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Sports – Qualifs Mondial 2022 : Rentrée contrariée pour les Bleus, accrochés par la Bosnie

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Les Bleus ont raté leur rentrée mercredi à Strasbourg contre la Bosnie-Herzégovine (1-1), un accroc sur la route des qualifications au Mondial-2022 avec des conséquences certes limitées sur le plan comptable, mais qui ravive le souvenir douloureux de l’Euro manqué.

Peu inspirés en attaque, parfois inquiétants en défense, indisciplinés à l’image de Jules Koundé exclu rapidement en seconde période, les Bleus sont loin d’avoir trouvé le « nouvel élan positif » que le capitaine Hugo Lloris était venu chercher en Alsace deux mois après l’échec continental.

Avant d’aller à Kiev samedi, l’équipe de France conserve cependant la tête du groupe D avec huit points en quatre matches, devant l’Ukraine (4 pts en 4 matches) qui a subi un accroc mercredi au Kazakhstan (2-2). La Finlande, son adversaire mardi à Lyon, compte deux points après deux rencontres disputées.

« Evidemment, on voulait prendre 3 points mais les phases de qualifications sont difficiles pour tout le monde. On a un point de plus, il faudra aller en chercher plus dans les autres matches », a tenté de positiver le sélectionneur Didier Deschamps sur M6.

Dans un stade de la Meinau à guichets fermés, avec 21.750 spectateurs recensés, les champions du monde ont peiné à se montrer dangeureux face au bloc à cinq défenseurs de la Bosnie, déjà difficile à manoeuvrer fin mars à Sarajevo (1-0).

Sans grande idée offensive, ils s’en sont remis aux longs ballons de Paul Pogba (4e, 8e, 14e, 20e, 68e), principalement pour Karim Benzema et Kylian Mbappé, auteur par ailleurs d’un poteau sortant dans un angle très fermé (27e) et de deux actions où il a réclamé en vain un penalty (21e, 59e).

Surtout, ils ont de nouveau affiché une fébrilité inquiétante en défense, leur point faible à l’Euro avec six buts encaissés en quatre matches, dont la moitié durant le huitième de finale perdu aux tirs au but contre la Suisse (3-3, 4-5 tab).

Encore menés

Cela s’est traduit par de trop nombreux coup francs concédés, face à un spécialiste de l’exercice: Miralem Pjanic. Le milieu du FC Barcelone, très peu utilisé en Catalogne, a fait chauffer les gants de Lloris (35e), une première alerte qui a sonné comme une prémonition.

Car une minute plus tard, le portier de Tottenham est allé chercher le ballon au fond de ses filets, concédant l’ouverture du score comme lors des trois matches précédents…

A l’origine de l’action, les Bleus se sont retrouvés en grande difficulté sur une nouvelle mauvaise passe de Thomas Lemar, remplacé dès la pause par le néo-Bleu Aurélien Tchouaméni après une première période totalement ratée. Il n’en fallait pas plus à Edin Dzeko pour convertir une de ses rares occasions, du pied gauche depuis l’extérieur de la surface (36e).

Les hommes de Deschamps ont cependant bénéficié d’un coup de chance pour égaliser rapidement par Antoine Griezmann (40e), déjà buteur à Sarajevo à l’aller. Sur un corner obtenu et tiré par Mbappé, la tête défensive de Dzeko a rebondu dans le dos du Français. Le but a été validé après recours à la vidéo pour savoir si le ballon avait bien franchi la ligne.

La VAR a fait son retour en seconde période, pour le malheur des Bleus cette fois. Jules Koundé, aligné comme latéral droit en l’absence de Benjamin Pavard, blessé, s’est fait exclure sur un vilain tacle infligé à Sead Kolašinac, initialement sanctionné d’un carton jaune.

Cela n’a pas arrangé les affaires de Deschamps, contraint de sacrifier le milieu Jordan Veretout pour faire entrer Léo Dubois en défense.

Le joueur de l’AS Rome avait pourtant montré une belle activité dans l’entrejeu pour sa première sélection, à 28 ans, à la place de N’Golo Kanté finalement forfait pour ce rassemblement. L’ancien Nantais, averti en première période, a proposé des solutions, montré de l’envie et comblé quelques errances défensives, notamment en rattrapant Ermedin Demirovic parti dans le dos de Presnel Kimpembe et Raphane Varane (19e).

En fin de partie, les Bleus ont poussé malgré leur infériorité numérique, en vain. Pour retrouver le goût de la victoire, il faudra faire plus et mieux dès samedi à Kiev, puis mardi prochain à Lyon contre la Finlande.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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