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Économie

#ThauMedAddict : L’originale campagne de promotion pour le bassin de Thau

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©cci Hérault

Mardi 8 juin 2021, veille de la réouverture des restaurants, les partenaires de la CCI Hérault ont présentés leur stratégie commune de valorisation des produits de la mer et de la lagune de Thau. 

Cette campagne de promotion est impulsée par la CCI Hérault, et avec le soutien de l’Occitanie, de l’Hérault, de l’UMIH et de Sète Agglopôle Méditerranée. En effet, il y a quelques mois, la CCI Hérault menait une réflexion autour de la valorisation des produits de la mer. Après de nombreux échanges avec les professionnels du secteur (pêcheurs, conchyliculteurs, criées, mareyeurs, transformateurs, tiellistes et restaurateurs), un premier projet a émergé pour contribuer au développement de leurs activités : produire une campagne de communication positive et partagée. 

Ainsi, c’est sur le site de l’écailler de Saint-Pierre à Sète, au pied du théâtre de la mer, que les acteurs de la lagune de Thau et de Méditerranée s’étaient donnés rendez-vous, ce mardi pour découvrir la campagne de communication dont ils sont l’égérie. Cette campagne décalée, est basée sur les portraits des professionnels de la filière. Les affiches détournent des titres de films bien connus pour affirmer l’authenticité du territoire et de ses professionnels : « Ici sur le Bassin de Thau, on ne fait pas semblant. Ici l’authenticité, c’est pas du Cinéma ! ». Ils ont, dans le même temps lancé le hashtag « on est tous #ThauMedAddict », afin d’accroître leur visibilité.

Soutenir l’attractivité des professionnels

Parallèlement, cette stratégie de promotion s’appuie sur d’autres actions complémentaires qui viennent elles-aussi soutenir l’attractivité des professionnels : 

  • La création de parcours découverte dans l’application Destination Hérault pour découvrir les richesses du territoire. Ainsi, vous retrouverez des parcours travaillés par Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) et les offices du tourisme du territoire, dans le cadre du label « Vignobles & Découverte », qui associent visites culturelles, domaines viticoles et dégustations de Produits de la Mer. 
  • La mise en place d’un Certificat de Qualification Professionnelle « Écailler/Équipier polyvalent » afin de former une dizaine de demandeurs d’emploi à la valorisation des produits de la mer pour les restaurants du territoire, à partir de septembre prochain, en partenariat avec l’UMIH et les professionnels de l‘emploi. 
  • Dès la rentrée, un travail sera réalisé sur un guide « BtoB » à destination de la grande distribution locale et régionale, ainsi que de la restauration collective, dans une démarche complémentaire au travail de la Région Occitanie sur cette cible. 

« L’archipel de Thau constitue le pôle d’excellence des produits de la mer en Méditerranée. L’idée de cette campagne était de créer une communauté porteuse d’une image positive et d’impulser une véritable dynamique collective autour de la production conchylicole. Je pense que cet objectif est pleinement rempli », concluait François Commeinhes, maire de Sète et président de la SAM, lors de son discours.

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Économie

Flambée des Prix : le kilo de pommes de terre grimpe de 23% en un an

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Flambée des Prix : le kilo de pommes de terre grimpe de 23% en un an

Entre tensions géopolitiques et changements climatiques, les pommes de terre françaises subissent une hausse significative de leur coût.

Le prix des pommes de terre, ingrédient phare de la cuisine française, a connu une hausse spectaculaire de 23% en moyenne sur l’année écoulée. Cette augmentation, qui voit le filet de pommes de terre passer de 1,70 euro à 2,09 euros, est le résultat de plusieurs facteurs influençant le marché.

Selon Geoffroy d’Evry, président de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre, cette flambée des prix est d’abord attribuable au début de la guerre en Ukraine. Ce conflit a engendré une tension considérable sur les prix des engrais et sur les coûts énergétiques. De plus, les épisodes caniculaires subis récemment ont gravement impacté la production française de ce tubercule.

Les répercussions de ces augmentations se font sentir à tous les niveaux de la chaîne de distribution. Les industriels ont dû faire face à une hausse de 50% du coût des pommes de terre en deux ans. En conséquence, les consommateurs observent une augmentation des prix de 25% pour les pommes de terre surgelées, de 20% pour les purées et de 18% pour les chips dans les supermarchés.

Les conditions climatiques extrêmes, comme les inondations récentes dans le Pas-de-Calais et les périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes, soulignent l’influence croissante du risque climatique sur les récoltes. Ces événements mettent en évidence la vulnérabilité de la production agricole face aux changements climatiques.

Face à cette situation, il semble peu probable que les prix des pommes de terre connaissent une baisse dans un avenir proche. Cette hausse représente non seulement un défi économique pour les consommateurs mais soulève également des questions sur la durabilité et la résilience de l’agriculture face aux bouleversements climatiques et géopolitiques.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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Économie : Le véhicule électrique perd son élan aux Etats-Unis

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Économie : Le véhicule électrique perd son élan aux Etats-Unis

Défis infrastructurels et coûts élevés freinent l’adoption des voitures électriques.

Aux États-Unis, l’enthousiasme initial pour les véhicules électriques (EV) semble s’essouffler, confronté à des obstacles imprévus. Plusieurs constructeurs américains signalent une baisse des ventes, attribuée à une infrastructure de recharge insuffisante et à une autonomie limitée des véhicules, qui sont en outre plus coûteux que leurs équivalents à combustion. Cette situation survient dans un contexte d’inflation et de taux d’emprunt élevés, exacerbant les difficultés pour les consommateurs.

Neil Saunders, directeur chez Globaldata, souligne que le ralentissement des ventes d’EV est plus prononcé que dans d’autres catégories de véhicules, et que des facteurs autres que le contexte économique actuel jouent un rôle. Le manque de stations de recharge compatibles et la durée nécessaire pour recharger les véhicules rendent l’utilisation des EV moins pratique comparée aux véhicules traditionnels.

Une étude du CTA révèle que, bien que 76% des conducteurs envisageant un EV le considèrent fiable, des inquiétudes persistent, notamment en ce qui concerne le manque de points de recharge, la longévité de la batterie et le coût élevé d’achat. En octobre, le prix moyen d’un véhicule électrique s’élevait à 51.762 dollars, supérieur de près de 4.000 dollars à la moyenne tous types de motorisations confondus.

Des constructeurs tels que Ford et Tesla s’efforcent de simplifier leurs véhicules pour réduire les coûts. Elon Musk de Tesla a notamment souligné l’importance de diminuer le prix des véhicules pour maintenir des mensualités abordables pour les ménages. Cependant, selon Emmanuel Rosner, analyste chez Deutsche Bank, les constructeurs n’ont pas encore trouvé la formule pour réduire significativement les coûts.

Deux législations fédérales récentes pourraient stimuler le marché, avec des subventions pour la création de stations de recharge et des crédits d’impôt pour les acheteurs d’EV. Neil Saunders reste optimiste sur le long terme, estimant que la trajectoire est favorable aux véhicules électriques, à condition que les infrastructures suivent.

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