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Sète – Commeinhes choisit Hervé Marquès : la ville sous le choc, la démocratie en apnée

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7 mai 2025

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Depuis le 9 avril, notre rédaction avait été alertée à plusieurs reprises, par des sources internes, du choix de l’ancien maire condamné en faveur d’Hervé Marquès en cas de condamnation. Mais cette hypothèse nous paraissait tellement délirante, tellement suicidaire politiquement, que nous avons refusé d’y croire. Le petit jeu entre notre rédaction et le pouvoir en place est connu, balancer des tuyaux percés pour mieux nous décrédibiliser ensuite. Parce que nous avons cru à une tentative de nous piéger, nous avons préféré le silence à la manipulation. Mais les jours ont passé. Les alertes se sont multipliées. Une, deux, cinq, sept… Plus d’une dizaine de sources internes ont fini par confirmer l’information. Et pourtant, toujours ce même réflexe de la part de notre rédaction : non, ce n’est pas possible. Pas lui. Pas pour Sète. Hervé Marquès n’est pas seulement un inconnu pour la plupart des Sétois. Il est surtout détesté dans nombre d’associations sportives locales, qu’il a bousculées, méprisées, abîmées. Sa délégation au sport aura été un champ de ruines. Il a fait appel à plusieurs reprises à des gens du "milieu" pour régler des problèmes dans des associations. Aucun dialogue, aucune vision, juste des conflits et des tensions. Son nom provoque des crispations dans tous les secteurs où il est passé. Même au sein de la majorité municipale, ce choix est vécu comme une gifle. Les élus ont l’habitude d’avaler des couleuvres, mais celle-ci, elle, est énorme. Et ce lundi 5 mai, il ne reste plus de doute. L’information, confirmée par Midi Libre et lâchée par toutes nos sources, est là ! François Commeinhes lègue les clés de la ville à un homme qui n’a ni le charisme, ni la légitimité, ni la stature pour porter Sète. Une ville riche de son histoire, de sa culture, de ses talents. Une ville qui mérite bien plus qu’un parachutage d’un ancien gendarme, qui n’a pas l’habitude de respecter les règles, pour la fin de règne de ce système douteux. François Commeinhes, qui disait aimer sa ville, semble en colère, contre un système, contre la justice, contre ses opposants, a décidé d'infliger une punition collective avec ce choix. Marquès est lâché sans parachute et ça risque de faire de sacrés dégâts. Pourquoi ce choix ? Pourquoi ce nom ? Pourquoi cette décision qui ressemble à un brasier lancé sur l’Hôtel de Ville avant de tourner les talons ? On peut tout imaginer : la revanche d’un homme qui se sait condamné, le désir de maintenir une main invisible sur les affaires, ou simplement l’indifférence. Une manière de dire : "Après moi, le chaos." Nous aurions dû vous le dire plus tôt. Mais nous avons douté. Parce que la démocratie sétoise vaut mieux que ça, parce que nous voulions croire au sursaut, et parce que nous avons longtemps espéré que cette rumeur n’était qu’un test de loyauté, un leurre, une farce. Mais non. Ce n’était pas une rumeur. C’était l’annonce d’un naufrage.

François Commeinhes et Hervé Marquès

Dans une ville qui rêvait de renouveau, l’ancien maire condamné pour détournement de fonds décide de nommer pour lui succéder un homme proches des voyous, mal aimé, mal entouré, et plus contesté que jamais. La stupeur est totale.

Nous n’aurions jamais pensé devoir écrire ces lignes. Et pourtant, à Sète, l’improbable vient de devenir réalité. Lundi 5 mai, en réunion d’élus, François Commeinhes, récemment condamné et frappé d’inéligibilité, a annoncé à sa majorité qu’il souhaitait voir Hervé Marquès lui succéder [lire ici]. Le seizième de sa dernière liste municipale, l’élu le plus décrié de sa majorité. Un homme sulfureux que beaucoup décrivent comme proche d’une certaine voyoucratie. La ville est sidérée.

Depuis le 9 avril, notre rédaction avait été alertée à plusieurs reprises, par des sources internes, du choix de l’ancien maire condamné en faveur d’Hervé Marquès en cas de condamnation. Mais cette hypothèse nous paraissait tellement délirante, tellement suicidaire politiquement, que nous avons refusé d’y croire. Le petit jeu entre notre rédaction et le pouvoir en place est habituel, balancer des tuyaux percés pour mieux nous décrédibiliser ensuite. Parce que nous avons cru à une tentative de nous piéger, nous avons décidé de ne pas vous communiquer cette information.

Mais les jours ont passé. Les alertes se sont multipliées. Une, deux, cinq, sept… Plus d’une dizaine de sources internes ont fini par confirmer l’information. Et pourtant, toujours ce même réflexe de la part de notre rédaction, non, ce n’est pas possible. Pas lui. Pas pour Sète. Nous avons gardé cette information, pourtant sécurisée par de multiples sources.

Et ce lundi 5 mai, il ne reste plus de doute. L’information, confirmée par Midi Libre et lâchée par toutes nos sources, est là ! François Commeinhes lègue les clés de la ville à un homme qui n’a ni le charisme, ni la légitimité, ni la stature pour porter Sète. Une ville riche de son histoire, de sa culture, de ses talents. Une ville qui mérite bien plus qu’un parachutage d’un ancien gendarme qui n’a pas l’habitude de respecter les règles, pour la fin de règne de ce système douteux.

François Commeinhes, qui se plaisait à clamer son amour pour Sète, semble désormais animé par la colère. Colère contre le système, contre la justice, contre ses opposants. En désignant Hervé Marquès comme successeur, l’ancien maire condamné inflige à la ville une forme de punition collective. Lâché sans parachute, ce dernier pourrait bien provoquer de sérieuses secousses. Les mois à venir s’annoncent agités, portés par un personnage aussi imprévisible que clivant.

Pourquoi ce choix ? Pourquoi ce nom ? Pourquoi cette décision qui ressemble à un brasier lancé sur l’Hôtel de Ville avant de tourner les talons ? On peut tout imaginer, la revanche d’un homme qui se sait condamné, le désir de maintenir une main invisible sur les affaires, ou simplement l’indifférence. Une manière de dire, « après moi, le chaos. »

Pardon, nous aurions dû vous le dire plus tôt. Mais nous avons douté. Parce que la démocratie sétoise vaut mieux que ça, parce que nous voulions croire au sursaut, et parce que nous avons longtemps espéré que cette rumeur n’était qu’un test de loyauté, un leurre, une farce. Mais non. Ce n’était pas une rumeur. C’était l’annonce d’un naufrage.

Le choix de François Commeinhes devra maintenant être confirmé en conseil municipal, lors d’un vote ce lundi 12 mai.

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16 Commentaires

reilles jean claude

7 mai 2025 at 11 h 04 min

l’ex maire a pas confiance a sa 1é adjointe ? ni a Mr merzt, ou son ex adjoint au finances ? je suis surpris de son choix dont c’est le changement dans la continuité . pauvre séte.

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Jean Luc Mélenchon

7 mai 2025 at 11 h 25 min

Quand le singulier perd le peu de crédibilité qu’on pouvait encore lui accorder !

Hier, on encensait une jeune politicienne parachutée à Sète, dont la légitimité semblait avant tout reposer sur sa relation personnelle avec un représentant de LFI — celui-là même qui a lamentablement perdu les élections, ouvrant ainsi la voie à l’élection d’un député RN dans notre circonscription.
Ce même Monsieur allant jusqu’à couvrir d’éloges, sur Facebook, Madame SEGUIN, comme s’il venait soudainement de la découvrir, ridicule !

Étrangement, on oublie de rappeler les défaillances de la Région, notamment à travers l’action de son élu local, Monsieur DENAJA, qui a réduit les subventions au tissu associatif local.
Cet élu a, il faut le dire, perdu sa crédibilité depuis longtemps.

Et aujourd’hui, on se permet de lancer des boules puantes sans preuve à l’encontre du futur Maire.

Sachez-le : vous porterez une part de responsabilité dans la montée du RN à Sète.

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Pascal

7 mai 2025 at 12 h 08 min

La légitimité il l’a beaucoup plus que la plupart d’entre vous.
C’est un vrai Sétois lui pas une pièce rapportée.

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- TOUFOULECAM
  
  7 mai 2025 at 13 h 30 min
  
  il faut quelqu’un de confiance pour nettoyer certains dossiers, et avoir toujours la main mise sur la mairie en sous main.
  
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- fernande
  
  7 mai 2025 at 15 h 09 min
  
  hey pascal un petit rappel apparemment, tu dois connaître pourtant … en fait tu restes juste un vaseux de la mer consanguin
  
  C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages
  Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
  Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
  Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est d’être habités
  Et c’est d’être habités par des gens qui regardent
  Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
  La race des chauvins, des porteurs de cocardes
  Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
  Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
  
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  - Thomas
    
    7 mai 2025 at 15 h 34 min
    
    Y fait per à qui lui lol
    
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- PHIPPE
  
  7 mai 2025 at 20 h 33 min
  
  Quuelle mentalité que de faire en type de réflexion !
  
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Cricri

7 mai 2025 at 12 h 20 min

Je vous remercie de nous tenir informés avec autant de rigueur. Le contraste avec l’article paru ce jour dans Midi Libre est, disons-le, saisissant. J’ai appris à apprécier la justesse de votre travail, et à en comprendre la profondeur avec le temps. Vous avez parfaitement saisi et dépeint la nature du personnage.

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Moi347

7 mai 2025 at 15 h 35 min

Tout est vrai malheureusement.Allez checker ce qui s’est passé avec le water-polo récemment. François ta fait entrer le loup dans la bergerie. Cest comme ça que tu veux finir ? Que les commerçants se prépare à être rackettés car il va falloir payer. C’est moi qui vous le dit.

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Bebert

7 mai 2025 at 15 h 36 min

Nous comprenons mieux pourquoi le Midi Libre ferme à tout commentaire leurs articles parlant de cette affaire politico-financiaro-politique ! ! !

Pas un seul lecteur ne doit, par ses remarques, perturber les « tonnes » éloges sans limites que le Midi Libre tresse, toute honte bue, à ce monsieur Marquès !

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La cousine de HB

7 mai 2025 at 18 h 58 min

Bon voilà la messe est dite. Le dauphin est en place. Pauvre Madame BA tu pensais vraiment qu’il allait te mettre à sa place. Quand à monsieur le dauphin ne faites pas trop l’apéro chez boule afin de mieux diriger la ville.

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JC

8 mai 2025 at 0 h 01 min

Une pourriture ce mec, il trempe dans tout.

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- FB
  
  8 mai 2025 at 2 h 47 min
  
  Ah bon
  
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Gianni Divenzo

8 mai 2025 at 6 h 45 min

Marquès restera au yeux des Setois le bouffon du rois …

Il aura marqué l’histoire de l’île singuliere a sa juste auteur…

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duffour

12 mai 2025 at 19 h 08 min

Trop bon ça . on copie Agde qui avait un maire ancien gendarme qui entendait des voix via une amie ventriloque et a Sete on va avoir un ancien gendarme plus moderne qui lui entendra via son téléphone portable la voix de Commeinhes lui dictée ce qu il doit faire et surtout fermer les yeux sur les magouilles en tous genre

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Michèle

13 mai 2025 at 9 h 36 min

Mais où est la démocratie ? Certainement pas à Sète. Notre ville va continuer à sombrer et le portefeuille des élus à s’approvisionner.

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