Coronavirus
Covid-19: des retouches au reconfinement dans l’espoir de résultats rapides
Protocole sanitaire renforcé au lycée, vente à emporter interdite à Paris après 22H00: une semaine après l’entrée en vigueur du confinement, le gouvernement a choisi d’y apporter des retouches, dans l’attente des premiers résultats sur la circulation du coronavirus, qui reste à un niveau très élevé.
Plus de 58.000 cas positifs au Covid-19 ont été comptabilisés en France lors des dernières 24 heures, selon le dernier point jeudi de Santé publique France (SpF), qui prévient que ce chiffre, pourtant record, est « minimal et non consolidé » en raison de difficultés dans la remontée des résultats de tests.
Avec les mêmes réserves, SpF a annoncé dans son dernier point épidémiologique hebdomadaire un total de 326.000 nouveaux cas la semaine du 26 octobre, contre près de 273.000 la semaine précédente, déjà marquée par une forte hausse et alors que les couvre-feux étaient déjà en vigueur dans les grandes métropoles.
« Nous devons freiner la propagation du virus vite et fort », a prévenu jeudi le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, en soulignant que le nombre de tests positifs augmente « plus vite » que celui des tests effectués.
« Face à l’amertume, à la fatigue, à la lassitude légitime, nous devons nous ressaisir et continuer à nous battre », a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran, tout en se disant intimement convaincu que « le confinement est respecté par les Français ».
Moins d’élèves au lycée
Pas de nouvelles restrictions donc, comme la fermeture des lycées et des collèges réclamée par certaines voix dans la communauté médicale.
Mais face à une colère qui montait dans les établissements sur un protocole sanitaire jugé insuffisant, le ministère de l’Education nationale l’a renforcé en instaurant un minimum de 50% d’enseignement « en présentiel » pour chaque lycéen. Une mesure destinée à diminuer la promiscuité, via un accueil en demi-groupes, par niveau et en recourant au « travail à distance ».
Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a aussi annoncé une adaptation du nouveau bac cette année, notamment l’annulation des épreuves d’évaluation communes de Première et Terminale au profit du contrôle continu.
Pour diminuer la circulation des personnes à Paris, la livraison et la vente à emporter par les restaurants et bars, ainsi que la vente et la consommation d’alcool sur la voie publique sont désormais interdites de 22H00 et 6H00, une mesure qui entre en vigueur vendredi.
Face à un afflux massif de patients dans les hôpitaux et dans les services de réanimation, Olivier Véran a dressé jeudi, courbes à l’appui, l’hypothèse d’un confinement « bien respecté »: le nombre de patients Covid-19 atteindrait un pic d' »environ 6.000″ en réa, « une pression très forte sur notre système hospitalier », mais qui diminuerait ensuite.
« Dévastateur »
Au niveau national, 4.221 malades du Covid-19 se trouvaient en services de réanimation jeudi, sur une capacité totale et toutes pathologies confondues portée de 5.000 à 6.400 lits et qui devrait bientôt passer à 7.500.
Mais cela passe par des fermetures de blocs opératoires et des déprogrammations d’interventions chirurgicales, a prévenu Olivier Véran.
« Rien ne dit que dans 15 jours ça va s’infléchir », estime pour sa part le président de la Commission médicale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Rémi Salomon, qui s’inquiète depuis plusieurs jours du caractère selon lui « très léger » du confinement.
« Les gens font comme avant, le télétravail c’est si on veut, des entreprises le font mais d’autres ne le font pas. Les gens vont les uns chez les autres, il y a moins de contrôles qu’au printemps, tout le monde circule et les informations sont parfois contradictoires », a-t-il déclaré à l’AFP.
Mais l’impact des confinements décidés en raison de la crise sanitaire sur le monde de travail risque d’être « dévastateur » en terme de santé globale et de fracture sociale, alertent aussi des acteurs de la santé au travail interrogés par l’AFP. Avant même le deuxième confinement, l’Insee prévoyait 730.000 destructions d’emplois sur l’année.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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