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France

Macron lance sa visite en Polynésie par un appel à la vaccination

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Emmanuel Macron a exhorté les Polynésiens, mais aussi l’ensemble des Français, à se faire vacciner, en visitant le principal hôpital de l’archipel aussitôt après son arrivée à Tahiti samedi soir (dimanche matin à Paris).

« Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit sous toutes les latitudes: quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus », a déclaré le chef de l’Etat face aux soignants du Centre Hospitalier de la Polynésie française.

Il s’est ainsi « félicité » que la France se prépare à passer « sans doute dans les prochaines heures le cap des 40 millions de primo-vaccinés », ce qui ne semblait pas possible « avant plusieurs semaines ». « Il y a une forte accélération, on doit continuer car il y a encore des doses (de vaccin) disponibles », a-t-il insisté.

Arrivé de Tokyo, où il a assisté à l’ouverture des JO, Emmanuel Macron est également revenu, devant des journalistes, sur la nouvelle journée de mobilisation des opposants au pass sanitaire et/ou à la vaccination qui a rassemblé plus de 160.000 personnes, selon le ministère de l’Intérieur.

« Chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre », a-t-il souligné. Mais « la liberté où je ne dois rien à personne n’existe pas » et celle-ci « repose sur un sens du devoir réciproque ».

« Si demain vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté alors que vous aviez la possibilité d’avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger. Et au nom de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave (du virus) et vous allez arriver à cet hôpital. Ce sont tous ces personnels qui vont devoir vous prendre en charge et peut-être renoncer à prendre quelqu’un d’autre (…) Ce n’est pas ça la liberté, ça s’appelle l’irresponsabilité, l’égoïsme », a-t-il argumenté.

Il a en outre appelé à ce que le débat parlementaire sur le pass sanitaire, qui se prolongeait dimanche, « se fasse dans l’apaisement et l’efficacité », « jusqu’à ce que nous ayons un texte dûment voté qui sera soumis au Conseil constitutionnel ».

« Fatigués »

La directrice du centre hospitalier, Claude Panero, a expliqué à Emmanuel Macron comment il s’était réorganisé pour faire face à l’épidémie, avec notamment la construction d’une salle d’accueil sur le parking. Quelque 10.500 personnes sont passées par la filière Covid, dont 250 aux urgences, pour une population de 280.000 habitants pour l’ensemble de la Polynésie française. Après plusieurs mois d’accalmie, « ça remonte très très nettement depuis deux semaines », a-t-elle précisé.

En dépit des nombreuses doses disponibles et des encouragements du gouvernement local à se faire vacciner, moins de 30% des Polynésiens l’ont déjà été.

« Le message, c’est: vaccinez, vaccinez! Il y a tout ce qu’il faut, on a les doses, il faut maintenant la volonté », a expliqué au président le ministre local de la Santé, le docteur Jacques Raynal.

La Polynésie française est une collectivité d’outre-mer autonome en matière de santé, mais elle a pu compter sur l’aide de l’Etat, notamment avec la mobilisation de la réserve sanitaire: plusieurs dizaines d’infirmiers sont venus soutenir l’hôpital au plus fort de la crise sanitaire.

Une représentante du personnel a souligné que les soignants étaient « fatigués » et que les renforts venus lors de la première vague montraient aujourd’hui « beaucoup moins d’enthousiasme ». « J’espère juste que le personnel permanent ne va pas démissionner », s’est-elle inquiétée.

Le Covid-19 a fait 145 morts en Polynésie française, où il est plus difficile à contrôler en raison de la dispersion des 118 îles et atolls et de la prévalence des comorbidités, comme le diabète, l’obésité et les maladies cardio-vasculaire.

Au terme de sa visite de l’hôpital, le chef de l’Etat a annoncé aux soignants un « renforcement de la stratégie cancer » en Polynésie avec de nouvelles coopérations, par exemple avec le CHU de Bordeaux. Il n’a pas annoncé de création d’un Institut du Cancer, comme l’espérait le gouvernement local.

A son arrivée à l’aéroport, Emmanuel Macron, accompagné du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, a été accueilli selon, la tradition locale, par deux « orero », Tekava Dauphin et Tuariki Teai, des artistes spécialisés dans l’art déclamatoire en tahitien. Les adolescents lui ont souhaité la bienvenue en soulignant que le peuple polynésien « attendait ses paroles » et « croyait en l’espérance ».

Le président, dont c’est le premier déplacement dans cet archipel du Pacifique sud, avait dû reporter une visite prévue en 2020 en raison de l’épidémie de Covid-19.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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Disparition de Lina: les trois gardes à vue « ont été levées », « pas d’éléments incriminants »

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Disparition de Lina en Alsace: trois personnes en garde à vue

Les trois gardes à vue ont été levées mercredi dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, en septembre dernier dans le Bas-Rhin. Les personnes interrogées ne font pas l’objet de poursuites, indique une source proche de l’enquête. Ces gardes à vue, bien que dénuées d’éléments incriminants, avaient suscité l’espoir d’une avancée dans un dossier jusqu’ici au point mort depuis six mois.

Initiées dans le but de procéder à des vérifications et de fermer des pistes, ces gardes à vue visaient notamment à éclaircir des incohérences dans les emplois du temps des personnes interrogées le jour de la disparition de Lina. D’autres témoins ont également été convoqués pour être entendus librement.

Depuis l’ouverture de l’information judiciaire en octobre 2023 pour enlèvement et séquestration criminelle, les autorités n’ont ménagé aucun effort pour retrouver Lina. Malgré d’importantes recherches et des appels à témoignages, aucune trace de la jeune fille n’a été trouvée.

Lina a été vue pour la dernière fois le 23 septembre alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré les témoignages la plaçant sur la route de la gare, son téléphone a cessé d’émettre peu après et n’a pas été retrouvé.

Parallèlement à l’enquête sur sa disparition, une enquête est en cours sur un viol dénoncé par Lina en 2022. Cette affaire, initialement classée sans suite, a été rouverte par le parquet de Strasbourg le mois dernier.

Pour soutenir les efforts de recherche, la mère de Lina a créé une association baptisée « Les bonnes étoiles de Lina » et organise un concert de soutien le 20 avril à Plaine.

Malgré ces développements, le mystère entourant la disparition de Lina demeure, et la mère de la jeune fille continue d’appeler à toute information susceptible de faire avancer l’enquête.

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