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Inquiet du variant Delta, le gouvernement va agir pour éviter une « 4e vague »

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Le gouvernement compte prendre de nouvelles mesures la semaine prochaine pour éviter qu' »une quatrième vague rapide » de Covid-19 due au variant Delta ne percute la sortie de crise promise par Emmanuel Macron.

Le chef de l’Etat présidera lundi un Conseil de défense sanitaire exceptionnel pour trancher notamment sur l’obligation vaccinale pour les soignants et l’extension du pass sanitaire.

Le chef de l’Etat doit ensuite s’exprimer devant les Français, d’ici au 14 juillet. Il « tiendra compte des données sanitaires », selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, pour poser les jalons de son action pour le reste de son quinquennat et faire le point sur les réformes envisagées, en particulier sur l’éventuel lancement d’une réforme des retraites avant 2022.

Après quelques semaines d’accalmie, le gouvernement ne cache pas ses inquiétudes sur le front du Covid. Le virus « gagne à nouveau du terrain » en raison du variant Delta qui est « redoutable et extrêmement rapide », et représente désormais « plus de 40% des contaminations » en France, a indiqué Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres.

Le nombre de nouveaux cas a connu « une augmentation de plus de 20% en sept jours » et « chez les 20-29 ans, le taux d’incidence a pratiquement doublé en une semaine », a-t-il expliqué.

« Onze régions voient leur taux d’incidence augmenter », a-t-il ajouté, citant la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et l’Ile-de-France dont Paris. Il a précisé que la situation se détériorait aussi rapidement à La Réunion ou en Martinique.

Au niveau national, le nombre de cas quotidiens est d’ailleurs repassé mercredi au-dessus des 4.000, pour la première fois depuis près d’un mois.

L’exécutif craint que la France ne connaisse la même situation qu’au Royaume-Uni, en Espagne ou au Portugal, où « le variant a provoqué une accélération considérable de l’épidémie », alors que le monde a franchi le cap des quatre millions de morts du Covid-19.

Face à ce risque, « l’heure est à la mobilisation générale » pour « la vaccination massive » car cette dernière est « notre carte maîtresse pour sortir du tunnel », a répété le porte-parole. « La France n’est pas un pays anti-vaccins » mais elle compte encore « beaucoup » de personnes qui disent: « j’attends » pour se faire vacciner, selon lui.

« Plus vite »

Le gouvernement s’inquiète d’un ralentissement du rythme des vaccinations même si une remontée des prises de rendez-vous a été constatée ces derniers jours.

Au total, 52,1% de la population, soit 35,1 millions de personnes, ont reçu au moins une injection, et 38,3% (25,8 millions) sont complètement vaccinés, a indiqué mercredi la Direction générale de la santé. L’objectif des autorités est de vacciner 40 millions de Français en première injection d’ici fin août et de parvenir à 35 millions de schémas vaccinaux complets, soit les deux tiers des adultes.

Les exhortations à la vaccination sont aussi lancées par de nombreux acteurs du monde économique, comme les grandes fédérations de commerces, qui ne veulent pas être obligés à baisser leurs rideaux. « Vaccinons-nous pour éviter un quatrième confinement! », a synthétisé mercredi Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France (CDF).

Depuis plusieurs jours, le gouvernement prépare les esprits à une éventuelle obligation de la vaccination pour les soignants.

Dans une déclaration commune, le ministre de la Santé, Olivier Véran, et une quinzaine d’organisations professionnelles du secteur (médecins et infirmiers, fédérations d’établissements sanitaires et médico-sociaux…) s’y sont dits favorables, au terme d’une rencontre mercredi en fin de journée.

Ils souhaitent le « vote d’une loi dans les plus brefs délais si cela s’avère nécessaire ».

Le Conseil de défense de lundi pourrait également décider de nouvelles restrictions pour certains territoires, comme les Landes, ou aux frontières. L’éventualité d’une extension du pass sanitaire est également envisagée, comme l’a aussi réclamé Xavier Bertrand, candidat de droite à la présidentielle de 2022, pour qui « il faut le développer beaucoup plus vite ».

En revanche, les discothèques sont toujours censées rouvrir vendredi comme prévu, sans obligation du port du masque, alors que ces lieux clos fermés depuis 15 mois sont considérés comme à risque par les scientifiques.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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