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Sports – Euro de Volley : les Français tombent de haut et dans le piège tchèque en 8e
Les volleyeurs français, champions olympiques il y a un mois à Tokyo, sont tombés de haut et dans le piège tendu par la République tchèque en huitièmes de finale de l’Euro-2021 à Ostrava lundi, battus sèchement et éliminés prématurément.
Les sept balles de match sauvées par la bande à Earvin Ngapeth n’auront finalement fait que repousser de plusieurs minutes l’échéance et la défaite de l’équipe de France avant même les quarts de finale du championnat d’Europe, contre cette même République tchèque qui avait sorti les Français au même stade de la compétition à l’Euro-2017.
Il y a quatre ans, ça se passait à Katowice en Pologne, alors que lundi soir, c’est dans la salle de l’équipe de hockey sur glace d’Ostrava, devant un public de près de 4.000 personnes, debout pendant près d’un quart d’heure sur la fin du troisième set (et du match) que les Français ont échoué.
« On n’a pas joué notre jeu, on s’est frustré. On sait que c’est notre grosse faiblesse: quand on est censés être favoris, on n’est pas bons. On se frustre vite. Ça fait des années que c’est comme ça, il faut que l’on trouve la solution », a expliqué en zone mixte le passeur des Bleus, Antoine Brizard.
« Plus la fraîcheur mentalement »
L’un des centraux de l’équipe de France, Nicolas Le Goff avait prévenu: le grand danger, c’était de laisser les Tchèques « prendre feu » avec le soutien du public. C’est ce qui s’est passé dès les quatre premiers points du match avec deux services gagnants de Jan Galabov, et deux contres pour permettre aux hôtes de mener 4-0.
Partis de trop loin dans cette manche, les Français ont cédé sur la fin (25-22), malgré un vent de révolte qui ne restera finalement qu’une légère brise. Après une deuxième manche ratée (25-19), les Français ont pris le contrôle de la troisième, mais ont à nouveau vu les coéquipiers de Jakub Janouch recoller pour une fin de match à suspense.
L’arbitrage vidéo en faveur des Français sur la balle de match à 30-29, alors que le public célébrait trop tôt la victoire, n’a pas suffi aux Bleus pour renverser des montagnes, comme ils ont pu le faire à Tokyo sur la route du sacre olympique contre la Pologne en quarts de finale.
« Ce n’est pas excuse, mais après l’été que l’on a vécu, on n’avait plus la fraîcheur mentalement pour réussir à les bousculer », a estimé Brizard.
Premier tour trop facile ?
Pourtant l’aventure française à l’Euro-2021 sur les rives de la Baltique à Tallinn avait parfaitement débuté, avec cinq victoires en autant de rencontres, et seulement un set de perdu contre l’Allemagne. Un premier tour trop facile? « Tout le monde avait peur de ça, que l’on arrive en huitièmes de finale face à un adversaire d’une poule qui était meilleure. Il y avait tout du match piège », a ajouté le passeur.
« Ils avaient beaucoup d’agressivité et de réussite. (…) Ils ont bien joué, ils ont touché beaucoup de ballons au bloc, ils nous ont ralentis », a regretté le capitaine des Bleus Benjamin Toniutti.
La première expérience sous l’ère de Bernardinho se termine donc prématurément, alors que les Français visaient le dernier carré de la compétition et un troisième podium cet été après le bronze de la Ligue des nations et l’or des JO.
« Aujourd’hui, on est tombés sur une équipe bien préparée. Et face à la première difficulté, notre équipe a cherché des solutions. Que faire? On a fait beaucoup de fautes techniquement », a estimé le nouveau sélectionneur.
Après une Ligue des nations qui servira de préparation, rendez-vous est pris pour le Mondial-2022 en Russie, le seul titre international qui manque à la génération dorée du volley français.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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