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Huile d’olive : une contamination généralisée aux substances toxiques révélée

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Une enquête édifiante dévoile la présence systématique de résidus pétroliers et de plastifiants dans les bouteilles commercialisées, quels que soient leur qualité ou leur prix.

Les analyses menées sur vingt-deux références d’huile d’olive vierge extra montrent des résultats alarmants. Chaque échantillon testé contient des traces d’hydrocarbures et de phtalates, ces additifs plastiques utilisés dans les équipements industriels. Les processus de stockage et de transport, via les cuves ou les tuyaux, favoriseraient cette migration des contaminants vers le produit fini.

Les concentrations varient, mais certaines marques affichent jusqu’à 4,8 mg/kg de DEHP, un phtalate particulièrement nocif. Des seuils bien inférieurs aux limites réglementaires, mais préoccupants au regard des effets sanitaires. Ces composés chimiques, reconnus comme perturbateurs endocriniens, suscitent des inquiétudes croissantes dans la communauté scientifique.

Pire encore, les chercheurs ont identifié des hydrocarbures minéraux (MOSH et MOAH), des résidus pétroliers aux conséquences potentiellement graves. Les MOSH, susceptibles de s’accumuler dans les organes, voisinent avec les MOAH, classés cancérigènes. Ces découvertes soulèvent des questions sur les contrôles qualité dans la filière, alors que l’huile d’olive est souvent présentée comme un pilier du régime méditerranéen.

Cette contamination généralisée interpelle autant les consommateurs que les professionnels, appelés à renforcer la traçabilité et les procédés de fabrication. En l’absence de seuils réglementaires spécifiques pour ces contaminants dans les huiles végétales, la transparence devient un enjeu majeur pour restaurer la confiance.

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