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Pesticides : un danger avéré pour le développement cérébral des enfants

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L’Anses tire la sonnette d’alarme sur les conséquences graves des insecticides courants, particulièrement chez les plus jeunes.

Une récente expertise scientifique confirme les risques majeurs liés à l’exposition aux pesticides, notamment pour les femmes enceintes et les jeunes enfants. Les pyréthrinoïdes et organophosphorés, largement utilisés dans l’agriculture et les produits domestiques, altéreraient le développement neurologique et les fonctions cognitives.

L’agence sanitaire s’appuie sur des études internationales mettant en lumière des troubles moteurs et sensoriels chez les enfants exposés in utero. Une recherche menée en Chine a révélé des impacts significatifs sur le cerveau, même à des niveaux d’exposition modérés. Les adultes ne sont pas épargnés, avec des risques accrus de troubles cognitifs et de leucémies en milieu professionnel.

Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits du quotidien : insecticides ménagers, colliers antiparasitaires pour animaux, voire certains médicaments vétérinaires. Les données françaises montrent une imprégnation préoccupante, particulièrement élevée chez les moins de 12 ans.

Face à ces constats, les autorités recommandent une réduction drastique de l’usage des pyréthrinoïdes, surtout pendant la grossesse et la petite enfance. Si certains emplois restent indispensables, comme la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies, les applications superflues – sprays contre les araignées, par exemple – doivent être évitées.

L’Anses a transmis ses conclusions aux instances européennes, alors que plusieurs de ces composés font l’objet d’une réévaluation. En attendant, une meilleure information du public et des professionnels de santé s’impose pour limiter les expositions à risque.

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