgence sanitaire, assorti d’un couvre-feu dans la majeure partie du pays, et la Roumanie prend elle aussi de nouvelles mesures draconiennes.

« La seule façon de maîtriser la pandémie est d’éviter les interactions sociales », a affirmé le chef du gouvernement portugais Antonio Costa.

Comme partout ailleurs en Europe, les contaminations enregistrent une hausse inquiétante au Portugal: depuis début octobre, leur nombre quotidien est passé de 2.000 à 6.000. A partir de lundi, une « interdiction de circuler sur la voie publique » s’applique dans les 121 communes où vivent environ 70% des Portugais. Un couvre-feu nocturne, qui débutera dès 13h durant le weekend, y entre en vigueur.

Un couvre-feu nocturne, de même que le port obligatoire du masque en extérieur et l’interdiction des fêtes publiques et privées, entrent également en vigueur lundi en Roumanie qui approche le seuil des 10.000 nouveaux cas par jour et qui déplore 7.540 décès depuis le début de l’épidémie.

« Les mesures adoptées jusqu’ici ne suffisent plus, des mesures supplémentaires sont nécessaires » car « beaucoup trop de décès ont été enregistrés », a déclaré le président roumain Klaus Iohannis, alors que les hôpitaux du pays sont au bord de l’asphyxie.

Cellule de crise à Washington

Aux Etats-Unis, dans son premier discours après l’annonce de sa victoire à la présidentielle, le démocrate Joe Biden a annoncé samedi soir qu’une cellule de crise, composée de scientifiques et d’experts, sera chargée dès lundi de bâtir un « plan qui entrera en vigueur dès le 20 janvier 2021 », jour de son investiture.

M. Biden prend ainsi le contrepied de son rival Donald Trump, qui a toujours minimisé la pandémie et qui brave lui-même ostensiblement les mesures préventives préconisées partout dans le monde, comme le port du masque en public et la distanciation physique.

Les Etats-Unis font face à des records de nouvelles contaminations ces derniers jours. Ils ont enregistré en 24 heures près de 111.500 nouveaux cas positifs et 548 nouveaux décès, portant le bilan total à 237.564 morts, selon le dernier bilan de l’Université Johns Hopkins dimanche soir.

Au total 50.010.400 cas de Covid-19, dont 1.251.980 décès, ont été recensés dans le monde depuis décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles.

Plus de 12,5 millions de cas ont été enregistrés en Europe, où les restrictions face à la deuxième vague provoquent des poussées de colère dans plusieurs pays.

Leipzig, en Allemagne, a ainsi été le théâtre de violences samedi entre les forces de l’ordre et des manifestants « anti-masques », dénoncées par la classe politique.

A Madrid, des centaines de complotistes et activistes anti-vaccins ont manifesté samedi le long de la promenade du Prado contre la « dictature » du virus Covid-19 et les restrictions imposées par les autorités espagnoles.

Les confinements décrétés dans toute l’Europe pour juguler cette nouvelle vague restent cependant moins stricts qu’au printemps, et les gouvernements réfléchissent à de nouvelles pistes pour juguler la pandémie.

La France a néanmoins à nouveau écarté dimanche celle d’un confinement imposé pour les personnes âgées, plus vulnérables aux formes graves de la maladie.

« Ethiquement, ce serait objectivement compliqué », a expliqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, et « c’est parfois méconnaître la situation de beaucoup de personnes âgées qui ne vivent pas seules (…) », a-t-il ajouté.

La France a dépassé a dépassé samedi la barre des 40.000 décès liés au Covid-19, et des patients y souffrant du Covid commencent à être transférés vers des hôpitaux allemands en raison de l’encombrement des services de réanimation du pays.

Réservistes mobilisés en Suisse

En Suisse, l’armée a mobilisé dimanche des réservistes pour tenter de faire face à la deuxième vague du Covid-19 dans les hôpitaux. « C’est un nouvel effort qui vous est demandé », a lancé le lieutenant-colonel suisse Raul Barca, face à une centaine de soldats, tous masqués, devant le hangar de la place d’armes de Moudon, dans le canton de Vaud (ouest).

La Grèce a quant à elle introduit samedi un deuxième confinement, marchant dans les traces de la France, l’Angleterre, l’Irlande et d’une partie de l’Italie.

Pour chaque sortie, les Grecs doivent obtenir un feu vert des autorités, par SMS. Des barrages routiers vérifient les permis spéciaux nécessaires pour se déplacer. L’amende pour ceux qui ne portent pas le masque a doublé, à 300 euros.

En Inde, la saison redoutée de la pollution risque cette fois de décupler les effets du coronavirus, selon des pneumologues de New Delhi.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus