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Faits Divers

Secte Art’as démantelée : un système d’emprise et un infanticide au cœur de l’enquête

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Douze ans après le drame, la justice met fin aux agissements d’une organisation accusée de manipulation et d’escroquerie à grande échelle.

Cinq membres d’un groupe sectaire, dont son leader, ont été interpellés mardi à Nanterre dans le cadre d’une enquête pour homicide involontaire, viol sur personne vulnérable et abus de faiblesse. Les investigations ont révélé un mécanisme d’emprise psychologique extrême exercé sur les adeptes, avec des conséquences tragiques.

En mai 2013, une mère de famille, sous l’influence de la secte Art’as, avait assassiné son fils de cinq ans dans un appartement parisien avant de se suicider. Selon les éléments de l’enquête, elle aurait agi sous l’emprise d’hallucinations, persuadée d’obéir à des injonctions mystiques. Les grands-parents de l’enfant avaient alors alerté les autorités sur les pratiques du groupe, officiellement classé comme secte.

Les enquêteurs ont découvert un système organisé de prélèvements financiers, avec des sommes dépassant 2,4 millions d’euros extorqués aux victimes entre 1989 et 2015. Les adeptes étaient contraints à des dons forcés, des stages onéreux et du travail non rémunéré. Les perquisitions ont permis de saisir des lingots d’or, des liquidités et un château d’une valeur totale approchant 1,5 million d’euros.

Les cinq suspects, âgés de 57 à 74 ans, risquent une peine pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement. Ce dossier met en lumière les méthodes destructrices employées par certaines organisations pour asservir leurs membres, avec des répercussions humaines et financières dévastatrices.

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