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Scandale en Corée du Sud : l’ex-président Moon Jae-in accusé de favoritisme

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L’ancien chef de l’État est poursuivi pour avoir obtenu des avantages indus en échange d’un emploi attribué à son gendre, plongeant le pays dans une nouvelle crise politique.

L’ancien président sud-coréen Moon Jae-in fait face à des accusations graves de corruption, selon les autorités judiciaires. Les enquêteurs affirment qu’il aurait facilité l’embauche de son gendre par une compagnie aérienne en échange de pots-de-vin s’élevant à plus de 130 000 euros.

Selon l’acte d’accusation, le gendre de l’ex-président aurait été nommé à un poste de direction chez Thai Easter Jet sans posséder les compétences requises. Les procureurs estiment que cette nomination était motivée par des considérations politiques, la société étant liée à un membre du parti de Moon Jae-in. Les versements effectués entre 2018 et 2020 auraient servi à s’assurer des faveurs présidentielles.

Le Parti démocrate, formation politique de Moon Jae-in, a vivement dénoncé ces accusations, les qualifiant de manœuvre politique destinée à salir la réputation de l’ancien dirigeant. La porte-parole du parti a remis en cause la crédibilité de l’enquête, soulignant le délai de quatre ans avant l’inculpation.

Cette affaire intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par le procès en destitution de l’actuel président Yoon Suk Yeol, accusé d’avoir tenté d’imposer la loi martiale en décembre 2024. Si Moon Jae-in venait à être condamné, il rejoindrait la longue liste d’anciens présidents sud-coréens confrontés à des poursuites judiciaires, une tradition peu glorieuse dans l’histoire politique du pays.

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