Nous rejoindre sur les réseaux

France

Après 8 ans d’épreuve, les deux pilotes d’Air Cocaïne acquittés en appel

Article

le

apres-8-ans-d' »epreuve »,-les-deux-pilotes-d' »air-cocaine »-acquittes-en-appel

Les deux pilotes du dossier « Air cocaïne » ont été acquittés jeudi par la cour d’assises d’appel des Bouches-du-Rhône, qui a mis un terme à huit années d’un incroyable parcours judiciaire entamé en République dominicaine, avec la saisie de 700 kg de drogue dans un jet.

Bruno Odos et Pascal Fauret, respectivement âgés de 61 et 60 ans, avaient été condamnés en première instance à six ans de prison, le 5 avril 2019 et, lundi, l’avocat général Pierre Cortes avait requis six ans de prison contre eux deux.

Les pleurs étouffés de leurs épouses ont accueilli ce verdict et les deux hommes, qui avaient préparé leurs affaires pour un éventuel retour en détention, sont sortis, sans un mot, du palais de justice d’Aix-en-Provence, visiblement sonnés par la fin d’un cauchemar. Il avait débuté en mars 2013 sur l’aéroport de Punta Cana en République Dominicaine alors que 26 valises contenant 700 kilos de cocaïne venaient d’être embarquées dans leur Falcon 50.

« C’est pour eux la fin d’une épreuve. Leur vérité, la même qu’ils clament depuis huit ans, a enfin été reconnue par la justice », a réagi leur avocat Antoine Vey, lui aussi sous le coup de ce verdict. Dès leur interpellation en République dominicaine, ces deux anciens pilotes militaires aux états de service élogieux avaient assuré ignorer le contenu des bagages de leur passager Nicolas Pisapia.

Dans sa plaidoirie, Me Vey les avait présentés comme deux professionnels piégés après avoir fait confiance aux services aéroportuaires de contrôle de bagages et des douanes. L’avocat général les avaient dépeints comme des  « Tartuffe, +Cachez ces valises que je ne saurais voir+ ».

Fuite rocambolesque

Aux pleurs de soulagement des épouses des pilotes ont répondu les cris de colère des proches de Pierre-Marc Dreyfus et Fabrice Alcaud, les deux responsables de la SN-THS, la compagnie d’aviation lyonnaise ayant opéré les vols dont l’un, selon la cour, a permis l’importation de stupéfiants en décembre 2012. Tous les deux ont été condamnés à six ans de prison, la même peine qu’en première instance. Ils ont été réincarcérés à l’issue du verdict.

Au terme  de leur délibéré qui aura duré 12 heures, les sept juges professionnels ont aussi confirmé la peine de première instance d’Ali Bouchareb, à nouveau condamné à 18 ans de réclusion criminelle. Seul accusé qui comparaissait détenu, la cour d’assises l’a considéré comme le commanditaire des trois vols litigieux. Ali Bouchareb avait déjà été condamné à neuf années de prison à Lyon, pour trafic de stupéfiants.

Michel Ristic, présenté par l’accusation comme son chauffeur, a été acquitté, comme en première instance.

Juste avant que la cour ne se retire pour délibérer, les six accusés avaient à nouveau unanimement clamé leur innocence. « Je n’ai jamais transporté, détenu quoi que ce soit », avait déclaré Pascal Fauret. « Je me suis retrouvé enfumé, piégé. Cette affaire c’est 15% de ma vie ».

Les deux pilotes avaient été incarcérés en République dominicaine durant quinze mois avant de s’évader à l’occasion d’une rocambolesque opération orchestrée par des membres de leur comité de soutien. A leur retour en France, ils avaient été placés en détention provisoire durant cinq mois et demi, puis avaient purgé à nouveau un mois et demi de détention après le premier verdict qui les avait condamnés.

La cour d’assises d’appel a prononcé une amende douanière de deux millions d’euros à régler par les trois accusés condamnés.

France

La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

Article

le

La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

Lire Plus

France

Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Article

le

Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

Lire Plus

France

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

Article

le

Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

Lire Plus

Les + Lus