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Kim Kardashian demande le divorce de Kanye West

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La star américaine de téléréalité Kim Kardashian a officiellement demandé le divorce de son époux, le rappeur et entrepreneur Kanye West, a indiqué vendredi une porte-parole à l’AFP, après des semaines de spéculation sur une probable séparation.

Le couple est marié depuis mai 2014 et a quatre enfants, dont Kim Kardashian a demandé la garde partagée, selon le site d’informations à sensation TMZ, un principe qui aurait l’assentiment de Kanye West.

Début janvier, la chaîne NBC News avait rapporté que les deux époux vivaient séparés et suivaient des séances de thérapie de couple. Kanye West (43 ans) s’était ainsi installé dans le Wyoming, tandis que Kim Kardashian (40 ans) vivait toujours dans la résidence familiale, en Californie.

Ce divorce, le troisième de Kim Kardashian, présenté comme une procédure amiable par TMZ, met fin à l’un des couples les plus célèbres du monde, union de deux célébrités à la popularité déjà considérable avant leur mariage.

Attraction des tapis rouges et des défilés, « Kimye », comme était surnommé le couple, créait l’événement partout où il passait, elle entrepreneuse de la téléréalité au physique plantureux et lui créateur ombrageux multi-facettes, reconnu dans la mode comme dans la musique.

De l’avis de plusieurs médias américains, citant des sources proches du couple, la candidature de Kanye West à la présidence des Etats-Unis, l’an passé, aura été l’un des éléments déclencheurs de cette séparation.

Bien que n’ayant recueilli, au final, que 60.000 voix, le trublion de la musique, un temps soutien de Donald Trump, avait évoqué une possible candidature pour le scrutin de 2024.

Troubles bipolaires

En marge de sa campagne, le rappeur, producteur et designer avait tenu des propos incohérents et publié des messages énigmatiques sur Twitter laissant entendre que sa femme cherchait à le faire interner en psychiatrie.

Il l’avait également accusée d’avoir voulu avorter alors qu’elle était enceinte de lui pour la première fois, ainsi que d’avoir eu une liaison avec un autre rappeur, Meek Mill, ce que l’intéressé a démenti.

La séquence avait été attribuée aux troubles bipolaires auxquels est sujet Kanye West et pour lesquels il refuse de prendre un traitement, car il estime que cela éteindrait son énergie créatrice, d’après sa femme.

Après cette série de déclarations énigmatiques, Kim Kardashian avait appelé à la « compassion et l’empathie », assurant que « ceux qui connaissent Kanye savent que ses mots ne sont pas toujours en phase avec ses intentions ».

Autrefois appelé psychose maniaco-dépressive, le trouble bipolaire se caractérise par l’alternance de périodes d’exaltation et de dépression.

Célébrité mineure au moment du lancement de « L’Incroyable famille Kardashian », en octobre 2007, Kim Kardashian est devenue une vedette mondiale grâce à ce programme de téléréalité, sur lequel elle a bâti un empire, avec l’aide de sa mère.

L’émission de téléréalité suit les Kardashian dans leur vie quotidienne, émaillée de mini-drames familiaux, notamment des brouilles entre les soeurs Kardashian.

La fortune de Kim est aujourd’hui estimée par le site du magazine Forbes à 780 millions de dollars. Elle a lancé des lignes cosmétiques, ainsi qu’une marque de vêtements, qui ont connu un large succès.

De son côté, Kanye West, qui fut d’abord producteur, a explosé sur la scène musicale en 2004 avec l’album « The College Dropout ».

Il est considéré comme l’un des artistes les plus novateurs du rap et a accumulé, au fil des années, 21 Grammy Awards, les récompenses de l’industrie musicale américaine.

En 2014, il a noué un partenariat avec l’équipementier sportif Adidas pour développer sa marque Yeezy, qui a connu un immense succès mondial, avec des ventes annuelles dépassant le milliard de dollars.

Selon le site du magazine Forbes, sa fortune est aujourd’hui estimée à 1,3 milliard de dollars.

D’après le site TMZ, Kanye West et Kim Kardashian ont signé un contrat de mariage, qui devrait simplifier la séparation des biens lors de la procédure de divorce.

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Europe

Accord UE-Mercosur: von der Leyen veut avancer, un bloc de pays autour de la France entend bloquer

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Accord UE-Mercosur: von der Leyen veut avancer, un bloc de pays autour de la France entend bloquer

À Montevideo, Ursula von der Leyen tente de faire avancer l’accord UE-Mercosur, mais un front de résistance mené par la France menace de le faire échouer.

L’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur, un projet ambitieux visant à créer un marché de plus de 700 millions de consommateurs, se trouve à un tournant décisif. Alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’efforce de finaliser les négociations lors du sommet du Mercosur à Montevideo, une coalition de pays européens, emmenée par la France, s’emploie à bloquer le processus.

Les discussions autour de cet accord, initiées en 1999, ont récemment connu un regain d’intérêt sous l’impulsion de plusieurs pays clés. Le Brésil, l’Allemagne et l’Espagne notamment, souhaitent conclure avant l’entrée en fonction de Donald Trump, qui menace de renforcer les droits de douane. Le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Omar Paganini, a évoqué des « détails minimes » restant à régler, laissant entendre que l’accord pourrait être scellé dès vendredi. Cependant, la réalité des négociations est plus complexe.

Von der Leyen, optimiste quant à la finalisation de l’accord, a posté sur X : « La ligne d’arrivée est en vue. Travaillons ensemble, franchissons-la. » Pourtant, cette perspective est loin de faire l’unanimité. En France, le président Emmanuel Macron a clairement exprimé son opposition, déclarant que l’accord est « inacceptable en l’état ». Il a réitéré son engagement à défendre la « souveraineté agricole » française, une position soutenue par l’Elysée sur les réseaux sociaux.

Cette opposition n’est pas isolée. La France a réussi à rallier d’autres pays européens à sa cause. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, et l’Italie, par la voix de ses sources gouvernementales, ont également manifesté leur désapprobation. Ces pays exigent des garanties supplémentaires pour protéger leurs secteurs agricoles, craignant une concurrence déloyale de la part des produits sud-américains. Pour bloquer l’accord, il suffirait que la France et trois autres pays représentant plus de 35% de la population de l’UE s’y opposent.

Les défenseurs de l’accord mettent en avant les avantages économiques, notamment pour les exportateurs européens qui pourraient bénéficier de nouveaux débouchés, et l’importance de ne pas laisser le champ libre à la Chine. Toutefois, les critiques, principalement des ONG et des mouvements de gauche, soulignent les risques environnementaux, notamment l’accélération de la déforestation en Amazonie et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Greenpeace a qualifié le texte de « désastreux » pour l’environnement, privilégiant les profits des entreprises.

En France, les agriculteurs, inquiets de la concurrence que pourrait engendrer cet accord, ont multiplié les manifestations pour exprimer leur désaccord. La tension autour de cet accord illustre les divergences d’intérêts entre les besoins économiques à court terme et les considérations écologiques et sociales à long terme.

L’avenir de l’accord UE-Mercosur dépendra donc non seulement des négociations techniques, mais aussi de la capacité des pays européens à concilier leurs intérêts divergents. La conférence de presse conjointe prévue à l’issue du sommet pourrait apporter des éclaircissements, mais il est clair que la route vers la ratification est encore semée d’embûches.

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Europe

Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale

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Grève au journal britannique The Guardian contre la vente de son édition dominicale

En réponse à la vente potentielle de The Observer, les journalistes du Guardian et de son édition dominicale entament une grève inédite depuis un demi-siècle.

Les journalistes du journal britannique The Guardian, ainsi que ceux de son édition du dimanche, The Observer, se sont mobilisés pour une grève de 48 heures, un événement marquant car il s’agit de la première action de ce type en plus de cinquante ans. Cette grève, qui coïncide avec le 233ème anniversaire de la première parution de The Observer, vise à contester la décision du Guardian Media Group (GMG) de vendre ce vénérable hebdomadaire à Tortoise Media, un site d’actualité lancé en 2019.

Le GMG avait annoncé en septembre dernier son intention de céder The Observer, reconnu par le Guinness World Records comme le plus ancien journal dominical au monde. Le syndicat National Union of Journalists (NUJ) a réagi avec vigueur, appelant à cette grève pour exprimer le mécontentement général face à ce projet de vente. Laura Davison, secrétaire générale du NUJ, a souligné l’importance de The Observer dans le paysage médiatique britannique et a plaidé pour une réévaluation des options afin de garantir un avenir pérenne pour les deux publications.

La vente à Tortoise Media, dirigé par James Harding, ancien rédacteur en chef du Times et de la BBC, et Matthew Barzun, ancien ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni, soulève des inquiétudes quant à l’avenir éditorial et la ligne directrice de The Observer. Les journalistes craignent que cette transaction ne modifie l’identité unique et la mission de ce journal, qui a été acquis par le Guardian Media Group en 1993.

Cette action syndicale met en lumière les tensions croissantes entre les impératifs économiques des groupes de presse et les aspirations professionnelles des journalistes à préserver l’indépendance et l’intégrité de leur travail. La grève, bien que symbolique, témoigne d’un engagement profond des rédacteurs à défendre un journal qui a marqué l’histoire du journalisme britannique.

Le débat sur l’avenir de The Observer est loin d’être clos, et cette grève pourrait bien être le prélude à des négociations plus approfondies entre les parties prenantes pour trouver une solution qui respecte l’héritage de ce journal emblématique tout en répondant aux défis contemporains de l’industrie des médias.

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Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l’Otan protège les territoires contrôlés par Kiev

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Ukraine: Zelensky se dit prêt à des concessions si l'Otan protège les territoires contrôlés par Kiev

Le président ukrainien envisage de placer sous protection de l’OTAN les territoires contrôlés par Kiev en échange d’un arrêt des hostilités avec la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment exprimé sa volonté de faire des concessions territoriales à la Russie, à condition que l’OTAN offre des garanties de sécurité pour les zones actuellement sous contrôle ukrainien. Cette proposition intervient dans un contexte de tensions accrues et de menaces d’escalade militaire.

Alors que la guerre se prolonge depuis presque trois ans, l’Ukraine fait face à une situation complexe. La menace de nouvelles frappes russes, notamment avec le missile « Orechnik », et l’imminence du retour de Donald Trump à la présidence américaine, rendent l’avenir incertain. Zelensky, conscient des difficultés sur le terrain, propose une solution qui pourrait stabiliser la situation, même si elle implique un compromis sur les territoires occupés par la Russie.

L’objectif principal de Zelensky est de mettre fin à la phase active du conflit. En plaçant les territoires contrôlés par Kiev sous l’égide de l’OTAN, il espère non seulement sécuriser ces zones, mais aussi créer un cadre diplomatique pour la récupération des régions annexées par la Russie. Cette approche pragmatique reflète une volonté de paix, tout en reconnaissant les réalités militaires actuelles.

Cependant, cette proposition ne se fait pas sans risque. L’Ukraine a toujours maintenu une position ferme contre toute cession de territoire, une ligne rouge que Zelensky semble maintenant prêt à redéfinir. Les pourparlers avec l’OTAN pourraient être compliqués par les exigences de Vladimir Poutine, qui insiste sur un retrait ukrainien de territoires supplémentaires et refuse catégoriquement l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance.

Les récents développements montrent une intensification des hostilités, avec des frappes russes massives sur les territoires ukrainiens et des menaces directes contre Kiev. La rhétorique belliqueuse de Moscou, couplée à une coopération accrue avec des acteurs comme la Corée du Nord, contribue à une escalade dangereuse. Face à cette situation, Zelensky a multiplié les échanges avec les leaders occidentaux, cherchant à renforcer le soutien international.

Les réactions des dirigeants occidentaux sont mitigées. Emmanuel Macron a condamné fermement les actions russes, soulignant l’illégalité et l’inhumanité des frappes indiscriminées. De son côté, Antony Blinken a réaffirmé l’engagement américain à soutenir l’Ukraine, notamment par une augmentation des livraisons d’armes et l’autorisation d’utiliser des missiles longue portée contre la Russie.

La proposition de Zelensky marque un tournant potentiel dans la stratégie ukrainienne face à la guerre. Elle soulève des questions sur l’équilibre entre la sécurité immédiate et les aspirations territoriales à long terme de l’Ukraine. La suite des événements dépendra des réactions de l’OTAN et de la communauté internationale, ainsi que de la réponse de la Russie à cette initiative diplomatique audacieuse.

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