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Faits Divers

Un ex-militaire des Hells Angels risque 25 ans de prison pour un meurtre entre motards

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Un drame survenu lors d’une violente altercation entre gangs rivaux, où la justice doit trancher entre préméditation et geste incontrôlé.

La cour d’assises de la Gironde a été le théâtre d’une audience tendue, où le parquet a requis un quart de siècle de réclusion criminelle contre un ancien militaire, membre des Hells Angels. L’homme est accusé d’avoir poignardé à mort un motard rival lors d’une rixe survenue en 2021 à Tarbes, dans le cadre d’un festival célébrant la culture américaine.

Les faits, capturés par plusieurs témoins, montrent une scène d’une extrême violence. L’accusé, Kévin Da Cruz, reconnaît les coups mortels portés à Joseph Pontroué, membre des Rebels, mais affirme avoir agi sous l’emprise d’un stress incontrôlable, sans souvenir précis des événements. Son avocat plaide pour une requalification en violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, évoquant un geste désespéré et non prémédité.

À l’inverse, l’accusation insiste sur la technicité des coups, soulignant que l’accusé, formé au maniement des armes, a visé des zones vitales avec une précision mortelle. Le procureur a dénoncé une « guerre de territoire absurde », où des symboles – comme les couleurs des clubs – ont valu la vie d’un homme. Les avocats des parties civiles ont fustigé la loi du silence régnant au sein de ces groupes, tandis que la défense a rejeté toute implication dans des activités illégales, présentant les Hells Angels comme une simple association de passionnés.

Le verdict, attendu dans les prochaines heures, déterminera si la justice retient la thèse d’un meurtre prémédité ou celle d’un acte irréfléchi. Une décision qui résonnera bien au-delà du prétoire, dans l’univers clos et violent des gangs de motards.

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