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JO-2020: première journée officielle, la France en quête de médaille

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Les feux d’artifice sont retombés, la farandole de médailles peut commencer: au lendemain de la cérémonie d’ouverture, la Chinoise Qian Yang a décroché samedi le premier titre des Jeux olympiques de Tokyo, au tir à la carabine tandis que la France est partie en quête de sa première médaille.

La Française Océanne Muller, 18 ans, n’a pas été loin d’enfiler les habits d’héroïne du jour, mais a terminé finalement 5e du tir carabine à 10 m, une belle réussite néanmoins.

Pour sa toute première participation olympique, la Française s’est dite « très fière », et contente d’avoir accumulé de l’expérience, bien qu’un peu « déçue ».

« Je parlerais plutôt de frustration que de déception », a nuancé son entraîneur Martial Anstett, notant lui aussi le stress de la finale avant de relativiser: « Elle n’a que 18 ans ». « Maintenant on va se poser les bonnes questions pour démarrer la préparation pour 2024 », a-t-il pousuivi.

Et c’est donc la Chinoise Qian Yang qui s’est offert sur son dernier tir ce moment de célébrité. Ce titre est le premier des 339 qui seront décernés au total pendant les Jeux, et le premier aussi de cette journée de samedi où onze médailles d’or sont en jeu.

Au programme ce samedi, des sports qui font le sel des Jeux olympiques: tir à l’arc, judo, escrime et haltérophilie.

Mais aussi le taekwondo, et un premier grand rendez-vous, avec la course en ligne du cyclisme sur route.

A peine le Tour de France est-il terminé sur les Champs-Elysées, que tous les regards se portent sur le Slovène Tadej Pocagar, double vainqueur de la Grande Boucle à 22 ans seulement.

Le parcours de 234 km, près du Mont Fuji, ressemble à s’y méprendre à une grande et belle étape de montagne sur le Tour, avec notamment cinq ascensions au programme et 4.800 m de dénivelé positif. Le peloton s’est élancé en fin de matinée sous un climat chaud et humide et devant un public assez nombreux le long de la route.

Le juge de paix sera le col de  Mikuni (10 km à 10,6% de moyenne avec des passages à 20%), l’avant-dernière difficulté du jour. Le dernier franchissement, au col de Kagosaka, se situe à 18 km de l’arrivée, jugée sur le Fuji International Speedway, jadis utilisé par la F1.

Outre Pogacar et son compatriote Primoz Roglic, les favoris sont Belges (Wout van Aert, Remco Evenepoel) et les Français sont outsiders (David Gaudu). L’arrivée devrait intervenir vers 16h30 locales (09h30 françaises).

Le début de journée a aussi été marqué par les premiers combats en judo, dans son pays natal, un moment fort des JO.

Espoir en judo

C’est ici même, à Tokyo en 1964, lors des premiers JO japonais, dans cette même salle mythique du Nippon Budokan, que cet art martial avait fait ses débuts olympiques, tout un symbole.

Mais sous les yeux d’Emmanuel Macron, la réussite n’a pas été du côté de Shirine Boukli (-48 kg) battue au premier tour par la Serbe Milica Nikolic. Boukli avait déboulé l’année dernière au plus haut niveau et faisait partie de ces sportifs qui ne seraient pas allés à Tokyo l’an dernier, et qui ont bénéficié du report d’un an pour s’inviter.

Chez les messieurs, Luka Mkheidze, en lice chez les -60 kg, est qualifié pour les demi-finales (à partir de 17h00 locales, 10h00 en France).

En tir à l’arc, Lisa Barbelin et Jean-Charles Valladont, engagés en double mixte, se sont qualifiés pour les quarts de finale, qu’ils disputeront face aux Néerlandais Gabriela Schloesser et Steve Wijler (15h12 locales, 08h12 françaises). A noter l’élimination surprise du duo américain composé de Mackenzie Brown et du N.1 mondial et star de la discipline, Brady Ellison.

Le début de l’escrime, principal pourvoyeur de médailles pour la France dans l’histoire des JO (quasiment un tiers des médailles total), a été rude pour les Bleus. Coraline Vitalis et Boladé Apithy ont été éliminés d’entrée en épée et en sabre respectivement.

Pas de succès non plus pour le boxeur Samuel Kistohurry (-57 kg), sorti dès le premier tour.

Une belle entame, en revanche, pour les handballeurs français, qui ont dominé l’Argentine (33-27). Pour eux, la compétition s’étirera si tout va bien jusqu’à la finale, le dernier jour des Jeux, le 8 août.

Mais auparavant, qui décrochera la première médaille française des Jeux de Tokyo?

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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