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Le pass sanitaire fait son entrée, Castex accélère sur la vaccination

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« Préparez votre pass sanitaire »: il devient obligatoire pour aller au cinéma, au musée ou dans des établissements sportifs, suscitant une polémique jusqu’au parlement alors que le nombre des contaminations a bondi de 140% en une semaine.

« Dans la 4e vague, on y est », a reconnu le Premier ministre Jean Castex sur TF1 en lançant « un défi collectif » à la population pour qu' »on atteigne huit millions de vaccins » administrés dans les deux prochaines semaines.

A l’ouverture des débats à l’Assemblée sur le projet de loi étendant le pass sanitaire (preuve de vaccination ou un test Covid-19 négatif récent) et instaurant une obligation vaccinale pour les soignants, le ministre de la Santé Olivier Véran a souligné « la gravité de la situation », en indiquant que 21.000 Français avaient été contaminés au Covid ces dernières 24 heures.

C’est la première fois depuis début mai que le seuil de 20.000 contaminations par jour est dépassé (21.539), contre 9.000 il y a une semaine. Les personnes en soins critiques continuent pour l’heure de baisser (859 contre 931 le 14 juillet).

Au point que de nouvelles mesures comme le retour au masque obligatoire en extérieur ont été prises pour certaines communes de Meurthe-et-Moselle de l’Hérault et de Vendée.

Le gouvernement veut donc encore accélérer la vaccination, le Premier ministre affirmant que 96% des personnes contaminées recensées mardi n’étaient pas vaccinées.

Il a annoncé vouloir atteindre 50 millions de primo-vaccinés fin août et non plus 40 millions, grâce à l’ouverture de 5 millions de nouveaux rendez-vous « dans les 15 jours ».

Contrôles

Intervenant à l’issue du Conseil de défense à l’Elysée, Jean Castex a cherché à rassurer sur l’application du pass sanitaire.

Ce dernier est exigé depuis mercredi matin dans les lieux de loisirs et culture rassemblant plus de 50 personnes, contre 1.000 auparavant, mais une tolérance d' »une semaine » sera accordée pour faire de la « pédagogie », selon le Premier ministre.

Viendra ensuite « le temps des sanctions ».

Les responsables d’établissements culturels – comme les cafés et restaurants à partir de début août – devront le contrôler à l’entrée, mais ils ne seront pas chargés de la « vérification de l’identité » des personnes qui le présentent.

Ces contrôles s’annoncent fastidieux. Comment gérer au cinéma du Grand Rex, à Paris, « 1.200 personnes alors que les spectateurs arrivent un quart d’heure avant et qu’il faut 20 à 25 secondes pour contrôler chaque personne? », s’interroge Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français.

La situation est particulièrement incertaine pour les discothèques – dont un tiers vient d’ouvrir -, qui sont « sous vigilance forte », selon Jean Castex.

Il a en outre indiqué qu’il n’y aurait « pas de pass sanitaire dans les établissements scolaires », mais l’exécutif va accélérer la campagne vaccinale pour les 12-17 ans.

« Circonscrire »

Mais pour certains, le « pass » ne passe pas. Plusieurs centaines de personnes ont participé à une nouvelle manifestation mercredi, tandis que des dizaines d’autres se sont introduits dans l’hôtel de ville de Chambéry (Savoie), pour y décrocher symboliquement le portrait officiel du président Emmanuel Macron.

Une autre manifestation a été organisée devant l’Assemblée nationale et une autre est prévue jeudi à l’appel de l’UPR, alors que les députés ont entamé dans une ambiance tendue l’examen du projet de loi sanitaire sur l’extension du pass sanitaire et l’obligation de vaccination pour certaines professions.

Plus de 1.100 amendements ont été déposés pour une séance qui s’annonce très longue et une première série qui visaient la suppression de mesures clés ont été rejetés, sur fond de bruyante contestation, par les oppositions, du déroulé des débats.

Sans s’opposer à l’extension du pass sanitaire, la présidente de la Cnil Marie-Laure Denis, entendue au Sénat, a demandé au Parlement de bien « circonscrire » le nouveau dispositif qui porte une atteinte « particulièrement forte » aux libertés.

La droite laisse planer l’incertitude sur son vote en voulant faire entendre sa voix face à la majorité, sans prêter le flanc à un procès en irresponsabilité.

L’opposition au texte est plus franche à gauche mais diffère selon les groupes, avec une claire opposition de LFI. Le RN va également voter contre.

Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des lois, a souhaité « trouver la balance entre l’atteinte à la liberté d’aller et venir et la protection sanitaire de nos citoyens ».

Le Sénat dominé par l’opposition de droite, qui doit se saisir jeudi du projet de loi, va faire en sorte « que les règles soient claires », a assuré le rapporteur de la commission des Lois Philippe Bas (LR).

Jean Castex a également envoyé un message de fermeté envers ceux qui « en viennent à des actes de violence » en protestant contre le pass sanitaire, alors que des manifestants se sont introduits mercredi dans l’hôtel de ville de Chambéry.

Des opposants aux nouvelles mesures ont également défilé mercredi aux abords de l’Assemblée tandis que

Sur le plan sanitaire, l’impact de la 4e vague sur le système hospitalier est encore « incertain », a reconnu Olivier Véran, alors que le nombre de patients à hôpital, y compris en soins critiques, sont pour le moment en baisse.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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