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Faits Divers

Catastrophe en République dominicaine : un toit s’effondre sur une foule en liesse, plus de 200 morts

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Un drame évitable ? Le propriétaire de l’établissement reconnaît des infiltrations récurrentes et l’absence de contrôles officiels depuis des décennies.

L’effondrement du plafond d’une boîte de nuit à Saint-Domingue a plongé le pays dans le deuil. Le drame s’est produit lors d’un concert du chanteur Rubby Perez, emporté dans la catastrophe. Les images aériennes montrent un amas de béton, de ferraille et d’équipements techniques éparpillés parmi les débris.

Le gérant des lieux a révélé que le bâtiment souffrait de problèmes structurels anciens. Les infiltrations d’eau et les défaillances des systèmes de climatisation fragilisaient régulièrement les plafonds en plâtre, selon ses déclarations. Malgré des rénovations récentes, la structure n’a pas résisté. Les enquêteurs évoquent une surcharge ponctuelle et l’absence de normes de sécurité comme causes probables.

Aucune inspection n’aurait été menée sur le site depuis son ouverture il y a trente ans, a-t-il précisé. Des proches du responsable figuraient parmi les victimes, rescapées par miracle. Les familles des disparus ont déposé plainte pour homicide involontaire, visant à la fois le propriétaire et les autorités, accusées de négligence.

Le gouvernement a promis une réforme pour imposer des contrôles obligatoires sur les bâtiments privés, une mesure inexistante jusqu’ici. Ce drame, le plus meurtrier du pays depuis l’incendie d’une prison en 2005, soulève des questions criantes sur la sécurité des lieux publics.

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