Politique
Législatives : liste de la majorité bientôt bouclée, photo de famille mardi

Les candidats de la majorité présidentielle pour les législatives de juin se retrouvent mardi près de Paris, alors que la macronie est sur le point de boucler sa liste de prétendants, jusqu’alors dominée par les sortants et quelques prises de guerre.
Ils sont pour l’instant 505 à avoir été fixés sur leur sort après la parution de plusieurs salves d’investitures la semaine dernière.
Avec leurs directeurs de campagne, ces candidats de la maison commune Ensemble! ont été conviés aux Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour une journée de formation mardi. Emmanuel Macron doit intervenir pour clore le rendez-vous.
Une très grosse majorité sont des sortants, répartis entre La République en marche, le MoDem et les partisans d’Edouard Philippe d’Horizons, alors que plus d’une trentaine de députés de la majorité élus en 2017 avaient indiqué ne pas vouloir rempiler. Quelques sortants non réinvestis pourraient cependant se présenter en dissidents.
Depuis une semaine, la macronie s’est enorgueillie de prises parmi d’anciens adversaires LR à l’Assemblée: le rallié de l’hiver Eric Woerth (Oise) suivi après la réélection d’Emmanuel Macron par Constance Le Grip (Hauts-de-Seine), Robin Reda (Essonne) ou Marine Brenier (Alpes-Maritimes).
Dans le Rhône, la majorité présidentielle a par ailleurs investi Emmanuelle Haziza, ex-candidate LR malheureuse en 2012 et 2017. Dans la Sarthe, une ex-déléguée nationale des Jeunes Républicains Alexandra Monet sera candidate Ensemble!.
De nouveaux ralliements pourraient-ils créer la surprise? S’il devrait rester logiquement quelque 70 candidats à investir pour pourvoir les 577 circonscriptions, c’est une liste de 50 à 65 noms que doit en fait révéler mardi la majorité présidentielle.
Et, paradoxalement, ce sont les circonscriptions non pourvues qui seront les plus scrutées car la macronie entend favoriser plusieurs candidats en ne leur opposant aucun adversaire.
Qui pourrait être visé par ces mains tendues? Pour l’instant, les LR Damien Abad dans la cinquième circonscription de l’Ain, François Cornut-Gentille (Haute-Marne), Jean-Louis Thiériot (Seine-et-Marne), Nicolas Forissier (Indre), l’apparenté LR Jean-Carles Grolier (Sarthe) ou l’UDI Béatrice Descamps (Nord) ne connaissent pas leur adversaire de la majorité.
De même, dans la circonscription du Touquet (Pas-de-Calais) où le couple Macron possède une maison, le sortant Robert Therry devra-t-il souffrir une concurrence de la majorité présidentielle, alors que son mentor et maire de la cité balnéaire, le LR Daniel Fasquelle, a multiplié les signes de rapprochement avec le président?
A gauche, ce sont les candidats sortants socialistes David Habib (Pyrénées-Atlantiques) ou Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle) qui pourraient faire l’objet de la mansuétude macroniste.
Idem dans la Sarthe, où Sylvie Tolmont, successeure de la figure du PS Stéphane Le Foll – aujourd’hui pourfendeur de l’accord entre son parti et les mélenchonistes – pourrait recevoir un soutien tacite.
Dix-huit ministres candidats
La majorité présidentielle doit par ailleurs encore trancher des situations pudiquement reconnues comme « délicates », avec certains de ses sortants à l’image écornée: entre autres, Stéphane Trompille (Ain) condamné pour harcèlement sexuel, le MoDem Michel Fanget (Puy-de-Dôme) condamné en première instance pour complicité d’escroquerie, la MoDem Sandrine Josso (Pays-de-Loire), poursuivie par une ancienne collaboratrice, ou l’ancienne secrétaire d’Etat MoDem Nathalie Elimas (Val-d’Oise), visée par une enquête pour harcèlement moral.
Tous ont pourtant annoncé qu’ils entendaient se présenter à leur propre succession.
C’était aussi le cas du député des Hauts-de-Seine Jacques Maire, à qui la porte-parole de LREM Prisca Thevenot a finalement été préférée pour décrocher l’investiture, au grand dam de celui qui était parfois critique d’une forme de droitisation de la majorité et était proche de la ministre Barbara Pompili.
Cette dernière pourrait par ailleurs être la dernière membre du gouvernement à être investie, alors qu’elle avait indiqué la semaine dernière toujours hésiter à se représenter dans la Somme.
Avant elle, dix-huit membres du gouvernement (qui en compte quarante-deux) ont déjà été investis: Elisabeth Borne (Calvados), Olivier Véran (Isère), Marc Fesneau (Loir-et-Cher), Jean-Michel Blanquer (Loiret), Gabriel Attal (Hauts-de-Seine), Amélie de Montchalin (Essonne), Gérald Darmanin (Nord), Emmanuelle Wargon (Val-de-Marne), Olivier Dussopt (Ardèche), Clément Beaune (Paris), Franck Riester (Seine-et-Marne), Sarah El Haïry (Loire-Atlantique), Joël Giraud (Hautes-Alpes), Nadia Hai (Yvelines), Béatrice Abba (Haute-Marne), Brigitte Klinkert (Haut-Rhin), Olivia Grégoire (Paris) et Geneviève Darrieussecq (Landes).
France
Retraites : la motion de censure transpartisane est rejetée pour 9 voix !

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet vient d’annoncer à la tribune de l’Assemblée le rejet la motion de censure transpartisane déposée par le groupe LIOT, à neuf voix près de la majorité absolue requise pour qu’elle soit adoptée ; soit avec 278 voix « pour » exprimées.
Avec 278 voix favorables à la motion de censure déposée contre le gouvernement, sur les 287 requises, les députés n’ont pas renversé le gouvernement d’Elisabeth Borne. Le vote pour la deuxième motion de censure, déposée par le RN, a débuté au Palais Bourbon.
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Politique
Après un canular, le compte Instagram d’Elisabeth Borne a atteint « exactement 49,3 k abonnés »

La réforme des retraites continue de faire parler d’elle, même lorsqu’il s’agit de canulars sur les réseaux sociaux. Ce dimanche 19 mars, un internaute a lancé une blague sur Twitter qui a fini par se propager à grande vitesse, jusqu’à atteindre le compte Instagram de la Première ministre, Elisabeth Borne.
Le tweet de @EstChauve était simple : « Si ce tweet atteint 50 likes, j’envoie 27 000 faux abonnés à Elisabeth Borne pour qu’elle ait exactement 49,3 k abonnés. » L’objectif était de faire référence à l’article 49.3 de la Constitution, utilisé par la Première ministre pour faire passer la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.
Si ce tweet atteint 50likes, j’envoie 27k faux abonnés a Borne pour qu’elle ai exactement 49.3k abonnés..
🏴☠️ pic.twitter.com/CJvkavlUXC
— mlz13 🇲🇽 (@EstChauve) March 19, 2023
Le succès de cette blague a été fulgurant. En quelques heures, le compte Instagram d’Elisabeth Borne a gagné 37 000 nouveaux abonnés, pour atteindre le chiffre exact de 49,3 k. La référence était claire, et l’internaute a félicité la cheffe du gouvernement pour son sens de l’humour.
Cependant, l’équipe d’Elisabeth Borne n’a pas apprécié cette plaisanterie. Le compte Instagram de la Première ministre a été passé de public à privé, afin de limiter l’afflux de faux abonnés. Le nombre d’abonnés a ensuite diminué, jusqu’à revenir à un chiffre plus raisonnable.
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Politique
Retraites : Aurélien Pradié (LR) votera la motion de censure transpartisane

Le député, Les Républicains du Lot, a annoncé lundi qu’il voterait la motion transpartisane déposée contre le gouvernement, estimant que c’est «la seule porte de sortie» à cette crise politique.
C’est la décision d’un «patriote» qui «ne supporte plus de voir le spectacle d’affaiblissement démocratique» et qui «pense que la vraie responsabilité, c’est de sortir du chaos». C’est ainsi qu’Aurélien Pradié, député LR du Lot, a justifié sa décision de finalement voter la motion de censure transpartisane déposée par le groupe Liot, cosignée par des députés de la Nupes.
Un choix qui «n’engage pas de projet commun avec ceux qui voteront cette motion de censure», a poursuivi sur Europe 1 celui qui s’est toujours opposé à la réforme des retraites portée par le gouvernement. Manière de répondre au patron du groupe LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, , estime ce matin que s’«associer à l’extrême gauche n’aurait aucun sens». À cela, Aurélien Pradié rétorque : «L’heure n’est plus à nos guéguerres internes. La décision que je prends est tout sauf politicienne.» En ajoutant avoir «rarement eu conscience d’une responsabilité comme celle-ci» : «Je le fais car je pense que c’est la seule porte de sortie.»
Estimant toutefois que cette motion de censure est une «étape» qui «ne suffira pas» pour «sortir du chaos», le député de droite a fustigé un projet de loi «empoisonné» : «La macronie n’a pas compris ce qu’il se passait. S’il faut passer l’électrochoc de la motion de censure, je l’assumerai : j’apporte ma voix au peuple qui se sent méprisé.»
Selon lui, une «dizaine» et peut-être plus de députés LR pourraient également voter la motion de censure. Ce 20 mars matin, les députés LR Maxime Minot et Pierre-Henri Dumont ont d’ores et déjà annoncé que ce serait leur cas.
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