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Politique

Sète : Sébastien Pacull réagit aux propos de Véronique Calueba sur le boulevard de Verdun

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Image de synthèse du projet de Sète Agglopôle Méditerranée

Sébastien Pacull, candidat aux prochaines élections départementales a réagit aux propos de Véronique Calueba, élue au département et candidate à sa propre succession, sur le boulevard Verdun-Blanc.

Pour rappel, le boulevard Verdun-Blanc est aussi un morceau de la RD2 (route départementale 2) et appartient donc au département. Généralement, lorsqu’une route départementale empiète sur le territoire d’une commune, il est coutume que sa gestion soit rétrocédée à la mairie. Toutefois, ici, ça n’a pas été le cas et ce boulevard est toujours sous la gérance du département. Ainsi, la réfection de cette route est un débat qui dure depuis des années et qui pénalise avant tout les Sétois.

De ce fait, Sébastien Pacull explique : « Au lendemain de notre déclaration de candidature pour les élections départementales, durant laquelle nous avions soulevé les problèmes du Boulevard de Verdun, Véronique Calueba affirmait que cet axe n’était pas à la charge du département. Nous découvrons avec surprise qu’aujourd’hui, dans les lignes du Singulier, cette même personne nous explique que le département a bien la charge du Boulevard de Verdun en sa qualité de morceau de la Route Départementale 2. Mais de qui se moque-t-on  ? Ce revirement est-il dû à une méconnaissance des dossiers  ? Est-ce un changement de stratégie de campagne  ? Est-ce l’aveu d’un mensonge  ? » Il ajoute : « Dans cette affaire, nous avons maintenant deux certitudes. La première est qu’en quelques semaines la candidate d’extrême gauche varie dans ses propos et ses positions sans états d’âme. La seconde est que lors des départementales de 2015, elle promettait déjà de résoudre la situation de cet axe de circulation. Six ans après, nous constatons que rien n’a été fait. »

Pour le conseiller municipal d’opposition, « dans cette affaire, nous sommes plus proches de la bataille de Verdun que du boulevard. C’est une véritable guerre de tranchées politique à laquelle se livre depuis des années l’extrême gauche qui représente le canton de Sète au sein du département. Cela en ne voulant pas travailler avec des élus qui n’ont pas la même couleur politique que la leur. »

Le candidat pour les prochaines élections départementales précise : « Résultat de cette opposition stérile, des travaux prévus entre le 25 mai et le 25 juin 2021, de nuit, entre 22 et 6 heures. Si ces dates n’étaient pas si proches des élections, cette annonce serait comique. Aujourd’hui, elle a un caractère dramatique, car la seule avancée que nous aurons eue en six ans, c’est un coup de goudron qui s’apparente à un coup de balai pour cacher la poussière sous le tapis. Pour avoir travaillé longuement sur le sujet, je peux dire que le projet refusé par le département était une réussite et j’en veux pour preuve les documents que tout un chacun peut trouver sur le site de l’Agglopôle. »

Il conclut : « Les 20 et 27 juin prochains, il est plus que temps que cet affrontement cesse, qu’enfin tous se mettent autour de la table sans considérations politiciennes pour trouver une solution. Il en va du bien-être des Sétoises et des Sétois. C’est la base de notre engagement, remettre Sète au cœur de l’Hérault en recréant des liens ainsi qu’une relation de travail constructive et apaisée entre tous les pouvoirs publics. »

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À LIRE AUSSI > Sète : La réfection du boulevard Verdun-Blanc freinée par… la municipalité

France

Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Politique

Soutien à l’Ukraine : Macron évoque l’envoi de troupes et la menace nucléaire

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Soutien à l'Ukraine : Macron évoque l'envoi de troupes et la menace nucléaire

Emmanuel Macron détaille sa stratégie face à la crise ukrainienne lors d’une interview télévisée, mettant l’accent sur le soutien à Kiev et la réponse à la menace russe.

Jeudi soir, Emmanuel Macron a pris la parole lors d’une interview diffusée sur TF1 et France 2, détaillant sa stratégie de soutien à l’Ukraine après la signature d’un accord de sécurité et évoquant des propos controversés sur un éventuel envoi de militaires occidentaux. Voici ce qu’il faut retenir de cette intervention cruciale.

Le président français a souligné les enjeux majeurs du soutien à l’Ukraine face à une Russie de plus en plus « menaçante » en Europe. Alors que l’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé l’accord de sécurité avec Kiev, Macron a abordé plusieurs points cruciaux lors de son entretien.

Interrogé sur la possibilité d’un envoi de troupes au sol, Macron a affirmé que la situation ne le nécessitait pas actuellement, mais il n’a pas exclu cette possibilité. Il a souligné la nécessité de ne pas limiter les options de réponse face à une Russie qui durcit ses positions.

Le président a réaffirmé que la France ne prendrait jamais l’initiative de la guerre contre la Russie, insistant sur son rôle de force de paix. Toutefois, il a averti que la sécurité des Français dépendait de la défaite de la Russie en Ukraine, soulignant les conséquences d’une victoire russe sur la crédibilité de l’Europe.

Emmanuel Macron a également critiqué ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine, affirmant qu’ils choisissent l’abandon de souveraineté et la défaite. Il a insisté sur l’importance de ne pas être faible face à l’agression russe.

Face à la menace nucléaire agitée par Vladimir Poutine, Macron a assuré que la France était prête à répondre à toute escalade de la part de la Russie, tout en soulignant la responsabilité qui accompagne la possession de l’arsenal nucléaire français.

Enfin, Macron a abordé les efforts pour fournir à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin, notant que la production avait été considérablement augmentée. Il a également évoqué la possibilité de financer de nouvelles initiatives pour soutenir Kiev.

Cette interview intervient à un moment crucial, alors que la crise ukrainienne continue de s’intensifier et que les élections européennes se rapprochent. Macron a clairement établi sa position en faveur du soutien à l’Ukraine, marquant ainsi le début de la campagne présidentielle.

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France

L’Assemblée soutient largement l’accord avec l’Ukraine, sans le RN ni LFI

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L'Assemblée soutient largement l'accord avec l'Ukraine, sans le RN ni LFI

Le texte, soutenu par une majorité de députés, suscite des critiques de l’opposition en vue des élections européennes.

L’Assemblée nationale a exprimé mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine, lors d’un vote qui a vu l’abstention du Rassemblement national (RN) et l’opposition de La France insoumise (LFI). Malgré les divergences d’opinions, le texte a recueilli un soutien massif avec 372 voix pour et 99 voix contre, lors de ce scrutin non contraignant.

Le président Emmanuel Macron prendra la parole jeudi dans les journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 pour aborder la question de l’Ukraine, ont annoncé les deux chaînes peu après le vote.

Le Premier ministre Gabriel Attal a ouvert les débats en critiquant sévèrement le RN, les Insoumis et les communistes, dénonçant leur attitude face aux risques concrets d’une victoire russe pour la vie quotidienne des Français. Il a affirmé que la France ne se fixait aucune limite face à la Russie et a souligné le caractère décisif du moment actuel dans le conflit.

Tandis que Marine Le Pen a accusé l’exécutif d’instrumentaliser la crise à des fins électoralistes, le ton est monté entre le Premier ministre et les opposants à l’accord. Gabriel Attal a défendu une position ferme face à la Russie, affirmant qu’aucune négociation n’était possible avec Vladimir Poutine.

La gauche a manifesté ses divisions, avec un vote contre de La France insoumise et des communistes, qui ont critiqué le discours « va-t-en-guerre » d’Emmanuel Macron. Les socialistes ont quant à eux voté pour l’accord, tout en critiquant la rhétorique belliciste du président.

À droite, Les Républicains ont apporté leur soutien à l’accord tout en critiquant les tactiques électorales de l’exécutif. Ils ont demandé des actions concrètes en faveur de l’Ukraine, notamment des livraisons d’armes. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a clarifié que les trois milliards d’euros de soutien supplémentaire promis à l’Ukraine en 2024 correspondent à la valeur maximale de l’aide militaire, et non à un simple chèque. Il a également affirmé que l’envoi de troupes au sol combattantes n’était pas à l’ordre du jour.

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