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Les Bleus de Giroud enchantent les fans mais craignent pour Benzema avant l’Euro

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De l’ambiance mais de l’inquiétude: chaudement soutenus par 5.000 fans et portés par Olivier Giroud, les Bleus ont disposé de la Bulgarie mardi à Saint-Denis (3-0) mais la sortie sur blessure de Karim Benzema à sept jours de France-Allemagne vient obscurcir l’avant-Euro.

Une Marseillaise reprise en coeur depuis les tribunes, des drapeaux tricolores agités, une vingtaine de degrés au thermomètre et un doublé complètement inattendu de Giroud… La soirée devait être celle des retrouvailles entre l’équipe de France et son public, celle du plein de confiance avant le Championnat d’Europe.

Mais les enseignements de cette nuit francilienne seront teintés de crainte, dans l’esprit des champions du monde. A peine revenu d’une mise à l’écart de cinq ans et sept mois, Benzema a dû quitter la pelouse du Stade de France après 39 minutes de jeu, touché au-dessus du genou droit.

« C’est une béquille », a déclaré le sélectionneur Didier Deschamps, expliquant sur M6 qu’il n’y avait « pas de risque à prendre » avec l’attaquant. Le capitaine Hugo Lloris a dit l’avoir « croisé dans le vestiaire » et, selon le Niçois « ça n’a pas l’air trop méchant, en tout cas on l’espère ».

Visiblement marqué après un centre sur lequel il est mal retombé, l’avant-centre de 33 ans est tout de même sorti en boitant, adressant de chaleureux applaudissements aux milliers de spectateurs de retour en tribunes grâce à une dérogation obtenue par la Fédération à la veille d’une nouvelle étape du déconfinement.

Griezmann acrobatique

Si les premières nouvelles semblent plutôt bonnes quant aux chances de Benzema d’être rétabli pour le coup d’envoi de l’Euro, à Munich mardi prochain, les prochains jours vont prendre la forme d’une course contre la montre pour le staff médical. D’autant que dans le groupe F de l’Euro, les champions du monde devront enchaîner trois rencontres en huit jours, contre l’Allemagne le 15 juin, puis la Hongrie le 19 et le Portugal le 23.

Plus globalement, la soirée a rappelé aux Bleus qu’ils n’étaient à l’abri de rien.

Car depuis bientôt deux semaines d’une préparation joyeuse à Clairefontaine (Yvelines), les Tricolores semblaient imperméables à toute déconvenue, entre un statut d’ultrafavori assumé sans excès de confiance, des entraînements prometteurs, un premier match abouti contre les Gallois (3-0) mercredi et une réintégration fluide de Benzema.

Ce serait oublier qu’en ces temps de pandémie, le ciel au-dessus de la sélection aux deux étoiles peut vite devenir menaçant.

Menaçante, la Bulgarie ne l’a pas été, elle, dans un Stade de France coloré, bruyant, animé et chantant, comme on ne l’avait plus vu depuis l’irruption de la pandémie sur la planète football.

La 71e nation mondiale n’a résisté qu’une petite demi-heure aux champions du monde et à leur meneur fétiche Antoine Griezmann, superbe buteur d’un retourné acrobatique (29e). Auparavant, les Bleus n’avaient cessé de combiner, et l’association entre Benzema et Kylian Mbappé avait continué d’apporter de belles promesses, malgré quelques maladresses du Madrilène.

« On aurait pu marquer plus de buts mais on reste sur deux bonnes performances. Maintenant, c’est la compétition et il n’y a que cette vérité qui compte », a assuré le sélectionneur devant la caméra de M6.

Giroud « super-sub »

Le retour de N’Golo Kanté, vainqueur requinqué de la Ligue des champions, devait aussi être l’un des faits de la soirée. Le joueur de Chelsea a été au rendez-vous.

Mbappé, lui, a encore été l’attaquant le plus en jambes – mais pas le plus précis, à l’image de cette frappe à côté (66e) – et Giroud, buteur par deux fois en bon renard des surfaces (83e, 90e), ne rate pas une seule occasion de rappeler que le N.9 des Bleus est toujours bien floqué derrière son dos, n’en déplaise à son nouveau rôle de doublure.

Le retour du public a aussi marqué les esprits.

« Le foot, ça se vit, ça ne se regarde pas à la TV! » s’enthousiasmait d’ailleurs Anaïs, une supportrice, en marge de la rencontre. « Le stade, c’est l’unique lieu qui me procure du pur bonheur ».

Cette spectatrice a fait partie des 5.000 invités de la Fédération, laquelle avait réservé des tickets à des soignants, policiers, gendarmes, pompiers ou étudiants, « en première ligne dans la gestion de la crise ».

De quoi donner du baume au coeur aux Bleus et à Benzema, à une semaine de défier l’Allemagne, qui, elle, n’a eu aucun pépin à déplorer contre la Lettonie lundi, s’offrant un festival remporté 7 à 1…

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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