Coronavirus
Covid-19: les courbes se stabilisent, le gouvernement confronté aux questions sur Noël
Après une flambée des contaminations, l’épidémie de Covid-19 semble régresser et les courbes des nouvelles entrées à l’hôpital se stabilisent en France, mais « il est trop tôt pour crier victoire » prévient le gouvernement, confronté au défi de Noël.
« Depuis dix jours consécutifs, le nombre de nouveaux diagnostics de Covid-19 diminue, le taux de positivité des tests et le taux d’incidence baissent. Tout porte donc à croire que nous avons passé un pic épidémique », souligne le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un entretien au groupe de journaux régionaux Ebra.
« Nous reprenons le contrôle sur l’épidémie », a-t-il résumé, un mois après les premiers couvre-feux dans les grandes métropoles, qui avaient été suivis par un nouveau confinement le 30 octobre. « Mais nous n’avons pas encore vaincu le virus (…) Clairement, il est trop tôt pour crier victoire et relâcher nos efforts », a prévenu Olivier Véran, en soulignant que « le niveau de diagnostics reste élevé, entre 20.000 et 30.000 (cas) par jour ». Loin de l’objectif de 5.000 cas quotidiens qui avait été fixé par Emmanuel Macron quand il avait annoncé le confinement, le 28 octobre.
Si la France approche le cap symbolique des 2 millions de cas positifs comptabilisés depuis le début de l’épidémie, l’agence Santé publique France (Spf) avait relevé vendredi une « légère baisse » des nouveaux cas pour la semaine du 2 au 8 novembre.
Ce ralentissement semble commencer à produire ses effets sur les entrées à l’hôpital. Dimanche, Santé publique France a fait état de 17.390 nouvelles hospitalisations sur les sept derniers jours, une tendance à la baisse depuis le 9 novembre.
Dans le même temps, 2.761 malades du Covid-19 ont été admis en services de réanimation sur les sept derniers jours, alors que cet indicateur dépassait encore les 3.000 en début de semaine dernière.
« réas » toujours pleines
Mais avec plus de 33.000 personnes actuellement hospitalisées, dont 4.896 dans les services de réanimation, soit la quasi totalité des capacités initiales dans le pays, la charge reste encore très élevée.
« Il semble qu’il y ait une inflexion de la courbe de nouveaux cas mais les hôpitaux sont toujours pleins, les réanimations sont toujours pleines, donc on n’y est pas encore », a résumé sur Europe 1 Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris et maire LR de La Garennes-Colombes.
C’est dans ce contexte que se profile pour le gouvernement le défi des fêtes de fin d’année, avec Noël et le jour de l’an à l’horizon. Jusqu’où autoriser les rassemblements familiaux ? Les déplacements pourront-ils avoir lieu ? Et quand les annonces tomberont-elles ?
« Les incertitudes (…) sont encore trop nombreuses pour se projeter précisément », a déclaré Olivier Véran, tout en promettant un allègement du confinement si la trajectoire se maintient, « sans (le) lever complètement ». Dans un entretien au Monde ce week-end, Jean Castex avait déjà fermé la porte « avant longtemps » aux « rassemblements festifs, familiaux dans des salles de fêtes ».
Le gouvernement est également confronté aux demandes de plus en plus pressantes de rouvrir au plus vite tous les commerces, au-delà des biens dits « essentiels », pour les sauver de la faillite.
Après plusieurs manifestations ce week-end, à Nice et Marseille notamment, la présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a appelé sur BFM-TV/RMC à cette réouverture dès le 27 novembre, jour du « Black Friday », pour que cette gigantesque opération de promotions ne bénéficie pas qu’au commerce en ligne.
Pour l’instant, le gouvernement évoque la possibilité d’une réouverture au 1er décembre, mais les cafés et les restaurants ne feraient pas partie des établissements autorisés à rouvrir le rideau.
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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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