Coronavirus
Face au Covid, la France s’enferme de nouveau
Depuis minuit, la France est de nouveau sous cloche, reconfinée pour au moins un mois avec l’espoir de casser la seconde vague de l’épidémie de coronavirus que l’exécutif redoute « plus meurtrière » que la première et qui va porter un nouveau « coup dur » à l’économie.
Le premier ministre Jean Castex en a précisé les modalités jeudi en fin de journée, insistant sur le fait qu’il n’existait pas « d’autre solution » pour tenter d’endiguer l’emballement de l’épidémie.
« Nous avions anticipé la deuxième vague », a insisté M. Castex, dans la foulée des propos du président de la République la veille, mais il y aura un pic d’hospitalisations en novembre « plus élevé qu’en avril » a-t-il averti, pour justifier encor une fois le choix du reconfinement, alors que le bilan a dépassé les 36.000 morts dont 250 sur les 24 dernières heures.
Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro, sept Français sur 10 se montrent favorables au reconfinement.
Ce qui n’a pas empêché plusieurs manifestations, de quelques dizaines de personnes, à Paris et plusieurs villes afin de protester contre le confinement, des forains organisant également des opérations-escargots dans plusieurs régions.
Dans la journée, le Parlement s’est prononcé sur le choix gouvernemental, sans que le vote ne soit contraignant, les députés approuvant largement la stratégie du gouvernement par 399 voix contre 27, alors que le Sénat, dominé par la droite, refusait son soutien (178 voix contre, 130 pour et 27 abstention).
Les critiques de l’opposition de sont d’ailleurs élevées tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale, malgré l’impression de consensus donnée par la large majorité obtenu auprès des députés.
Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau a justifié ce vote par « l’accumulation d’échecs » du gouvernement et le « manque d’anticipation » mais également parce qu’il estimait cette consultation comme étant « inutile » puisque sans influence sur la décision du chef de l’Etat.
La présidente des députés socialistes Valérie Rabault a adressé de son côté un « oui de colère » à la stratégie gouvernementale, tandis que le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon accusait le gouvernement d’être « pris de court ».
Un confinement différent du printemps
Ce confinement, annoncé mercredi par le chef de l’Etat et qui doit durer « a minima » jusqu’au 1er décembre, se fera selon des modalités qui « ne seront pas celles de mars-avril, car nous avons appris de la première vague », a assuré M. Castex.
Comme en mars-avril, les dérogations seront possible pour faire ses courses, aller chez le médecin… mais aussi prendre l’air pendant « une heure maximum » et dans « un rayon d’un kilomètre du domicile ». L’amende coûtera toujours 135 euros, mais pour faciliter les choses des « attestations permanentes » seront cette fois délivrées par les entreprises et les écoles.
Trois changements majeurs ont été mis en place par rapport au printemps: les écoles, collèges et lycées resteront ouverts, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visités. Mais les activités extra-scolaires pour les enfants, comme le sport et la musique, seront arrêtées.
Pour les travailleurs, « le recours au télétravail doit être le plus massif possible » pendant le confinement, et institué » « cinq jours sur cinq » selon Jean Castex. Ce n’est « pas une option », mais une « obligation », a insisté la ministre du Travail Elisabeth Borne.
Sur le front économique, l’activité va chuter de 15%, après avoir plongé de 30% lors du premier confinement.
Les guichets des services publics ou les marchés alimentaires resteront donc ouverts (sauf si le préfet en décide autrement). Mais les commerces jugés non-essentiels (dont les bars et restaurants) resteront fermés – une « erreur » pour le chef du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, qui risque selon lui de coûter « entre 50 et 75 milliards d’euros de PIB ».
L’approche du confinement a par ailleurs suscité un véritale exode sur les routes de l’Ile-de-France, où plus de 700 km de bouchons cumulés ont été enregistrés en fin de journée, après déjà un pic de quelque 400 km la veille, selon le site d’information routière Sytadin.
Face à la situation largement dégradée sur l’ensemble du continent, l’Union européenne a de son côté annoncé mobiliser 220 millions d’euros pour financer des transferts de patients atteints du Covid-19 d’un pays à l’autre, comptant sur une meilleure coopération des Etats membres afin de faciliter ces transferts.
Car Bruxelles a rappelé aux chefs d’Etat et de gouvernement, réunis en sommet virtuel jeudi sur la pandémie, l’importance d’une meilleure coordination de leurs réponses sanitaires.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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