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Politique

Macron poursuit ses consultations, ronde des postes à l’Assemblée

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Emmanuel Macron atteint son niveau de popularité le plus bas depuis ses débuts en politique

Comment éviter le blocage parlementaire ? Emmanuel Macron continue mercredi son tour de table des forces politiques, à la recherche d’un difficile consensus à l’Assemblée où débarque l’important contingent de députés RN et où plusieurs postes de chefs de file seront attribués.

Trois jours après le second tour des élections législatives, la situation politique reste gazeuse pour le chef de l’Etat, contraint de revoir ses plans faute d’avoir su dégager une majorité claire au Palais Bourbon.

Resté silencieux depuis dimanche, M. Macron, qui a célébré mardi soir les 40 ans de la fête de la musique dans la cour de l’Elysée, doit recevoir mercredi à partir de 09H00 le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou, fraîchement élu député à Paris, puis la présidente du groupe LFI Mathilde Panot, et son ancien Premier ministre Edouard Philippe, patron du parti Horizons.

Des consultations à tous crins donc, après avoir vu défiler mardi plusieurs responsables de l’échiquier, de Christian Jacob (LR) à Olivier Faure (PS), en passant par François Bayrou (MoDem) et Marine Le Pen (RN).

Convié mardi en début de soirée, le communiste Fabien Roussel a affirmé que M. Macron envisageait, parmi d’autres scénarios, la constitution d’un « gouvernement d’union nationale ».

M. Macron « m’a demandé si nous étions prêts à travailler dans un gouvernement d’union nationale » et si une telle initiative « était la solution pour sortir le pays de la crise », a précisé l’ex-candidat communiste à la dernière présidentielle.

Mais pour l’heure, rien n’a filtré des enseignements que compte au final tirer de ces entretiens le chef de l’Etat, mis sous pression au sein de son propre camp pour sa gestion de la campagne des législatives, durant laquelle il est apparu absent, effacé par l’activisme notamment de la gauche unie sous la bannière de la Nupes.

Avant d’être happé par une série d’engagements internationaux, dont le Conseil européen qui débute jeudi à Bruxelles, M. Macron a reconduit mardi sa Première ministre Elisabeth Borne qui lui avait présenté sa démission.

La cheffe du gouvernement recevra la semaine prochaine les présidents de groupes de l’Assemblée, a annoncé la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire. Une façon de montrer que Mme Borne est pour l’heure en poste, même si sa situation apparaît précaire, un mois seulement après sa nomination.

Les premiers pas des députés RN

Edouard Philippe a ainsi appelé mardi soir à la création d’une « grande coalition » pour donner « une direction stable » au pays. Initiative qui pourrait nécessiter « des profils nouveaux » à sa tête, a-t-il souligné.

M. Philippe espère notamment nouer un accord avec LR, même si plusieurs responsables de droite ferment la porte à toute « logique de pacte », à l’image du président du parti Christian Jacob qui a « redit » mardi à Emmanuel Macron « qu’il n’était pas question d’entrer dans ce qui pourrait être une trahison de nos électeurs ».

M. Jacob a opposé à Edouard Philippe une fin de non recevoir dans la soirée. Son bilan « est triste », a-t-il jugé, affirmant que la macronie avait voulu tuer LR.

De son côté, Marine Le Pen, forte du bataillon de 89 députés qu’elle devrait diriger, a profité de son entretien avec M. Macron pour revendiquer au nom de son groupe « la présidence de la Commission des finances » et une vice-présidence de l’Assemblée, réaffirmant que le groupe d’extrême droite entendait être « dans l’opposition » mais « pas dans l’obstruction systématique ».

Les élus RN, qui n’étaient que huit en 2017, doivent faire mercredi leurs premiers pas dans la législature au Palais Bourbon. Et les élus de la majorité présidentielle désigneront, eux, leurs chefs de file, après avoir vu plusieurs des ténors battus dimanche, dont le président de l’Assemblée Richard Ferrand.

Les députés LREM choisiront le matin le président d’un groupe qui a fondu de 266 à 170 membres. Parmi les quatre prétendants pour succéder à Christophe Castaner, défait dimanche, figure Aurore Bergé, jusqu’alors présidente déléguée du groupe. Les deux autres partenaires de la majorité, Horizons et MoDem, doivent aussi choisir leurs patrons.

En fin d’après-midi, une sorte de primaire permettra de désigner un candidat unique de la majorité au perchoir, poste convoité pour lequel plusieurs figures sont sur les rangs, comme la ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet, les anciens ministres du précédent quinquennat Barbara Pompili et Joël Giraud, ou encore l’ex-ministre LR rallié à Emmanuel Macron Eric Woerth.

Hors majorité, la députée du Doubs Annie Genevard (LR) s’est mise sur les rangs, mettant en avant sa « solide expérience ».

Le président de l’Assemblée nationale sera ensuite officiellement élu par l’ensemble des députés mardi prochain.

La valse des postes touchera aussi LR mercredi matin, puisqu’Olivier Marleix et Julien Dive s’affronteront pour la tête du groupe qui devrait compter au moins 61 députés.

France

Retraites : la motion de censure transpartisane est rejetée pour 9 voix !

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Motion de Censure :

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet vient d’annoncer à la tribune de l’Assemblée le rejet la motion de censure transpartisane déposée par le groupe LIOT, à neuf voix près de la majorité absolue requise pour qu’elle soit adoptée ; soit avec 278 voix « pour » exprimées.

Avec 278 voix favorables à la motion de censure déposée contre le gouvernement, sur les 287 requises, les députés n’ont pas renversé le gouvernement d’Elisabeth Borne. Le vote pour la deuxième motion de censure, déposée par le RN, a débuté au Palais Bourbon.

Plus d’infos à venir…

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Politique

Après un canular, le compte Instagram d’Elisabeth Borne a atteint « exactement 49,3 k abonnés »

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Après un canular, le compte Instagram d'Elisabeth Borne a atteint "exactement 49,3 k abonnés"

La réforme des retraites continue de faire parler d’elle, même lorsqu’il s’agit de canulars sur les réseaux sociaux. Ce dimanche 19 mars, un internaute a lancé une blague sur Twitter qui a fini par se propager à grande vitesse, jusqu’à atteindre le compte Instagram de la Première ministre, Elisabeth Borne.

Le tweet de @EstChauve était simple : « Si ce tweet atteint 50 likes, j’envoie 27 000 faux abonnés à Elisabeth Borne pour qu’elle ait exactement 49,3 k abonnés. » L’objectif était de faire référence à l’article 49.3 de la Constitution, utilisé par la Première ministre pour faire passer la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

Le succès de cette blague a été fulgurant. En quelques heures, le compte Instagram d’Elisabeth Borne a gagné 37 000 nouveaux abonnés, pour atteindre le chiffre exact de 49,3 k. La référence était claire, et l’internaute a félicité la cheffe du gouvernement pour son sens de l’humour.

Cependant, l’équipe d’Elisabeth Borne n’a pas apprécié cette plaisanterie. Le compte Instagram de la Première ministre a été passé de public à privé, afin de limiter l’afflux de faux abonnés. Le nombre d’abonnés a ensuite diminué, jusqu’à revenir à un chiffre plus raisonnable.

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Politique

Retraites : Aurélien Pradié (LR) votera la motion de censure transpartisane

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Le député, Les Républicains du Lot, a annoncé lundi qu’il voterait la motion transpartisane déposée contre le gouvernement, estimant que c’est «la seule porte de sortie» à cette crise politique.

C’est la décision d’un «patriote» qui «ne supporte plus de voir le spectacle d’affaiblissement démocratique» et qui «pense que la vraie responsabilité, c’est de sortir du chaos». C’est ainsi qu’Aurélien Pradié, député LR du Lot, a justifié sa décision de finalement voter la motion de censure transpartisane déposée par le groupe Liot, cosignée par des députés de la Nupes.

Un choix qui «n’engage pas de projet commun avec ceux qui voteront cette motion de censure», a poursuivi sur Europe 1 celui qui s’est toujours opposé à la réforme des retraites portée par le gouvernement. Manière de répondre au patron du groupe LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, , estime ce matin que s’«associer à l’extrême gauche n’aurait aucun sens». À cela, Aurélien Pradié rétorque : «L’heure n’est plus à nos guéguerres internes. La décision que je prends est tout sauf politicienne.» En ajoutant avoir «rarement eu conscience d’une responsabilité comme celle-ci» : «Je le fais car je pense que c’est la seule porte de sortie.»

Estimant toutefois que cette motion de censure est une «étape» qui «ne suffira pas» pour «sortir du chaos», le député de droite a fustigé un projet de loi «empoisonné» : «La macronie n’a pas compris ce qu’il se passait. S’il faut passer l’électrochoc de la motion de censure, je l’assumerai : j’apporte ma voix au peuple qui se sent méprisé.»

Selon lui, une «dizaine» et peut-être plus de députés LR pourraient également voter la motion de censure. Ce 20 mars matin, les députés LR Maxime Minot et Pierre-Henri Dumont ont d’ores et déjà annoncé que ce serait leur cas.

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